dimanche 27 décembre 2020

Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques: 10ème partie.

Note de l’éditeur: Au cours des trois prochains mois, le Collectif Dépsychiatriser publiera une version sérialisée du livre de Peter C. Gøtzsche «Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques». Dans ce blog, il présente le livre. Chaque semaine, une nouvelle section du livre sera publiée, et tous les chapitres seront archivés et disponibles ici.

Comment ce livre peut aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale

Par Peter C. Gøtzsche, professeur, docteur en médecine.

Ce livre aidera les personnes ayant des problèmes de santé mentale à survivre et à reprendre une vie normale. Le grand public estime que les médicaments contre la dépression et la psychose et l’admission dans un service psychiatrique sont plus souvent nuisibles que bénéfiques, et c’est aussi ce que montre la science.
  Malgré cela, la plupart des personnes continue à prendre des médicaments psychiatriques pendant de nombreuses années. C’est principalement parce que celles-ci ont développé une dépendance au médicament.
  Les psychiatres et autres médecins ont rendu des centaines de millions de personnes dépendantes des médicaments psychiatriques et pourtant, ils n’ont pratiquement rien fait pour découvrir comment aider les personnes à quitter les médicaments en toute sécurité, ce qui peut s’avérer très difficile.
  Le livre explique en détail combien les médicaments psychiatriques sont nocifs et informe les personnes sur la manière d’en faire le sevrage de façon sécurisée. Il donne des conseils aussi pour que les personnes ayant des problèmes de santé mentale parviennent à éviter de devenir des patients psychiatriques « de carrière » et à ne pas perdre 10 ou 15 ans de leur vie à cause de la psychiatrie.
  J'ai publié le livre en juin 2020 en anglais et en danois au nom de mon Institut pour la liberté scientifique à Copenhague. Les volontaires l'ont trouvé si utile qu'ils l'ont traduit gratuitement ou pour une somme modique en français, portugais et espagnol (voir https://www.scientificfreedom.dk/books/), et il devrait également être traduit en islandais et en grec. En outre, il apparaîtra sous forme de livre imprimé en néerlandais, allemand, italien et suédois.
  Je publierai le livre sur le site Mad in America en anglais, sur le site Mad in Brazil en portugais et sur les sites Mad In America Hispanohablante et No Gracias en espagnol.

La dixième section du livre est ici. La liste de références et l'index du livre sont ici.

#psychiatrie #Gøtzsche #sevrage

dimanche 20 décembre 2020

Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques: 9ème partie.

Note de l’éditeur: Au cours des trois prochains mois, le Collectif Dépsychiatriser publiera une version sérialisée du livre de Peter C. Gøtzsche «Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques». Dans ce blog, il présente le livre. Chaque semaine, une nouvelle section du livre sera publiée, et tous les chapitres seront archivés et disponibles ici.

Comment ce livre peut aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale

Par Peter C. Gøtzsche, professeur, docteur en médecine.

Ce livre aidera les personnes ayant des problèmes de santé mentale à survivre et à reprendre une vie normale. Le grand public estime que les médicaments contre la dépression et la psychose et l’admission dans un service psychiatrique sont plus souvent nuisibles que bénéfiques, et c’est aussi ce que montre la science.
  Malgré cela, la plupart des personnes continue à prendre des médicaments psychiatriques pendant de nombreuses années. C’est principalement parce que celles-ci ont développé une dépendance au médicament.
  Les psychiatres et autres médecins ont rendu des centaines de millions de personnes dépendantes des médicaments psychiatriques et pourtant, ils n’ont pratiquement rien fait pour découvrir comment aider les personnes à quitter les médicaments en toute sécurité, ce qui peut s’avérer très difficile.
  Le livre explique en détail combien les médicaments psychiatriques sont nocifs et informe les personnes sur la manière d’en faire le sevrage de façon sécurisée. Il donne des conseils aussi pour que les personnes ayant des problèmes de santé mentale parviennent à éviter de devenir des patients psychiatriques « de carrière » et à ne pas perdre 10 ou 15 ans de leur vie à cause de la psychiatrie.
  J'ai publié le livre en juin 2020 en anglais et en danois au nom de mon Institut pour la liberté scientifique à Copenhague. Les volontaires l'ont trouvé si utile qu'ils l'ont traduit gratuitement ou pour une somme modique en français, portugais et espagnol (voir https://www.scientificfreedom.dk/books/), et il devrait également être traduit en islandais et en grec. En outre, il apparaîtra sous forme de livre imprimé en néerlandais, allemand, italien et suédois.
  Je publierai le livre sur le site Mad in America en anglais, sur le site Mad in Brazil en portugais et sur les sites Mad In America Hispanohablante et No Gracias en espagnol.

La neuvième section du livre est ici. La liste de références et l'index du livre sont ici.

#psychiatrie #Gøtzsche #sevrage

dimanche 13 décembre 2020

Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques: 8ème partie.

Note de l’éditeur: Au cours des trois prochains mois, le Collectif Dépsychiatriser publiera une version sérialisée du livre de Peter C. Gøtzsche «Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques». Dans ce blog, il présente le livre. Chaque semaine, une nouvelle section du livre sera publiée, et tous les chapitres seront archivés et disponibles ici.

Comment ce livre peut aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale

Par Peter C. Gøtzsche, professeur, docteur en médecine.

Ce livre aidera les personnes ayant des problèmes de santé mentale à survivre et à reprendre une vie normale. Le grand public estime que les médicaments contre la dépression et la psychose et l’admission dans un service psychiatrique sont plus souvent nuisibles que bénéfiques, et c’est aussi ce que montre la science.
  Malgré cela, la plupart des personnes continue à prendre des médicaments psychiatriques pendant de nombreuses années. C’est principalement parce que celles-ci ont développé une dépendance au médicament.
  Les psychiatres et autres médecins ont rendu des centaines de millions de personnes dépendantes des médicaments psychiatriques et pourtant, ils n’ont pratiquement rien fait pour découvrir comment aider les personnes à quitter les médicaments en toute sécurité, ce qui peut s’avérer très difficile.
  Le livre explique en détail combien les médicaments psychiatriques sont nocifs et informe les personnes sur la manière d’en faire le sevrage de façon sécurisée. Il donne des conseils aussi pour que les personnes ayant des problèmes de santé mentale parviennent à éviter de devenir des patients psychiatriques « de carrière » et à ne pas perdre 10 ou 15 ans de leur vie à cause de la psychiatrie.
  J'ai publié le livre en juin 2020 en anglais et en danois au nom de mon Institut pour la liberté scientifique à Copenhague. Les volontaires l'ont trouvé si utile qu'ils l'ont traduit gratuitement ou pour une somme modique en français, portugais et espagnol (voir https://www.scientificfreedom.dk/books/), et il devrait également être traduit en islandais et en grec. En outre, il apparaîtra sous forme de livre imprimé en néerlandais, allemand, italien et suédois.
  Je publierai le livre sur le site Mad in America en anglais, sur le site Mad in Brazil en portugais et sur les sites Mad In America Hispanohablante et No Gracias en espagnol.

