tag:blogger.com,1999:blog-60964212068665629602024-03-14T10:11:10.212+01:00Collectif Arrêt des traitements forcésAbolition des hospitalisations et des traitements forcés conformément à la CDPH ONU.
#absoluteprohibition #crpdnow
droits de l'homme, CDPH,
santé mentale, psychiatrie, big pharma, camisole chimique, lobotomie chimique, ECT, non-consentement, maladies iatrogènes, dépendances, akathisie, dyskinésies, sevrage, handicap, tutelle, contention, isolement, torture, réparations.
usagers et survivants de la psychiatrie
FranceDepsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.comBlogger204125tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-17328058779517527442024-03-13T21:13:00.008+01:002024-03-14T10:10:38.389+01:00Selon Peter Gotzsche, la prescription de médicaments psychiatriques aux enfants est un crime contre l'humanité<p>Peter Gotzsche est professeur de médecine interne au Danemark.<br /></p><p style="text-align: left;">Pour lui, la prescription de médicaments psychiatriques aux enfants est un crime contre l'humanité.<br /><br />Voilà une traduction de sa vidéo pour les auteurs du film "Medicating normal".<br /><br />- Les jeunes cerveaux en développement, on ne leur donnerait ni alcool, ni cocaïne, ni drogue illicite: les parents ne feraient pas cela.<br /></p><p style="text-align: justify;">Alors au nom de quoi leur donne-t-on des médicaments psychiatriques? A combien d'enfants fait-on cela?<br />Certains médicaments pour le TDAH, ce sont des amphétamines. Si vous avez une prescription pour cela, tout va bien. Si vous l'achetez dans la rue, c'est illégal. Cela n'a pas de sens.<br /></p><p style="text-align: justify;">Les médicaments psychiatriques sont généralement nocifs pour le cerveau des enfants.<br />Et les bénéfices sont en réalité, tout à fait douteux.<br />Si vous me demandez mon avis, on ne devrait pas donner de médicaments psychiatriques aux enfants: cela empire les choses quand nous faisons cela. Cela irait mieux si nous ne les traitions pas.<br /></p><p style="text-align: justify;">Quand nous donnons ces médicaments à un grand nombre d'enfants, nous faisons du mal aux enfants à une échelle énorme. <br /></p><p style="text-align: justify;">Et ce qui est triste, quand ces enfants ressentent les effets indésirables des médicaments, ils peuvent recevoir un autre diagnostic, et d'autres médicaments. Typiquement, on leur dit que, maintenant, ils ont un trouble bipolaire. Et le psychiatre dira aux parents: "Oh, c'est une bonne chose que la Ritaline ait révélé un trouble bipolaire qui n'était pas apparent. Nous n'aurions pas détecté cela sans ce médicament." <br /><br />Vraiment, une telle pratique, c'est horrible.<br /></p><p style="text-align: justify;">Si un patient qui est sans logis se présente et qu'il est en crise de psychose à cause de la consommation, par exemple, de cocaïne, de LSD, de cannabis, vous ne lui dites pas: "Oh, c'est super que vous ayez pris ce cannabis, parce que maintenant je sais que vous êtes schizophrène." On ne fait pas cela. On ne fait pas ce diagnostic. On attend quelques jours que la personne ne soit plus sous l'influence du produit pour voir si elle reprend ses esprits. <br /></p><p style="text-align: justify;">Cela devrait être illégal de poser un diagnostic psychiatrique supplémentaire chez une personne dont le cerveau est déjà sous l'influence d'un produit comme l'alcool, le LSD, une amphétamine, ou un médicament psychiatrique, quelqu'il soit. <br /></p><p style="text-align: justify;">On ne doit pas faire cela.<br /></p><p style="text-align: left;"><b>Liens:</b><br /><br />La vidéo de Peter Gotzsche pour "medicating normal" (en anglais): <br /><a href="https://youtu.be/LQx4waMijd8" rel="nofollow" target="_blank">https://youtu.be/LQx4waMijd8</a><br /></p><p style="text-align: justify;">Etude HCFEA, France: la prévalence de consommation en population pédiatrique entre 2010 et 2021 a augmenté de 35 % pour les hypnotiques et les anxiolytiques ; de 179 % pour les antidépresseurs, de 114 % pour les antipsychotiques ; et de 148 % pour les psychostimulants.<br /><a href="https://www.hcfea.fr/IMG/pdf/la_hcfea_sme_synthesecourte.pdf" rel="nofollow" target="_blank">https://www.hcfea.fr/IMG/pdf/la_hcfea_sme_synthesecourte.pdf</a><br /><br />Et aussi pour aller plus loin, voilà le site de l'institut pour la liberté scientifique créé par Peter Gotzsche (en anglais).<br /><a href="https://www.scientificfreedom.dk/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.scientificfreedom.dk/</a><br /><br /><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwEHFgtRvQpVeWKWVpw9kj6O__5O6iSi4Mft0FytThyaAol93cw-zsDrhbdn5JV_F-VhaukcPfV3NdZMvicX6K9rc5TNxEFxZCOL5-BxVrxopi9-1U8z8jziUTWmx5PIjTRZVzxQtSmg10iaYpciKdNd2BFuCL0pkIcmWfXI58BJJf2vxrG2rP6LaN4JwI/s324/have_you_drugged_your_kid_today_t_shirt-r80b2f510bc93433d97d16a31e64ee147_k2gml_324.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="324" data-original-width="324" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwEHFgtRvQpVeWKWVpw9kj6O__5O6iSi4Mft0FytThyaAol93cw-zsDrhbdn5JV_F-VhaukcPfV3NdZMvicX6K9rc5TNxEFxZCOL5-BxVrxopi9-1U8z8jziUTWmx5PIjTRZVzxQtSmg10iaYpciKdNd2BFuCL0pkIcmWfXI58BJJf2vxrG2rP6LaN4JwI/s320/have_you_drugged_your_kid_today_t_shirt-r80b2f510bc93433d97d16a31e64ee147_k2gml_324.jpg" width="320" /></a></div><br />Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-56661314958647545442023-12-03T10:48:00.003+01:002023-12-03T11:50:34.431+01:00La coercition psychiatrique en France, intervention devant le VIe congrès de l'association italienne radicale « Droits à la folie »<div style="text-align: justify;">Du 1 au 3 décembre 2023, s'est tenu le VIe congrès de l'association italienne radicale « Droits à la folie » (<a href="https://dirittiallafollia.it/" rel="nofollow" target="_blank">Diritti alla Folia</a>), à Rome.<br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">L'intervention du Collectif "Arrêt des Traitements Forcés" a porté sur la coercition psychiatrique en France. Le lien est sur Facebook, l'intervention est en 29:54 (en anglais). <a href="https://fb.watch/oHCx0BMbAJ/" rel="nofollow" target="_blank">https://fb.watch/oHCx0BMbAJ/<br /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">La journée était riche des présentations d'Olga Kalina, Présidente d'<a href="https://enusp.org/" rel="nofollow" target="_blank">ENUSP</a>, sur la mise en œuvre de la <a href="https://www.ohchr.org/FR/ProfessionalInterest/Pages/ConventionRightsPersonsWithDisabilities.aspx" rel="nofollow" target="_blank">Convention CDPH</a> au niveau européen, et d'Annemarie Arnold, qui a parlé depuis l'Allemagne de son vécu de la coercition en poésie. <br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans une deuxième partie consacrée aux Directives sur la désinstitutionalisation (<a href="https://www.ohchr.org/en/documents/legal-standards-and-guidelines/crpdc5-guidelines-deinstitutionalization-including" rel="nofollow" target="_blank">CRPD/C/5</a>), Amalia Gamio, vice-présidente du Comité des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, coprésidente du groupe de travail sur la désinstitutionnalisation, nous a présenté ce document et comment l'utiliser. Puis, Tina Minkowitz, Présidente du Centre pour les droits humains des usagers et survivants de la psychiatrie (<a href="http://www.chrusp.org/" rel="nofollow" target="_blank">CHRUSP</a>), à parlé des Directives dans la perspective de la justice réparatrice. Dorothy Gould, fondatrice de "Liberation", Royaume-Uni à distance, a décrit sa perception des éléments clés de ces Directives.<br /></div><div><br /> <br /><br /><b>Présentation</b> de Luc Thibaud (version française).<br /><br /></div><div style="text-align: justify;">Je suis un ex-usager de la psychiatrie. J'ai créé le Collectif francophone « Arrêt traitements forcés » en 2013. Le Collectif a rejoint la Campagne du CHRUSP pour l'interdiction absolue de l'internement et des traitements forcés en 2016. Le Collectif a soumis plusieurs rapports concernant la France au Comité ONU de la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées (CDPH) et au Comité de la Convention sur les Droits de l'Enfant (CDE).<br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Je souhaite parler de la coercition psychiatrique en France. Mais d’abord, comment définir la coercition psychiatrique ?<br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">La psychiatrie revendique l'utilisation des dispositifs du corps médical pour aborder les questions psychosociales. Ce sont le diagnostic, les traitements, les indications, le pronostic, la prévention. La psychiatrie opère dans le cadre juridique de la médecine, et cela inclut le contrat liant un médecin, son patient et le système d'assurance, et cela peut impliquer des politiques communautaires. Dans de nombreux pays, la psychiatrie revendique des pouvoirs d'expertise judiciaire et de recours à la force, voire le droit de prendre des mesures de dépistage et de prévention. Dans plusieurs pays, les dossiers psychiatriques peuvent être utilisés de la même manière que les casiers judiciaires.<br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">En tant que telle, la psychiatrie pourrait être considérée comme une médicalisation des demandes psychosociales. Les sociologues ont publié sur la médicalisation. Cependant, dans son livre de 2007, « La médicalisation de la société » [1], Peter Conrad s'est abstenu de faire le tri entre ce qui est médicalement pertinent et ce qui ne l'est pas. Toute plainte adressée à un médecin comporte deux éléments : d'abord, une personne désignée est censée être à l'origine du problème. C’est tout à fait erroné lorsqu’il y a un conflit entre différentes parties et que ce conflit se trouve occulté par l’instrumentalisation de la médecine contre l’une des parties impliquées. Deuxièmement, cette personne est supposée souffrir d’un trouble médicalement pertinent. Dans de nombreux cas, c’est abusif et un acte de foi. Par exemple, une pédagogie inadaptée à un enfant crée un triple conflit entre l’enseignant, les parents et l’enfant. Le médecin ne doit pas adopter le point de vue de l'enseignant et des parents et blâmer l'enfant, en utilisant l'autorité médicale pour étiqueter et droguer l'enfant de manière nocive, mais plutôt suggérer que la pédagogie soit adaptée à l'enfant. Dans un autre exemple, la psychiatrie forcée a été utilisée dans des affaires de divorce pour discréditer une personne soumise au stress du conflit.