La huitième section du livre est ici. La liste de références et l'index du livre sont ici.

#psychiatrie #Gøtzsche

dimanche 6 décembre 2020

Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques: 7ème partie.

Note de l’éditeur: Au cours des trois prochains mois, le Collectif Dépsychiatriser publiera une version sérialisée du livre de Peter C. Gøtzsche «Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques». Dans ce blog, il présente le livre. Chaque semaine, une nouvelle section du livre sera publiée, et tous les chapitres seront archivés et disponibles ici.

Comment ce livre peut aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale

Par Peter C. Gøtzsche, professeur, docteur en médecine.

Ce livre aidera les personnes ayant des problèmes de santé mentale à survivre et à reprendre une vie normale. Le grand public estime que les médicaments contre la dépression et la psychose et l’admission dans un service psychiatrique sont plus souvent nuisibles que bénéfiques, et c’est aussi ce que montre la science.
  Malgré cela, la plupart des personnes continue à prendre des médicaments psychiatriques pendant de nombreuses années. C’est principalement parce que celles-ci ont développé une dépendance au médicament.
  Les psychiatres et autres médecins ont rendu des centaines de millions de personnes dépendantes des médicaments psychiatriques et pourtant, ils n’ont pratiquement rien fait pour découvrir comment aider les personnes à quitter les médicaments en toute sécurité, ce qui peut s’avérer très difficile.
  Le livre explique en détail combien les médicaments psychiatriques sont nocifs et informe les personnes sur la manière d’en faire le sevrage de façon sécurisée. Il donne des conseils aussi pour que les personnes ayant des problèmes de santé mentale parviennent à éviter de devenir des patients psychiatriques « de carrière » et à ne pas perdre 10 ou 15 ans de leur vie à cause de la psychiatrie.
  J'ai publié le livre en juin 2020 en anglais et en danois au nom de mon Institut pour la liberté scientifique à Copenhague. Les volontaires l'ont trouvé si utile qu'ils l'ont traduit gratuitement ou pour une somme modique en français, portugais et espagnol (voir https://www.scientificfreedom.dk/books/), et il devrait également être traduit en islandais et en grec. En outre, il apparaîtra sous forme de livre imprimé en néerlandais, allemand, italien et suédois.
  Je publierai le livre sur le site Mad in America en anglais, sur le site Mad in Brazil en portugais et sur les sites Mad In America Hispanohablante et No Gracias en espagnol.

La septième section du livre est ici. La liste de références et l'index du livre sont ici.

#psychiatrie #Gøtzsche #psychothérapie

Des ressources concernant le sevrage des médicaments psychiatriques

Voici un ensemble de ressources présentes sur internet, en anglais surtout, (qu'on peut traduire automatiquement avec google translate), mais aussi en français.

ATTENTION: Les médicaments psychiatriques créent des dépendances pharmacologiques. L'arrêt ou la baisse des traitements peuvent donner des symptômes de sevrage, physiques et psychologiques, qui peuvent être sévères. Cela peut être dangereux et conduire au suicide. La compétence pour le sevrage des médicaments psychiatriques est l'addictologie. Ce blog ne donne pas de conseils médicaux et ne peut être tenu responsable en aucune manière.


Des sites:

Informations sur les médicaments psychiatriques, forum, Carole advices, Suisse (en français)
http://psychotropes.info/wordpress/author/carole-advices/

Sevrage des benzodiazépines, antidépresseurs et somnifères - Forum francophone de soutien et d'entraide
http://soutienbenzo.forumgratuit.org/

Des bandes de sevrage des médicaments, proposées par des pharmaciens en Hollande.
https://www.taperingstrip.com/

Blog "Se libérer de la psychiatrie"
https://selibererdelapsychiatrie.wordpress.com/

Le site de Heather Ashton sur les benzodiazépines (UK, mais disponible en français aussi)
https://www.benzo.org.uk/freman/ 

Horowitz, M. A., Jauhar, S., Natesan, S., Murray, R. M., & Taylor, D. (2021). A method for tapering antipsychotic treatment that may minimize the risk of relapse. Schizophrenia Bulletin.
https://academic.oup.com/schizophreniabulletin/advance-article/doi/10.1093/schbul/sbab017/6178746

The Royal College of Psychiatrists (UK). (2020). Stopping antidepressants.
https://www.rcpsych.ac.uk/mental-health/treatments-and-wellbeing/stopping-antidepressants

Council for evidence-based psychiatry (UK)
http://cepuk.org/

Deadly medecines and organized crime: a blog about drugs. (Danemark)
https://www.deadlymedicines.dk/

Inner compass initiative: the withdrawal project (USA)
withdrawal.theinnercompass.org

International Institute for psychiatric drug withdrawal (USA)
iipdw.org

Le blog de Peter Breggin (USA)
https://breggin.com/books/

On trouve des hypnoses de sommeil gratuites sur youtube, et aussi anti-anxiété, anti-douleur, etc.
https://www.youtube.com/results?search_query=hypnose+sommeil


Des livres:

Le Manuel de Sevrage des Psychotropes par Psychotropes.Info & SoutienBenzo, 2018
http://psychotropes.info/wordpress/author/carole-advices/

Peter C. Gotzsche, Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques, 2020
https://www.scientificfreedom.dk/books/  (Gratuit maintenant et aussi sur ce blog en suivant ce lien.)

Joanna Moncrieff, "A straight talking introduction to psychiatric drugs: the truth about how they work and how to come off them." 2009, second edition, revised 2020.