<br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">En pratique, les questions psychosociales pourraient également être abordées par la défense des droits de l'homme, ce qui implique d'examiner comment chaque droit de l'homme décrit dans la CDPH est respecté pour la personne considérée; ce sont en particulier la sécurité, le logement, l'argent, l'accès aux soins médicaux et dentaires, l'absence de coercition psychiatrique, l'accès à la justice, la liberté, la non-discrimination. D'autres approches sont la désescalade, la résolution des conflits, le soutien communautaire et la justice réparatrice. Je pense que le cadre de la médecine implique l'utilisation de la perspective médicale et des moyens médicaux: cela signifie une approche décontextualisée, et l'utilisation des médicaments altérant le fonctionnement du cerveau, en premier. En France, le médecin est tenu à "obligation de moyens", et cela interfère négativement avec les offres alternatives de nature psychologiques, dialogiques, corporelles, spirituelles, artistiques, les arts martiaux ou d'autres approches de bien-être.<br /></div><div><br /></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;">Je propose de considérer que la coercition psychiatrique se produit chaque fois que les dispositifs médicaux de diagnostic, de traitement, d'indication, de pronostic et de prévention sont appliqués sans le consentement éclairé de l'adulte, à tout moment. Dans le cas de l'enfant, à chaque fois que l'enfant n'est pas informé dans des termes appropriés à son âge et à sa maturité, à chaque fois que sa volonté et ses préférences n'ont pas été recherchées, ou que celles-ci n'ont pas été respectées, et ceci, à tout moment. J'assimilerais également la pratique consistant à imposer une consultation, une expertise ou une étiquette psychiatrique contre la volonté de la personne à un acte de coercition.<br /></div><br /></div><div style="text-align: justify;">Je pense que le consentement éclairé devrait inclure des informations détaillées sur les risques de dépendance aux médicaments pharmaceutiques et sur les procédures de sevrage, et cela inclut un plan de sevrage. Le fait de ne pas fournir une aide appropriée au sevrage constitue également un acte de coercition. La nature et l'incertitude des dispositifs médicaux de diagnostic et de pronostic appliqués aux problèmes psychosociaux doivent être expliquées, et si l'étiquette proposée est un construit psychosocial, si elle possède une valeur causale ou biologique démontrée, et si elle a été confirmée par des tests biologiques effectués sur la personne elle-même. À mon avis, la personne concernée, adulte ou enfant, devrait avoir le choix de refuser à tout moment une telle étiquette psychiatrique et de faire effacer de telles mentions de son dossier médical.<br /></div></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;">Je souhaite parler maintenant de la France, où la coercition psychiatrique est pratiquée à grande échelle.<br />En 2021, 95 000 personnes ont fait l'objet d'une décision juridique de psychiatrie forcée [2].<br />78 000 ont été hospitalisées de force à temps plein.<br />39 000 ont été en soins communautaires forcés.<br />24 000 ont été placées en chambre d'isolement.<br />On ne sait pas combien ont été placées en contention physique ni combien ont été mis en sédation lourde.<br />107 000 enfants et 159 000 adultes avec handicap ont été en institution, ainsi que 614 000 personnes âgées [3].<br />L'usage des médicaments psychiatriques sur les enfants s'est fortement accru dans la décade écoulée [4].<br />En 2020, 730 000 personnes connaissaient des systèmes de décision substitutive [5].<br /></div><br /></div><div style="text-align: justify;">En dépit des recommandations de la Rapporteure Spéciale Catalina Devandas après sa visite en France en 2017 (Rapport <a href="https://www.ohchr.org/fr/documents/country-reports/ahrc4054add1-visit-france-report-special-rapporteur-rights-persons" rel="nofollow" target="_blank">A/HRC/40/54/Add.1</a> en 2019), et du Comité de la CDPH dans ses Observations finales de 2021 (<span class="SessionSubtitle" id="ContentPlaceHolder1_lblLinkSymbol"><a href="https://www.ohchr.org/fr/documents/concluding-observations/crpdcfraco1-concluding-observations-initial-report-france" rel="nofollow" target="_blank">CRPD/C/FRA/CO/1</a>)</span>, la sensibilisation à la CDPH est faible en France, mais la pression monte lentement et nous gardons espoir pour l'avenir.<br /></div><br /></div><div style="text-align: justify;">J'aimerais parler de choses positives pour conclure cette intervention:<br />Les traumatismes psychologiques sont enseignés en France, et des centres se sont ouverts.<br />Des expériences de l'approche finlandaise "Open Dialogue" sont menées dans plusieurs villes de France.<br />Des expériences de remboursement de certaines psychothérapies sont menées.<br />Les Groupes d'entraide mutielles [6] et la participation des pair-aidants se développent et sont financés.<br />Le réseau des entendeurs de voix français est très actif [7].<br /></div><div style="text-align: left;"><br /><b>Références </b><br /></div><div><ol style="text-align: left;"><li class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0in;">Peter Conrad, 2007, “The medicalization of society, on the
transformation of human conditions into treatable disorders”, the
Johns Hopkins University Press.</li><li class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0in;">Etude IRDES 2022<br /><a href="https://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/269-les-soins-sans-consentement-et-les-pratiques-privatives-de-liberte-en-psychiatrie.pdf">https://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/269-les-soins-sans-consentement-et-les-pratiques-privatives-de-liberte-en-psychiatrie.pdf</a></li><li class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0in;">Statistiques du CNSA<br /><a href="https://www.cnsa.fr/documentation/cnsa_chiffres_cles_2022_access_exe_corrige-071022.pdf" rel="nofollow" target="_blank">https://www.cnsa.fr/documentation/cnsa_chiffres_cles_2022_access_exe_corrige-071022.pdf</a></li><li class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0in;">Etude du HCFEA<br /><a href="https://www.hcfea.fr/IMG/pdf/la_hcfea_sme_synthesecourte.pdf" rel="nofollow" target="_blank">https://www.hcfea.fr/IMG/pdf/la_hcfea_sme_synthesecourte.pdf</a> </li><li class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0in;">Statistiques du sénat<br /><a href="https://www.senat.fr/rap/l19-140-329/l19-140-3297.html" rel="nofollow" target="_blank">https://www.senat.fr/rap/l19-140-329/l19-140-3297.html<br /></a></li><li class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0in;">Les Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM)<br /><a href="https://www.psycom.org/sorienter/les-groupes-dentraide-mutuelle/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.psycom.org/sorienter/les-groupes-dentraide-mutuelle/</a></li><li class="western" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0in;">Le Réseau français des entendeurs de voix<br /><a href="https://revfrance.org/" rel="nofollow" target="_blank">https://revfrance.org/</a></li></ol> <br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKcePQny3xkgiiJWnVx6aa_9rRz_KMzAUNCQPf1E-QowHgydP3eGy8RbTTUsd5w9l_dPijZwJnyk9uKpvqWuXlnSCSoPTLoR4dZ4Z2al2JMAXu70lSPojUfSETnuBT1ZvhfF2el-wD64Ogjrd0zvmvW1wkQ3cnfv6wDxNHBemA2vmFZlUP45frEQF9A-Dh/s889/Programme.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="889" data-original-width="548" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKcePQny3xkgiiJWnVx6aa_9rRz_KMzAUNCQPf1E-QowHgydP3eGy8RbTTUsd5w9l_dPijZwJnyk9uKpvqWuXlnSCSoPTLoR4dZ4Z2al2JMAXu70lSPojUfSETnuBT1ZvhfF2el-wD64Ogjrd0zvmvW1wkQ3cnfv6wDxNHBemA2vmFZlUP45frEQF9A-Dh/w246-h400/Programme.png" width="246" /></a></div><br /><br /> <br />
</div>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-44270974103362483092023-10-05T22:15:00.097+02:002023-10-15T14:18:50.560+02:00Psychiatrie forcée: le déni de la réalité par le gouvernement français<p style="text-align: justify;">Analyse par Luc Thibaud.<br /><br />Le déni de la réalité est une forme de non-sens: cela conduit à agir de façon inappropriée, et cela aboutit à l'échec et à l'abaissement.<br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">Le 20 Août 2021, le délégué ministériel à la psychiatrie, s'exprimant à l'ONU dans le cadre de l'examen de la France par le comité de la Convention CDPH, nous a offert une parfaite illustration du déni de la réalité tel qu'il est pratiqué par sa corporation, par le gouvernement et par les lois même de santé mentale en France. C'est en 59:20, là: <a href="https://media.un.org/en/asset/k14/k14eaz3csx" rel="nofollow" target="_blank">https://media.un.org/en/asset/k14/k14eaz3csx</a></p><p></p><p><b><br />Extrait:</b><br /></p><p style="text-align: justify;">"En réponse à la question portant sur l'article 14, 'Quand la France prévoit-elle l'abolition des hospitalisations sous contrainte ?' la délégation française souhaite apporter plusieurs éléments de réponse, et préciser des notions issues du droit français.<br />D'abord, il n'existe pas, juridiquement, en France, d'hospitalisation sous contrainte. Il existe des soins sans consentement, ce qui est très différent.<br />En effet, dans le droit français, aucun soin n'est possible sans le consentement éclairé de la personne.<br />Aussi ce n'est pas le refus de la personne qui fonde la démarche de soins sans consentement, ce qui serait alors de la contrainte, et c'est interdit en France, ce qui fonde la démarche, c'est la nécessité de soins urgents, auxquels une personne est dans l'incapacité temporaire de consentir, du fait de l'altération de son discernement, consécutif à des troubles psychiques. Et cela renvoie au droit fondamental de préservation de la santé. Ceci exclut donc et c'est très important, les situations non urgentes et les situations de handicap psychosocial stabilisé, chez lesquelles le recours aux soins sans consentement sont interdits. La procédure de soins sans consentement doit rester l'exception..."