Council for Evidence-based Psychiatry, Guidance for Psychological Therapists Enabling conversations with clients taking or withdrawing from prescribed psychiatric drugs, 2019, revised July 2020.
https://prescribeddrug.info/

Aderhold, Stastny, A Guide to Minimal Use of Neuroleptics: Why and How, 2015
http://psychrights.org/research/digest/nlps/Guide2MinimalUseOfNeurolepticsAderhold-Stastny2015.pdf

Peter Breggin, "Psychiatric Drug Withdrawal", 2013

Will Hall, Guide Icarus et Freedom Center pour décrocher des médicaments psychotropes, 2012 (multilingue, gratuit)
http://willhall.net/comingoffmeds/

British Psychological Society, Understanding psychosis and schizophrenia, 2014, revised 2017
https://www.bps.org.uk/what-psychology/understanding-psychosis-and-schizophrenia


Des conseils psychologiques: 

Voilà les conseils qui sont donnés aux psychothérapeutes pour aider les personnes en sevrage des médicaments en Angleterre. https://prescribeddrug.info/

a. Acceptation / non-résistance: maintenir une attitude de non-résistance est un des points les plus importants pour gérer le sevrage. Cela inclut pour la personne de rester dans les expériences douloureuses en même temps qu'elle en prend conscience, sans lutter contre ni s'efforcer de les arrêter.

b. Pleine conscience (Mindfulness): cela englobe une variété de pratiques qui aident la personne à s'identifier davantage au moment présent, y compris les pensées, les sentiments et les sensations physiques, et cela surtout sans faire de jugement ni opposer de résistance.

c. Auto-soutien positif et auto-conversation: ceci est une technique souvent utilisée en TCC (thérapie cognitivo-comportementale) pour aider la personne à influencer son humeur en développant une conscience de soi et de la façon dont elle se perçoit elle-même, ainsi que son présent et son futur; la personne prend conscience du moment où les schémas de sa pensée commencent à devenir inutilement négatifs.

d. Les exercices de respiration: tels que la respiration diaphragmatique peuvent aider d'une façon générale les personnes en cas d'anxiété ou de panique.

e. Technique de libération émotionnelle (Emotional Freedom Technique ou EFT): c'est une technique d'acupression souvent décrite comme une «acupuncture psychologique» et cela se pratique notamment en tapotant des points méridiens particuliers sur le visage, le corps et les mains.

f. Exercice physique: (si celui-ci est bien toléré et si il est adapté au niveau de forme physique et aux possibilités de la personne. - L'exercice physique peut déclencher une «vague» de réactions chez certaines personnes).

g. Foi: là où existe une foi ou une pratique religieuse, cela peut s'avérer utile pour certaines personnes - par exemple, certaines personnes disent utiliser la prière comme un moyen pour atteindre un état plus tranquille et plein d'espoir.

h. Ancrage ou enracinement (Grounding): ce terme est utilisé pour décrire un fort sentiment de connexion entre l'esprit et le corps, cela inclut le sentiment d'être pleinement présent. Il existe différents exercices qui peuvent développer ce sentiment, cela inclut des exercices de pleine conscience.

i. Distractions saines.

j. Loisirs: faire face à un sevrage intense peut laisser certaines personnes avec le sentiment que tout ce qui était leur vie normale a été perdu, et dans certains cas, c'est perçu comme irrévocable. Pour de nombreuses personnes, il est utile, quand c'est possible, de reprendre les éléments d'une vie plus équilibrée, pourvu que cela soit adapté à leurs possibilités et aux circonstances.

k. Méditation: pour les personnes qui connaissent des réactions de sevrage moins intenses des approches formalisées de méditation peuvent être utiles afin de connaître des périodes de répit.

l. Travail d'autocompassion: c'est parfois inclus dans l'approche de pleine conscience, et cela consiste notamment à passer de l'autocritique à la bonté et à l'indulgence envers soi-même.

m. Sommeil: il est important que les personnes prennent des dispositions raisonnables pour maximiser les chances d'atteindre des niveaux satisfaisants de sommeil et de repos.

n. Tenir un journal: cela peut être utilisé pour suivre les évolutions dans les expériences vécues telles que le sommeil et l'humeur, au fur et à mesure que les doses sont réduites. Cela pourrait aussi inclure la fixation d'objectifs pour le lendemain si la personne trouve cela utile.

o. Visualisation: cela signifie que les personnes se concentrent sur une image de ce qu'elles veulent et la visualisent comme si elle était déjà là.

p. Dédramatiser, dé-catastrophiser: les personnes apprennent à reconnaître quand elles pensent au pire des scénarios, tout en travaillant à rester conscientes de ce qui se passe réellement.


Quelques liens en français:

Sur l'ancrage:
http://guerir-l-angoisse-et-la-depression.fr/lancrage-une-excellente-technique-pour-ceux-qui-pensent-trop/

Sur la méditation de pleine conscience:
https://inspirations-positives.com/meditation-pleine-conscience-christophe-andre/

http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2013-12-26/exercice-initiation-a-la-pleine-conscience-mindfulness


 

dimanche 29 novembre 2020

Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques: 6ème partie.

Note de l’éditeur: Au cours des trois prochains mois, le Collectif Dépsychiatriser publiera une version sérialisée du livre de Peter C. Gøtzsche «Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques». Dans ce blog, il présente le livre. Chaque semaine, une nouvelle section du livre sera publiée, et tous les chapitres seront archivés et disponibles ici.

Comment ce livre peut aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale

Par Peter C. Gøtzsche, professeur, docteur en médecine.

Ce livre aidera les personnes ayant des problèmes de santé mentale à survivre et à reprendre une vie normale. Le grand public estime que les médicaments contre la dépression et la psychose et l’admission dans un service psychiatrique sont plus souvent nuisibles que bénéfiques, et c’est aussi ce que montre la science.
  Malgré cela, la plupart des personnes continue à prendre des médicaments psychiatriques pendant de nombreuses années. C’est principalement parce que celles-ci ont développé une dépendance au médicament.
  Les psychiatres et autres médecins ont rendu des centaines de millions de personnes dépendantes des médicaments psychiatriques et pourtant, ils n’ont pratiquement rien fait pour découvrir comment aider les personnes à quitter les médicaments en toute sécurité, ce qui peut s’avérer très difficile.
  Le livre explique en détail combien les médicaments psychiatriques sont nocifs et informe les personnes sur la manière d’en faire le sevrage de façon sécurisée. Il donne des conseils aussi pour que les personnes ayant des problèmes de santé mentale parviennent à éviter de devenir des patients psychiatriques « de carrière » et à ne pas perdre 10 ou 15 ans de leur vie à cause de la psychiatrie.
  J'ai publié le livre en juin 2020 en anglais et en danois au nom de mon Institut pour la liberté scientifique à Copenhague. Les volontaires l'ont trouvé si utile qu'ils l'ont traduit gratuitement ou pour une somme modique en français, portugais et espagnol (voir https://www.scientificfreedom.dk/books/), et il devrait également être traduit en islandais et en grec. En outre, il apparaîtra sous forme de livre imprimé en néerlandais, allemand, italien et suédois.
  Je publierai le livre sur le site Mad in America en anglais, sur le site Mad in Brazil en portugais et sur les sites Mad In America Hispanohablante et No Gracias en espagnol.

La sixième section du livre est ici. La liste de références et l'index du livre sont ici.

#psychiatrie #Gøtzsche

dimanche 22 novembre 2020

Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques: 5ème partie.