</p><p><br /></p><p><b>Notre analyse</b><br /></p><p style="text-align: justify;">"Il n'existe pas..." Le déni de la réalité est brutal: aujourd'hui en France, les personnes sont arrêtées violemment avec la police et les chiens, les menottes, et quelquefois une cohorte de médecins, de pompiers, de policiers, avec humiliations publiques et dégâts. Les motifs sont arbitraires, disproportionnés: par exemple une expression de mal-être au téléphone, une plainte de voisinage, un syndrome de sevrage de médicaments. Les médications sont forcées et pratiquées sous la menace de contention et isolement. Le traumatisme est immense [<a href="https://www.researchgate.net/publication/13608566_Involuntary_admission_and_posttraumatic_stress_disorder_in_schizophrenia_patients" rel="nofollow" target="_blank">Priebe 1998</a>]. Les "programmes de soins" sont réalisés sous la menace de ré-hospitalisation et de nouveaux traumatismes: la haute autorité de santé, en complet non-sens, ose appeler cette forme d'intimidation violente une "relation thérapeutique" dans son <a href="https://www.has-sante.fr/jcms/p_3260568/fr/programme-de-soins-psychiatriques-sans-consentement" rel="nofollow" target="_blank">guide</a> sur la pratique.</p><p style="text-align: justify;">"L'incapacité temporaire de consentir" ne l'est pas, mais simplement la personne refuse les propositions de médicalisation violente des demandes psychosociales la concernant. Ce n'est pas une incapacité, mais le vol de son agentivité par la pathologisation de la personne dans le cadre de la psychiatrisation, et le refus des aménagements nécessaires aux situations de conflit, de stress et de perte des moyens de la personne. Ce n'est pas temporaire mais c'est, en réalité, une dégradation sociale faite de privation de la capacité juridique et de fichage [<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000036936873" rel="nofollow" target="_blank">HOPSYWEB</a>]. Cela suppose de briser la volonté de la personne afin qu'elle consente, au moins en apparence, et cela passe par la conversion, c'est-à-dire l'adhésion au processus de pathologisation, et la sombre comédie obligatoire du mieux-aller sous intoxication et sédation médicamenteuse forcée. La date de sortie n'est pas connue. C'est dire que cette conversion s'obtient au moyen d'un procédé qui, selon nous, remplit les critères de la torture [<a href="https://www.madinamerica.com/2015/04/forced-psychiatry-torture/" rel="nofollow" target="_blank">Minkowitz 2015</a>].<br /></p><p style="text-align: justify;">Ce n'est pas la "nécessité de soins urgents". La torture n'est pas un soin. La prétention à la nécessité repose sur le monopole médical revendiqué pour aborder les demandes psychosociales, et sur la négation des approches non-médicales.<br /></p><p style="text-align: justify;">"L'altération du discernement, consécutif à des troubles psychiques" est une projection pathologisante qui signifie en clair que le praticien et la personne n'ont pas la même opinion sur l'approche à mettre en œuvre face à la demande psychosociale la concernant. En psychanalyse, on parlerait de contre-transfert négatif. Les "troubles psychiques" représentent dans ce procédé la pathologisation de la psyché de la personne dont l'opinion est différente de celle du médecin. C'est l'instrumentalisation de la médecine destinée à nier l'agentivité de la personne.</p><p style="text-align: justify;">Le délégué invoque "la préservation de la santé." On ne préserve pas la santé en traumatisant une personne par des tortures infligées au moyen de produits neurotoxiques qui donnent des mouvements anormaux et de l'akathisie, qui rétrécissent son cerveau, qui créent des dépendances lourdes, qui réduisent son espérance de vie, et de procédures qui mettent sa vie en danger comme la contention. On ne préserve pas la santé en endoctrinant sans preuve la personne et ses proches dans l'idée désespérante d'une maladie constitutionnelle qui nécessiterait une intoxication médicamenteuse à vie, ni en l'intronisant dans une forme de sous-citoyenneté infantilisée. Les hospitalisations forcées se traduisent par des suicides, dans des proportions extrêmes [<a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24647741/" rel="nofollow" target="_blank">Hjorthøj 2014</a>]. La santé est un bien-être qui suppose en premier lieu le respect des droits de la personne, et non son viol par le déni de la capacité juridique et les tortures médicalisées.</p><p style="text-align: justify;">"Ceci exclut ... les situations non-urgentes et les situations de handicap psychosocial stabilisé"<br /> <br />"Les situations non-urgentes": l'urgence n'existe pas dans les programmes de soins. Elle n'existe pas non plus après quelques jours d'hospitalisation, mais dans ces deux cas, la violence médicale se poursuit.<br /></p><p style="text-align: justify;">"Les situations de handicap psychosocial stabilisé": l'expression est un non-sens. On ne "stabilise" pas un handicap, car le handicap est la conséquence des empêchements sociaux, mais plutôt on garantit les droits humains d'une personne avec handicap, en changeant la société si c'est nécessaire: c'est le modèle social du handicap [<a href="https://digitallibrary.un.org/record/417493?ln=en" rel="nofollow" target="_blank">Guide CDPH, p.10</a>]. La "stabilisation des symptômes" est un concept lié à la médicalisation des demandes par la camisole chimique, et une telle approche n'est ni unique ni obligatoire. Elle viole les droits de la personne, car l'information correcte sur les alternatives n'est généralement pas fournie, et le consentement a pu être obtenu par la non-information, la désinformation, la torture, la menace et les intimidations. <br /></p><p style="text-align: justify;">"La procédure de soins sans consentement doit rester l'exception": La procédure judiciaire concernait <a href="https://www.irdes.fr/donnees/269-les-soins-sans-consentement-et-les-pratiques-privatives-de-liberte-en-psychiatrie.xls" rel="nofollow" target="_blank">78401 personnes en 2021</a> en France [<a href="https://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/269-les-soins-sans-consentement-et-les-pratiques-privatives-de-liberte-en-psychiatrie.pdf" rel="nofollow" target="_blank">Coldefy 2022</a>]: ce n'est donc pas une exception. Mais le principe du consentement libre et éclairé est violé à une échelle bien plus grande. Diverses formes de maltraitance médicale sont pratiquées dans les établissements médico-sociaux dans une quasi-complète opacité: en particulier la privation de liberté et le droguage. Les enfants en institution et hors institution sont victimes de maltraitances médicales à grande échelle: droguage, stigmatisation, ségrégation. L'information nécessaire au consentement éclairé n'est quasiment jamais fournie: la médicalisation des demandes psychosociales se pare d'une vitrine prolifique constituée pour une large part de présupposés, de postulats et de théories auxquels chacun est libre d'adhérer ou non, mais la pathologisation a priori des pensées, des ressentis et des comportements des personnes n'a pas prouvé sa pertinence [<a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23870280/" rel="nofollow" target="_blank">Rajkumar 2013</a>]. Les conséquences des procédures mises en œuvre, comme l'électrocution cérébrale et les intoxications médicamenteuses chronicisées appelées chimiothérapies, les dépendances fabriquées, les modifications neuronales [<a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28647739" rel="nofollow" target="_blank">Chouinard 2017</a>] et les lésions induites, les procédures de sevrage médicamenteux et leur difficulté ne sont pas correctement présentées. La nature psychosociale des demandes, les choix possibles et les alternatives non-médicamenteuses sont rarement présentés.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><b>Conclusion</b> <br /></p><p style="text-align: justify;">La médicalisation et la judiciarisation des crises psychosociales traumatisent les personnes, fabriquent et entretiennent le handicap dans la chronicité. Au lieu de cela, pratiquer la désescalade, assister les personnes dans la défense de leurs droits humains (définis par la Convention CDPH), résoudre les conflits éventuels dans lesquels elles sont impliquées, et leur offrir un soutien communautaire dans la diversité des cultures [<a href="https://www.reimaginingcrisissupport.org/" rel="nofollow" target="_blank">Minkowitz 2021</a>].<br /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><b>Notre <a href="https://www.change.org/p/abolir-l-hospitalisation-forc%C3%A9e-et-le-traitement-forc%C3%A9" rel="nofollow" target="_blank">pétition</a> : </b><br /></p><p style="text-align: justify;">Nous demandons la mise en œuvre des lignes directrices pour la désinstitutionalisation (<a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD/C/5" rel="nofollow" target="_blank">CRPD/C/5</a>), l'arrêt immédiat de toutes les formes de psychiatrie forcée, et la mise en œuvre des réparations pour violations graves et flagrantes des droits des personnes, adultes et enfants.</p>
<p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp_We38UidFrmV-0QgJTEfz1F567Go3Od7tQB7FEf2OQ7XspIKiL33wdfo317Zsg3CJsm3XtxgOjCWMnZvOSto12EfnLm-QJcyDOWUhVJAmq2Two3__4JCYIooW_WsrhFo6gBiA17TjHRfkmFgKAFsHUQRgf9DJ-IW2PL50gYLNCTTkDqSHF9BLSYJIXQ3/s3005/002.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3005" data-original-width="1672" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp_We38UidFrmV-0QgJTEfz1F567Go3Od7tQB7FEf2OQ7XspIKiL33wdfo317Zsg3CJsm3XtxgOjCWMnZvOSto12EfnLm-QJcyDOWUhVJAmq2Two3__4JCYIooW_WsrhFo6gBiA17TjHRfkmFgKAFsHUQRgf9DJ-IW2PL50gYLNCTTkDqSHF9BLSYJIXQ3/s320/002.jpg" width="178" /></a></div>
<br />
<p style="text-align: justify;"><b>Références:</b></p><ol style="text-align: left;"><li style="text-align: left;">Evaluation de la France le 20 août 2021 par le comité des droits des personnes handicapées de l'ONU.<br /><a href="https://media.un.org/en/asset/k14/k14eaz3csx">https://media.un.org/en/asset/k14/k14eaz3csx</a></li><li style="text-align: left;">La Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) de l'ONU.<br /><a href="https://www.ohchr.org/FR/ProfessionalInterest/Pages/ConventionRightsPersonsWithDisabilities.aspx">https://www.ohchr.org/FR/ProfessionalInterest/Pages/ConventionRightsPersonsWithDisabilities.aspx</a></li><li style="text-align: left;">Le guide de la convention. Réf. HR/P/PT/19.<br /><a href="https://digitallibrary.un.org/record/417493?ln=en">https://digitallibrary.un.org/record/417493?ln=en</a></li><li style="text-align: left;">Haute Autorité de Santé. Programme de soins psychiatriques sans consentement. Mise en oeuvre. Outil d'amélioration des pratiques professionnelles. 2021.<br /><a href="https://www.has-sante.fr/jcms/p_3260568/fr/programme-de-soins-psychiatriques-sans-consentement">https://www.has-sante.fr/jcms/p_3260568/fr/programme-de-soins-psychiatriques-sans-consentement</a> <br /></li><li style="text-align: left;">Priebe, Stefan & Bröker, Matthias & Gunkel, Stefan. (1998). Involuntary admission and posttraumatic stress disorder in schizophrenia patients. Comprehensive psychiatry. 39. 220-4. 10.1016/S0010-440X(98)90064-5.<br /><a href="https://www.researchgate.net/publication/13608566_Involuntary_admission_and_posttraumatic_stress_disorder_in_schizophrenia_patients">https://www.researchgate.net/publication/13608566_Involuntary_admission_and_posttraumatic_stress_disorder_in_schizophrenia_patients</a></li><li style="text-align: left;">Hjorthøj CR, Madsen T, Agerbo E, Nordentoft