Note de l’éditeur: Au cours des trois prochains mois, le Collectif Dépsychiatriser publiera une version sérialisée du livre de Peter C. Gøtzsche «Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques». Dans ce blog, il présente le livre. Chaque semaine, une nouvelle section du livre sera publiée, et tous les chapitres seront archivés et disponibles ici.

Comment ce livre peut aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale

Par Peter C. Gøtzsche, professeur, docteur en médecine.

Ce livre aidera les personnes ayant des problèmes de santé mentale à survivre et à reprendre une vie normale. Le grand public estime que les médicaments contre la dépression et la psychose et l’admission dans un service psychiatrique sont plus souvent nuisibles que bénéfiques, et c’est aussi ce que montre la science.
  Malgré cela, la plupart des personnes continue à prendre des médicaments psychiatriques pendant de nombreuses années. C’est principalement parce que celles-ci ont développé une dépendance au médicament.
  Les psychiatres et autres médecins ont rendu des centaines de millions de personnes dépendantes des médicaments psychiatriques et pourtant, ils n’ont pratiquement rien fait pour découvrir comment aider les personnes à quitter les médicaments en toute sécurité, ce qui peut s’avérer très difficile.
  Le livre explique en détail combien les médicaments psychiatriques sont nocifs et informe les personnes sur la manière d’en faire le sevrage de façon sécurisée. Il donne des conseils aussi pour que les personnes ayant des problèmes de santé mentale parviennent à éviter de devenir des patients psychiatriques « de carrière » et à ne pas perdre 10 ou 15 ans de leur vie à cause de la psychiatrie.
  J'ai publié le livre en juin 2020 en anglais et en danois au nom de mon Institut pour la liberté scientifique à Copenhague. Les volontaires l'ont trouvé si utile qu'ils l'ont traduit gratuitement ou pour une somme modique en français, portugais et espagnol (voir https://www.scientificfreedom.dk/books/), et il devrait également être traduit en islandais et en grec. En outre, il apparaîtra sous forme de livre imprimé en néerlandais, allemand, italien et suédois.
  Je publierai le livre sur le site Mad in America en anglais, sur le site Mad in Brazil en portugais et sur les sites Mad In America Hispanohablante et No Gracias en espagnol.

La cinquième section du livre est ici. La liste de références et l'index du livre sont ici.

L'auteur parle des produits prescrits contre l'hyperactivité.

#psychiatrie #Gøtzsche #TDAH

lundi 16 novembre 2020

Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques: 4ème partie.

Note de l’éditeur: Au cours des trois prochains mois, le Collectif Dépsychiatriser publiera une version sérialisée du livre de Peter C. Gøtzsche «Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques». Dans ce blog, il présente le livre. Chaque semaine, une nouvelle section du livre sera publiée, et tous les chapitres seront archivés et disponibles ici.

Comment ce livre peut aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale

Par Peter C. Gøtzsche, professeur, docteur en médecine.

Ce livre aidera les personnes ayant des problèmes de santé mentale à survivre et à reprendre une vie normale. Le grand public estime que les médicaments contre la dépression et la psychose et l’admission dans un service psychiatrique sont plus souvent nuisibles que bénéfiques, et c’est aussi ce que montre la science.
  Malgré cela, la plupart des personnes continue à prendre des médicaments psychiatriques pendant de nombreuses années. C’est principalement parce que celles-ci ont développé une dépendance au médicament.
  Les psychiatres et autres médecins ont rendu des centaines de millions de personnes dépendantes des médicaments psychiatriques et pourtant, ils n’ont pratiquement rien fait pour découvrir comment aider les personnes à quitter les médicaments en toute sécurité, ce qui peut s’avérer très difficile.
  Le livre explique en détail combien les médicaments psychiatriques sont nocifs et informe les personnes sur la manière d’en faire le sevrage de façon sécurisée. Il donne des conseils aussi pour que les personnes ayant des problèmes de santé mentale parviennent à éviter de devenir des patients psychiatriques « de carrière » et à ne pas perdre 10 ou 15 ans de leur vie à cause de la psychiatrie.
  J'ai publié le livre en juin 2020 en anglais et en danois au nom de mon Institut pour la liberté scientifique à Copenhague. Les volontaires l'ont trouvé si utile qu'ils l'ont traduit gratuitement ou pour une somme modique en français, portugais et espagnol (voir https://www.scientificfreedom.dk/books/), et il devrait également être traduit en islandais et en grec. En outre, il apparaîtra sous forme de livre imprimé en néerlandais, allemand, italien et suédois.
  Je publierai le livre sur le site Mad in America en anglais, sur le site Mad in Brazil en portugais et sur les sites Mad In America Hispanohablante et No Gracias en espagnol.

La quatrième section du livre est ici. La liste de références et l'index du livre sont ici.

L'auteur évoque maintenant les décès imputables aux neuroleptiques.

#psychiatrie #Gøtzsche #neuroleptiques

lundi 9 novembre 2020

Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques: 3ème partie.

Note de l’éditeur: Au cours des trois prochains mois, le Collectif Dépsychiatriser publiera une version sérialisée du livre de Peter C. Gøtzsche «Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques». Dans ce blog, il présente le livre. Chaque semaine, une nouvelle section du livre sera publiée, et tous les chapitres seront archivés et disponibles ici.

Comment ce livre peut aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale

Par Peter C. Gøtzsche, professeur, docteur en médecine.

Ce livre aidera les personnes ayant des problèmes de santé mentale à survivre et à reprendre une vie normale. Le grand public estime que les médicaments contre la dépression et la psychose et l’admission dans un service psychiatrique sont plus souvent nuisibles que bénéfiques, et c’est aussi ce que montre la science.
  Malgré cela, la plupart des personnes continue à prendre des médicaments psychiatriques pendant de nombreuses années. C’est principalement parce que celles-ci ont développé une dépendance au médicament.
  Les psychiatres et autres médecins ont rendu des centaines de millions de personnes dépendantes des médicaments psychiatriques et pourtant, ils n’ont pratiquement rien fait pour découvrir comment aider les personnes à quitter les médicaments en toute sécurité, ce qui peut s’avérer très difficile.
  Le livre explique en détail combien les médicaments psychiatriques sont nocifs et informe les personnes sur la manière d’en faire le sevrage de façon sécurisée. Il donne des conseils aussi pour que les personnes ayant des problèmes de santé mentale parviennent à éviter de devenir des patients psychiatriques « de carrière » et à ne pas perdre 10 ou 15 ans de leur vie à cause de la psychiatrie.
  J'ai publié le livre en juin 2020 en anglais et en danois au nom de mon Institut pour la liberté scientifique à Copenhague. Les volontaires l'ont trouvé si utile qu'ils l'ont traduit gratuitement ou pour une somme modique en français, portugais et espagnol (voir https://www.scientificfreedom.dk/books/), et il devrait également être traduit en islandais et en grec. En outre, il apparaîtra sous forme de livre imprimé en néerlandais, allemand, italien et suédois.
  Je publierai le livre sur le site Mad in America en anglais, sur le site Mad in Brazil en portugais et sur les sites Mad In America Hispanohablante et No Gracias en espagnol.

La troisième section du livre est ici. La liste de références et l'index du livre sont ici.

Après nous avoir mis en garde vis à vis des diagnostics psychiatriques, l'auteur nous parle des médicaments.

#psychiatrie #médicaments #Gøtzsche

mardi 3 novembre 2020

Protégeons nos enfants des neuroleptiques

 Pas de neuroleptiques dits antipsychotiques aux enfants.



En France, aujourd'hui, certains pédopsychiatres prescrivent des neuroleptiques comme le risperidone à des enfants de 5 ans, voire 4 ans, pour des motifs comme les "troubles oppositionnels", ou encore pour "prévenir" une supposée "schizophrénie de l'enfant."

Cette étude explique que le risperidone donne des dyskinésies tardives et que c'est imprévisible.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5330001/

Cette étude montre que le risperidone empêche l'expression orale.


Cet article montre que le risperidone donne des gynécomasties.

http://journals.lww.com/psychopharmacology/Citation/publishahead/Risperidone_Use_and_Risk_for_Gynecomastia_in_Men_.99394.aspx

Cette étude montre que la prise chronique de neuroleptiques sur des années rétrécit le cerveau en rapport avec la dose administrée:

dx.doi.org/10.1001/archgenpsychiatry.2010.199


En pédiatrie, jamais de produits dangereux sans preuve biologique d'absolue nécessité.

Nous demandons l'interdiction absolue des neuroleptiques en pédopsychiatrie. Leur utilisation n'est pas justifiée.


Mise à jour 26/11/2020

La HAS contactée se dérobe et m'explique que ce n'est pas de sa compétence mais de celle de l'ANSM, et me renvoie à l'AMM du risperidone en mettant en gras les expressions utilisées de ce paragraphe:

« RISPERDAL est indiqué dans le traitement symptomatique de courte durée (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante dans le trouble des conduites chez les enfants à partir de 5 ans et les adolescents présentant un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne ou un retard mental diagnostiqués conformément aux critères du DSM-IV, chez lesquels la sévérité des comportements agressifs ou d'autres comportements perturbateurs nécessitent un traitement pharmacologique. Le traitement pharmacologique doit faire partie intégrante d'un programme de traitement plus large, incluant des mesures psychosociales et éducatives. Il est recommandé que la rispéridone soit prescrite par un spécialiste en neurologie de l'enfant et en psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent ou un médecin très familier du traitement du trouble des conduites de l'enfant et de l'adolescent. »

Ma réponse à l'ANSM / HAS:

Objet: demande de retrait de l'AMM du Risperdone à des enfants de 5 ans.

Merci de votre réponse, mais cela ne répond pas à notre demande.
Nous considérons que cette AMM n'est pas justifiée, qu'elle nuit gravement à la santé des enfants, qu'elle est discriminatoire, et qu'elle sert les intérêts des fabricants de neuroleptiques en banalisant une classe de produits très dangereux. Nous demandons son retrait immédiat.

Sur quelle preuve vous basez-vous pour affirmer qu'un produit lourd comme un neuroleptique puisse apporter un quelconque bénéfice de court et de long terme sur la santé globale de l'enfant, par rapport à une approche basée sur les droits de l'enfant et la psychologie?

Sur quelle preuve vous basez-vous pour affirmer qu'un produit sédatif lourd comme un neuroleptique puisse avoir un quelconque bénéfice de court et de long terme sur la santé globale de l'enfant, par rapport à un sédatif léger et moins dangereux?

Réalisez-vous qu'un enfant n'a pas d'autre moyen d'expression que de manifester de l'agressivité dans un environnement qui ne dialogue pas? Pourquoi encourager cette médicalisation chimique du non-dialogue, quand il serait approprié d'entreprendre une simple approche d'écoute, de recherche de ce qui ne va pas, de respect des droits de l'enfant, en particulier le consulter pour toute question le concernant?

Réalisez-vous que l'enfant subit un traumatisme avec cette prescription forcée: cela va le stigmatiser vis à vis des autres et de lui-même. il vivra cela comme une sanction, une punition, peut-être même une torture (par akathisie), et certainement une menace future, vis à vis de toute vélleité d'expression. Le conflit initial ne sera pas résolu, mais enfoui en lui-même. Par la suite, il se considérera défectueux, et recherchera une solution chimique de dépendance face à ses propres difficultés.

Quelles sont les conséquences d'une telle AMM ?
Les médecins se disent: c'est autorisé pour des enfants de 5 ans, donc ce produit est parfaitement anodin et sans danger. Une terrible contre-vérité car les neuroleptiques tuent, mutilent les personnes, et réduisent leur espérance de vie.
Une fois le produit prescrit, pensez-vous que ce sera arrêté à 6 semaines? Non, ce genre de produit est renouvelé parce qu'un médecin ne veut pas avoir à gérer des difficultés lorsque les émotions ne seront plus inhibées par le produit, ou encore avoir un sevrage compliqué à réaliser, et peut-être des syndromes de sevrages éventuels qui sont non seulement physiques, mais aussi émotionnels, psychologiques.

Quelles sont les conséquences de la validation de ce concept de "troubles des conduites" ?
Vous savez peut-être que les diagnostics en psychiatrie ne sont pas des enquêtes biologiques causales, mais des étiquettes à géométrie variable de la demande symptomatique. Vous le savez peut-être, mais le public ne le sait pas, les parents ne le savent pas, l'enfant ne le sait pas, et pas mal de médecins finissent par l'oublier. Vous n'avez pas rendu service à l'enfant, mais vous l'avez stigmatisé, au yeux de tous et de lui-même, probablement pour sa vie entière.

Au nom de quoi cette AMM discrimine-t-elle les enfants moins intelligents au départ? N'est-ce pas important si on endommage leur système nerveux?



#risperidone #pédopsychiatrie #maltraitance #discrimination #France

Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques: 2nde partie.

Note de l’éditeur: Au cours des trois prochains mois, le Collectif Dépsychiatriser publiera une version sérialisée du livre de Peter C. Gøtzsche «Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques». Dans ce blog, il présente le livre. Chaque semaine, une nouvelle section du livre sera publiée, et tous les chapitres seront archivés et disponibles ici.

Comment ce livre peut aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale

Par Peter C. Gøtzsche, professeur, docteur en médecine.