M. Risk of suicide according to level of psychiatric treatment: a
nationwide nested case-control study. Soc Psychiatry Psychiatr
Epidemiol. 2014 Sep;49(9):1357-65. doi: 10.1007/s00127-014-0860-x. Epub
2014 Mar 18. PMID: 24647741.<br /><a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24647741/">https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24647741/</a></li><li style="text-align: left;">Les soins sans consentement et les pratiques privatives de liberté en psychiatrie: un objectif de réduction qui reste à atteindre. M Coldefy, C Gandré, S Rallo - Questions d'économie de la santé, 2022.<br /><a href="https://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/269-les-soins-sans-consentement-et-les-pratiques-privatives-de-liberte-en-psychiatrie.pdf">https://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/269-les-soins-sans-consentement-et-les-pratiques-privatives-de-liberte-en-psychiatrie.pdf</a></li><li class="citation-text" style="text-align: left;">Rajkumar AP, Brinda EM, Duba AS, Thangadurai
P, Jacob KS. National suicide rates and mental health system indicators:
an ecological study of 191 countries. Int J Law Psychiatry. 2013
Sep-Dec;36(5-6):339-42. doi: 10.1016/j.ijlp.2013.06.004. Epub 2013 Jul
17. PMID: 23870280.<br /><a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23870280/">https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23870280/</a> <br /></li><li class="citation-text">Chouinard G, Samaha AN, Chouinard VA, Peretti
CS, Kanahara N, Takase M, Iyo M. Antipsychotic-Induced Dopamine
Supersensitivity Psychosis: Pharmacology, Criteria, and Therapy.
Psychother Psychosom. 2017;86(4):189-219. doi: 10.1159/000477313. Epub
2017 Jun 24. PMID: 28647739.<br /><a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28647739/">https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28647739/</a> <br /></li><li class="citation-text">Tina Minkowitz. Forced Psychiatry is Torture. Mad In America, 2015.<br /><a href="https://www.madinamerica.com/2015/04/forced-psychiatry-torture/">https://www.madinamerica.com/2015/04/forced-psychiatry-torture/</a></li><li class="citation-text">Décret n° 2018-383 du 23 mai 2018 autorisant les traitements de données à caractère personnel relatifs au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement. Légifrance.<br /><a href="https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000036936873">https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000036936873</a></li><li class="citation-text">Lignes directrices pour la désinstitutionnalisation, y compris dans les situations d’urgence. CRPD/C/5.<br /><a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD/C/5">https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD/C/5</a></li><li class="citation-text">Minkowitz Tina, Reimagining Crisis Support: Matrix, Roadmap and Policy. 2021. ISBN 978-1-7377370-0-1<br /><a href="https://www.reimaginingcrisissupport.org/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.reimaginingcrisissupport.org/</a><br /></li><li class="citation-text" style="text-align: left;">Notre pétition.<br /><a href="https://www.change.org/p/abolir-l-hospitalisation-forc%C3%A9e-et-le-traitement-forc%C3%A9">https://www.change.org/p/abolir-l-hospitalisation-forc%C3%A9e-et-le-traitement-forc%C3%A9</a></li></ol>
Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-66794645797677821332023-08-28T16:23:00.015+02:002023-08-31T05:58:01.449+02:00Anniversaire des lignes directrices sur la désinstitutionalisation (CRPD/C/5)<p>Le 18 août 2023, le Comité des droits des personnes handicapées a célébré le premier anniversaire de ses Lignes directrices pour la désinstitutionalisation (<a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD/C/5" rel="nofollow" target="_blank">CRPD/C/5</a>) en tenant trois tables rondes thématiques.<br /><br />Le compte-rendu en français de cet anniversaire est disponible sur le site du Haut Commissaire aux droits de l'homme, <a href="https://www.ohchr.org/fr/news/2023/08/committee-rights-persons-disabilities-holds-panel-discussion-deinstitutionalisation" rel="nofollow" target="_blank">en suivant ce lien</a>.<br /><a href="https://www.ohchr.org/fr/news/2023/08/committee-rights-persons-disabilities-holds-panel-discussion-deinstitutionalisation" rel="nofollow" target="_blank"></a><br />La vidéo de la réunion est à <a href="https://media.un.org/fr/asset/k1w/k1wo72vh85" rel="nofollow" target="_blank">visionner là</a>.<br /></p><p>A l'ONU, les personnes elles-mêmes sont invitées à s'exprimer. 