Ce livre aidera les personnes ayant des problèmes de santé mentale à survivre et à reprendre une vie normale. Le grand public estime que les médicaments contre la dépression et la psychose et l’admission dans un service psychiatrique sont plus souvent nuisibles que bénéfiques, et c’est aussi ce que montre la science.
  Malgré cela, la plupart des personnes continue à prendre des médicaments psychiatriques pendant de nombreuses années. C’est principalement parce que celles-ci ont développé une dépendance au médicament.
  Les psychiatres et autres médecins ont rendu des centaines de millions de personnes dépendantes des médicaments psychiatriques et pourtant, ils n’ont pratiquement rien fait pour découvrir comment aider les personnes à quitter les médicaments en toute sécurité, ce qui peut s’avérer très difficile.
  Le livre explique en détail combien les médicaments psychiatriques sont nocifs et informe les personnes sur la manière d’en faire le sevrage de façon sécurisée. Il donne des conseils aussi pour que les personnes ayant des problèmes de santé mentale parviennent à éviter de devenir des patients psychiatriques « de carrière » et à ne pas perdre 10 ou 15 ans de leur vie à cause de la psychiatrie.
  J'ai publié le livre en juin 2020 en anglais et en danois au nom de mon Institut pour la liberté scientifique à Copenhague. Les volontaires l'ont trouvé si utile qu'ils l'ont traduit gratuitement ou pour une somme modique en français, portugais et espagnol (voir https://www.scientificfreedom.dk/books/), et il devrait également être traduit en islandais et en grec. En outre, il apparaîtra sous forme de livre imprimé en néerlandais, allemand, italien et suédois.
  Je publierai le livre sur le site Mad in America en anglais, sur le site Mad in Brazil en portugais et sur les sites Mad In America Hispanohablante et No Gracias en espagnol.

La deuxième section du livre est ici. La liste de références et l'index du livre sont ici.

#psychiatrie #sevrage #Gøtzsche

dimanche 1 novembre 2020

Faut-il taper sur l'ordinateur ? par Luc

 Je vous invite à réfléchir sur l'analogie entre psyché et logiciel:

Quand l'ordinateur ne vous donne pas satisfaction, faut-il taper sur la machine?

Non, car:
- L'environnement peut être défectueux: panne de modem, défaut d'alimentation.
- La machine peut être en panne, en surchauffe, saturée, altérée au niveau de ces composants.
- Le logiciel peut avoir un virus, n'être pas à jour, contenir des bugs, ne pas convenir aux besoins.
- L'utilisateur ne sait peut-être pas s'en servir.
- L'information présentée peut être erronée, mais c'est la source qui est erronée.
- L'information présentée peut être correcte, mais elle ne convient pas.

 


Et si la psyché était comparable à un logiciel?

Un logiciel est-il fait de semiconducteurs et de fils de cuivre?
Non, un logiciel est une information qui instancie des objets et des processus permettant aux machines de communiquer.

La psyché est-elle faite de neurones et d'axones?
Non, la psyché est notre personnalité qui instancie l'état de veille, la conscience, l'empathie, le sens moral, les émotions, et les autres sens nous permettant de communiquer avec notre environnement.

Si le logiciel ne me donne pas satisfaction, vais-je taper sur la machine?
Non, je le mets à jour et j'apprends à m'en servir.

Si la psyché ne me donne pas satisfaction, vais-je m'en prendre au cerveau et altérer son fonctionnement par des procédés pharmacologiques ou par des chocs électriques?
Non, j'entreprends une psychothérapie, et j'épanouis tout mon potentiel.

Références:

Rescorla, Michael, "The Computational Theory of Mind", The Stanford Encyclopedia of Philosophy (Fall 2020 Edition), Edward N. Zalta (ed.)
https://plato.stanford.edu/entries/computational-mind/

                 

mardi 27 octobre 2020

Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques: première partie.

Note de l’éditeur:

  Au cours des trois prochains mois, le Collectif Dépsychiatriser publiera une version sérialisée du livre de Peter C. Gøtzsche «Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques». Dans ce blog, il présente le livre. Chaque semaine, une nouvelle section du livre sera publiée, et tous les chapitres seront archivés et disponibles ici.

Comment ce livre peut aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale

1. Par Peter C. Gøtzsche, professeur, docteur en médecine.

Ce livre aidera les personnes ayant des problèmes de santé mentale à survivre et à reprendre une vie normale. Le grand public estime que les médicaments contre la dépression et la psychose et l’admission dans un service psychiatrique sont plus souvent nuisibles que bénéfiques, et c’est aussi ce que montre la science.
  Malgré cela, la plupart des personnes continue à prendre des médicaments psychiatriques pendant de nombreuses années. C’est principalement parce que celles-ci ont développé une dépendance au médicament.
  Les psychiatres et autres médecins ont rendu des centaines de millions de personnes dépendantes des médicaments psychiatriques et pourtant, ils n’ont pratiquement rien fait pour découvrir comment aider les personnes à quitter les médicaments en toute sécurité, ce qui peut s’avérer très difficile.
  Le livre explique en détail combien les médicaments psychiatriques sont nocifs et informe les personnes sur la manière d’en faire le sevrage de façon sécurisée. Il donne des conseils aussi pour que les personnes ayant des problèmes de santé mentale parviennent à éviter de devenir des patients psychiatriques « de carrière » et à ne pas perdre 10 ou 15 ans de leur vie à cause de la psychiatrie.
  J'ai publié le livre en juin 2020 en anglais et en danois au nom de mon Institut pour la liberté scientifique à Copenhague. Les volontaires l'ont trouvé si utile qu'ils l'ont traduit gratuitement ou pour une somme modique en français, portugais et espagnol (voir https://www.scientificfreedom.dk/books/), et il devrait également être traduit en islandais et en grec. En outre, il apparaîtra sous forme de livre imprimé en néerlandais, allemand, italien et suédois.
  Je publierai le livre sur le site Mad in America en anglais, sur le site Mad in Brazil en portugais et sur les sites Mad In America Hispanohablante et No Gracias en espagnol.

La première section du livre est ici. La liste de références et l'index du livre sont ici.

On en parle aussi:

- Lien psycom:
http://www.psycom.org/Actualites/Vues-d-ailleurs/Danemark-Kit-de-survie-en-sante-mentale-et-de-sevrage-des-medicaments-psychiatriques

#psychiatrie #sevrage #Gøtzsche

mercredi 14 octobre 2020

Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques

Le dernier livre de Peter Gøtzsche est disponible en français.
On peut le commander en suivant le lien:

https://www.scientificfreedom.dk/books/

Kit de survie en santé mentale et sevrage
des médicaments psychiatriques

Ce livre aidera les personnes ayant des problèmes de santé mentale à survivre et à reprendre une vie normale. Le grand public estime que les médicaments contre la dépression et la psychose et l’admission dans un service psychiatrique sont plus souvent nuisibles que bénéfiques, et c’est aussi ce que montre la science. Malgré cela, la plupart des personnes continue à prendre des médicaments psychiatriques pendant de nombreuses années. C’est principalement parce que celles-ci ont développé une dépendance au médicament. Les psychiatres et autres médecins ont rendu des centaines de millions de personnes dépendantes des médicaments psychiatriques et pourtant, ils n’ont pratiquement rien fait pour découvrir comment aider les personnes à quitter les médicaments en toute sécurité, ce qui peut s’avérer très difficile. Le livre explique en détail combien les médicaments psychiatriques sont nocifs et informe les personnes sur la manière d’en faire le sevrage de façon sécurisée. Il donne des conseils aussi pour que les personnes ayant des problèmes de santé mentale parviennent à éviter de devenir des patients psychiatriques « de carrière » et à ne pas perdre 10 ou 15 ans de leur vie à cause de la psychiatrie.

 

Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques

 

On en parle aussi:

- Lien psycom:
http://www.psycom.org/Actualites/Vues-d-ailleurs/Danemark-Kit-de-survie-en-sante-mentale-et-de-sevrage-des-medicaments-psychiatriques

#psychiatrie #sevrage #Gøtzsche

lundi 13 juillet 2020

Une analyse du système de soins en psychiatrie, par Danièle Prost

Ce système de santé qui coûte extrêmement cher à l’état est pourri jusqu'à l'os, et particulièrement, le domaine de la psychiatrie.

Des associations, des professionnels de santé dont quelques pédopsychiatres, des psychiatres et des psychologues, des journalistes, etc. tentent d'alerter depuis des décennies sur cette terrible situation.

Tout ça pourquoi ? Parce que l’on profite des personnes en souffrance de la psyché, c’est le business de la tristesse. Les patients ou leurs proches qui se sentent lésés ne pourront que rarement obtenir justice car il leur faut des certificats médicaux et ils n’en obtiendront quasiment jamais.

La grande majorité des patients subissent des pratiques de contention chimique, avec des conséquences désastreuses sur leur cerveau, et des méthodes de contention physique, sans justification valable. Ils souffrent de stigmatisation, vu que, entre autres, le fait de prendre des psychotropes se voit souvent sur le visage, surtout dans leur regard, et dans leur attitude, ils marchent parfois au ralenti, la bouche béante.

Bourrés de médicaments, on leur fait un lavage de cerveau ou bien on les réveille d’un sommeil profond pour leur faire signer des demandes de tutelles ou de curatelle. Les plus faibles, les personnes âgées sont les plus touchés par ce genre de pratiques inacceptables.

Ils peuvent rester dans les hôpitaux pendant des semaines, des mois, des années, à vie. On leur fait croire souvent que leur maladie est irréversible alors que peut-être elle ne l’est pas.

On fait faire des activités (sorties, sport, activités thérapeutiques, de soins bien-être etc.)  dans les CMP et dans les hôpitaux au patients dit “stabilisés” pour, il semble évident, les amadouer et les récompenser d’accepter d'être drogués sur ordonnance et de supporter les effets secondaires de leur traitement qui sont parfois irréversibles, voire mortels. Alors ils ont trouvé la parade, par exemple, en prescrivant encore  d’autre médicaments, les correcteurs d’effets secondaires qui ne les corrigent pas tous, loin de là.

C’est pareil pour l’AAH, qui, pour les “handicapés mentaux”, s'apparente à une indemnisation pour accepter d’être cobaye, pour des médicaments qui sont souvent mis sur le marché sur la base d'études  biaisées, orientées au maximum sur les bénéfices et non sur les risques, et dont les effets se constatent après des années sur les ”patients clients”, d'où les nombreux scandales.  

Quand ils sont hospitalisés sous contrainte; parfois à cause de dénonciations sans preuves, rédigées pour les faire soumettre, ils sont tellement cachetonnés qu'ils n'arrivent pas à s'exprimer correctement devant le juge des libertés.

Ils doivent suivre un protocole de soins, dont la médication psychotrope, qui peut, certes, calmer certains de leurs symptômes dans un premier temps, mais contribue, bien souvent et rapidement, à une détérioration de leur santé mentale plutôt qu'une amélioration. D’autant plus qu'on leur prescrit trop rapidement une ordonnance sans même chercher à analyser avec eux, les causes de leurs souffrances et à en trouver des solutions. Ils sont traités de façon déshumanisante et de ce fait condamnés à souffrir.

Ils sont catalogués, porteurs d'une maladie qui, quasiment, ne relève que d'un manuel de diagnostic psychiatrique très controversé car, entre autre, il est accusé d’avoir des liens avec les vendeurs de médicaments et réputé fait par des scientifiques, qui n’ont quasiment même pas fait de recherches scientifiques sur les causes organiques aux souffrances psychiques

L'usage massive des psychotropes fait que leur taux de mortalité est élevée. La cause dite de la mort dans les hôpitaux psychiatriques est souvent la fausse-route, mais alors, le fait d'avaler de travers est-il spécifiquement lié à la maladie mentale ?

Ils sont quasiment toujours considérés comme incapables, dépendants des autres car ils sont lourdement assistés et quasiment pas orientés vers la rémission et l'autonomie.

L'organisation des soins en psychiatrie fait que l'on répond trop souvent à la souffrance en attachant et en médicalisant lourdement et parfois sur de longues périodes, ce qui contribue à aggraver les souffrances de la psyché. Imaginez vous, rien que le sentiment, d’angoisse qui émane de telles pratiques.

La priorité n'est pas axée sur l'intérêt des patients, mais basée sur une politique de sécurité et du rendement.

Les causes de pathologies sous-jacentes aux "troubles" sont rarement recherchées sauf en cas de traumatisme avéré (comme un trauma crânien) sauf si le patient, dans le cas où ses "troubles" le lui permettent, ou l'un de ses proches, a la présence d'esprit de faire des recherches pour demander des examens complémentaires. Sinon, ils restent dans l'ignorance, leurs plaintes, leurs symptômes sont considérés en priorités comme psychosomatiques (même si cela existe aussi) surtout si l’on considère que les "troubles" sont “d'origine héréditaire”. Et ils demeurent dans des souffrances qui auraient peut-être pu être épargnées.

Bien sûr que que la complexité du corps humain fera toujours que les médecins ne pourront jamais tout trouver et qu'ils ne sont pas des magiciens.

Que la gestion de la souffrance de la psyché est quelque chose d'extrêmement compliqué et qu'on a besoin de spécialistes de la santé mentale.

Les psychotropes sont aussi prescrits aux enfants, dès l'âge de trois ans, alors que pourtant de nombreuses voix s'élèvent pour alerter sur leurs possibles effets néfastes et à vie dans leurs petits cerveaux en pleine croissance. Ils les empêchent, comme pour les adultes, de s’exprimer librement et d’apprendre à gérer leurs pensées, leurs émotions, leurs sentiments eux mêmes.

On menace parfois les parents du placement de leurs enfants s’ils refusent la médication psychotrope pour eux-mêmes ou pour leurs enfants.

Ce système en matière de santé mentale fait que sans cesse les personnels des services de l’état tentent d'orienter la population pour le moindre problème, vers des psychologues, et ceux-ci, principalement ceux des CMP et des hôpitaux publics, certes écoutent les récits des patients mais ne les motivent pas beaucoup psychologiquement pour qu'ils aillent mieux dans la durée. Ils prennent des notes qui serviront souvent à détecter, avec le psychiatre, une maladie mentale.

Leurs solutions, en de nombreux cas, est d'orienter les patients vers celui-ci, avec des tentatives de persuasions (comme la gentillesse), de harcèlement psychologique ou de chantage (comme par exemple en refusant de continuer la thérapie si le patient ne souhaite pas prendre des psychotropes même s’il trouve que ceux-ci ne l’aident pas).

Ils sont toujours d'accord avec l'avis du psychiatre, tentent, avec lui de faire un lavage de cerveau au patient pour lui faire accepter leur protocole de soins. Si ce dernier n'est pas du tout d'accord, ils lui imposent le fait qu'il a des problèmes psychologiques, qu'il est malade mental et qu'il le nie.

Tous les personnels des services de l’état sont  quasiment toujours d’accord avec l’avis des psychiatres et des psychologues ce qui les amène à la pratique de la maltraitance institutionnelle envers les personnes en souffrance physique.

Les juges sont toujours d'accord avec l'avis des expertises psychiatriques.

Bien sûr qu'ils ne sont pas experts en santé mentale et qu'ils ont besoin d'un avis. Mais la plupart des ces expertises relève de la manipulation car elles expliquent aux uns les "troubles" psychologiques des autres, et en se basant sur leurs comportements et l’avis d’autres psychiatres sans prendre en compte des facteurs psychosociaux, culturels ou organiques.

On dirait une secte, car les personnes n'ont pas leur mots à dire sur leurs propres pensées, leurs émotions, leurs sentiments, ce qui pourrait déterminer de quoi ils souffrent réellement.

Même si les gouvernements consécutifs ont pris quelques mesures, la devise "liberté, égalité, fraternité" n'est pas appliquée dans ce domaine.

Vous justifiez que cette situation est due au manque de moyens financiers des services de santé, de la surcharge de travail des soignants. Je vous réponds que si on l'on arrêtait de vouloir sur-diagnostiquer en psychiatrisant tout et de soigner tout le monde de la même façon, cela ferait des économies et il y aurait moins de patients.

Vous justifiez l'utilisation massive des psychotropes et les pratiques de contention physique en mettant en avant les cas, certes pénibles pour les soignants, de "malades psychiques" difficiles et/ou violents.

Je vous réponds qu'on ne soigne pas tout le monde de la même façon et que certaines des drogues qu'on leur impose peuvent peut-être les calmer dans un premier temps, mais que dans la durée elles les empirent.

Vous allez prétendre que je ne suis pas un médecin bourré de diplômes, une savante qui a eu un prix Nobel, une réalisatrice avec un Oscar, une observatrice mandatée par l’état, que je n'ai pas eu la légion d'honneur, donc que je ne possède pas suffisamment de savoir pour que mon analyse du système de soins dans ce pays, la France, ne reflète pas la réalité.

Déjà je ne suis pas un dictateur, j’accepte que les autres ne soient pas d’accord avec mon analyse de ce système de soins en matière de psychiatrie. C'est selon moi, ce système psychiatrique qui est une dictature, et je vous réponds qu'elle est basée sur les témoignages que j'ai pu lire ou entendre, sur ma propre expérience, sur tout ce que j'ai vu et subi dans l'enfer de la psychiatrie.

Je sais de quoi je parle, j’ai toujours été suivie par des pédopsychiatres, des psychiatres et des psychologues. J’ai fait tous les services de la psychiatrie conventionnelle, foyers spécialisées, CMP et hôpitaux, depuis petite.

J’ai d’abord eu, depuis l’enfance, une pathologie organique avec "troubles" psychiques, et qui n'a été détectée que très tardivement à l'âge adulte, mais qui aurait pu facilement l'être avant.

Après j’ai gravement souffert du retard de diagnostic de celle-ci mais on a préféré considérer que c'était moi la malade mentale et que je devais me faire soigner plutôt que d’admettre que c’est ce système psychiatrisé qui est malade et qui doit se faire soigner.

J'y ai perdu presque la moitié de ma vie et encore si je meurs très vieille.

Je m'en suis sortie, non pas grâce à la "science" psychiatrique, mais en cherchant des solutions à mes problèmes de souffrance de la psyché, notamment grâce à internet, car heureusement qu'on a encore la liberté d'expression dans ce pays par ce biais là; et je les ai trouvées.

Je peux vous certifier qu'il y a des personnes bien plus compétentes que les "professionnels" en santé psychique. Que j'ai toute ma tête, que vos psycho-drogues m’ont plus enfoncée qu’aidée et même que tous mes problèmes de santé se sont arrangés.

Car j'ai fini par moi-même comprendre les mécanismes physiologiques que cette "science" n'avait jamais pu trouver. Et j'ai cessé d'être manipulée par ce système psychiatrisé.

Et mes derniers mots seront que, je pense que si vous continuez à ne pas prendre de mesure concrète pour que cette situation cesse et que justice soit faite pour les victimes de la psychiatrie c'est que, je pense:

Premièrement que vous êtes contrôlés par une organisation mondiale, qui est elle même contrôlée pour la santé mentale par une célèbre association de psychiatrie, les rédacteurs de ce manuel controversé.

Deuxièmement, c'est parce certains d’entre vous magouillent avec d’autres.

Troisièmement, c'est parce que cette situation engendre des emplois et que vous avez peur que les chiffres du chômage augmentent sous votre mandat.

Sur ce dernier point, je pense que les emplois pourraient être maintenus, si l’on procéde autrement en matière de santé mentale. D’autres, principalement les pays scandinaves de l'union européenne fonctionnent autrement dans ce domaine avec une meilleure qualité de soins et il n’ont pas forcément des taux de chômage plus élevés que le nôtre.