💗<br /><br />L'intervention sur les réparations de Tina Minkowitz pour le CHRUSP est à 1:28:55. <br /></p><p style="text-align: justify;">Elle rappelle comment les médications forcées sont une forme de torture qui a été décrite en 1986 par le premier rapporteur spécial sur la torture, Pieter Kooijmans, réf. <a href="https://undocs.org/Home/Mobile?FinalSymbol=E%2FCN.4%2F1986%2F15&Language=E&DeviceType=Desktop&LangRequested=False" rel="nofollow" target="_blank">E-CN_4-1986-15</a>, §119. Une notion développée par Manfred Nowak en 2008, réf. <a href="http://www.ohchr.org/Documents/Issues/Disability/A.63.175.doc" rel="nofollow" target="_blank">A/63/175</a>, puis par Juan E. Méndez en 2013, réf. <a href="http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/HRCouncil/RegularSession/Session22/A.HRC.22.53_English.pdf" rel="nofollow" target="_blank">A/HRC/22/53</a> §34-35. Son <a href="https://www.madinamerica.com/2013/06/we-name-it-torture/" rel="nofollow" target="_blank">article de 2013 sur Mad in America</a> développe ceci (traduit en français avec le menu déroulant en haut à droite).<br /></p><p>Les lignes directrices sont <a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD/C/5" rel="nofollow" target="_blank">disponibles en français</a>.<br /></p><p style="text-align: justify;">Nous devons partager ces informations, parce que les gouvernements français successifs violent la convention à large échelle, et le gouvernement actuel ne fait rien pour nous aider.<br /></p><p style="text-align: justify;">Nous pensons que les documents de l'ONU, droits de l'enfant, droits des personnes handicapées, doivent être connus de tous les professionnels concernés. Nous pensons que les droits humains des personnes handicapées et des enfants doivent être enseignés, ceci afin de changer les mentalités dans notre pays.<br /></p><p style="text-align: left;"><br /><b>Des réactions:</b><br /><br />Handinews<br /><a href="https://www.handinews.info/lonu-met-en-lumiere-les-abus-de-linstitutionnalisation-en-france">https://www.handinews.info/lonu-met-en-lumiere-les-abus-de-linstitutionnalisation-en-france</a></p><p></p><p>CFHE:<br /><a href="https://www.cfhe.org/lignes-directrices-sur-la-desinstitutionalisation/">https://www.cfhe.org/lignes-directrices-sur-la-desinstitutionalisation/</a></p><p>Handicap.fr<br /><a href="https://informations.handicap.fr/a-ONU-handicap-desinstitutionnalisation-33599.php" rel="nofollow" target="_blank">https://informations.handicap.fr/a-ONU-handicap-desinstitutionnalisation-33599.php</a></p><p></p><p></p><p><br /></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtqaRnBCMJHtI6_2Uawf3Xnh3Ed6ztA-yL1KcaFwTTa-iO1mhdQhLGFgtQWeLD9SZCD3ESLJbKe4uIIti0utJ_MLGfPgTemF-7bMH3RomewwU-OBNMr-OwZaNcx_3SL01fW3fTO1aNaGL8baCfkKoF6ib2hbmCuXval50g3tb_2dJGwigiqD4yUBVX690v/s3840/Quotefancy-2344852-3840x2160.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2160" data-original-width="3840" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtqaRnBCMJHtI6_2Uawf3Xnh3Ed6ztA-yL1KcaFwTTa-iO1mhdQhLGFgtQWeLD9SZCD3ESLJbKe4uIIti0utJ_MLGfPgTemF-7bMH3RomewwU-OBNMr-OwZaNcx_3SL01fW3fTO1aNaGL8baCfkKoF6ib2hbmCuXval50g3tb_2dJGwigiqD4yUBVX690v/s320/Quotefancy-2344852-3840x2160.jpg" width="320" /></a></div><p></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-2752670738155246182023-07-31T15:59:00.016+02:002023-08-02T04:26:55.464+02:00CRA en France, CPR en Italie, on y meurt.<p><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"><b>Deux morts suspectes dans les centres de rétention administrative (CRA) en France.</b></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Le 26 mai 2023, un homme est décédé au CRA de Vincennes dans des circonstances suspectes. Cet homme diabétique a reçu des coups en réponse à ses demandes de soins. La défenseure des droits s'est saisie. Article <a href="https://www.politis.fr/articles/2023/06/mort-au-cra-de-vincennes-des-temoignages-contredisent-la-version-officielle/" rel="nofollow" target="_blank">Politis</a> [1].<br /></span></span></span></p><p><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"></span></span></span></p><p style="text-align: left;"><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Le 3 juillet 2023, au CRA de Marseille, une autre personne retenue a perdu la vie. Les circonstances de cette mort restent également indéterminées. Article <a href="https://abaslescra.noblogs.org/mort-dun-retenu-lors-dune-revolte-au-cra-de-marseille/#more-3706" rel="nofollow" target="_blank">A bas les CRA</a> [2].</span></span></span><br /><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"></span></span></span><br /><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"></span></span></span><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Autre refus de soins et conditions de vie dégradantes, au CRA du Mesnil-Amelot. Article <a href="https://abaslescra.noblogs.org/si-on-navait-pas-crie-si-on-avait-pas-dit-aux-flics-vous-etes-deja-filmes-on-a-des-preuves-il-aurait-passe-la-nuit-en-isolement/#more-3716" rel="nofollow" target="_blank">A bas les CRA</a> [3].<br /></span></span></span></p><p><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"><b><br />Mort suspecte de Moustapha Fannane en Italie, morts de jeunes.</b><br /></span></span></span></p><p style="text-align: left;"><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Le 19 décembre 2022 à Rome, Moustapha Fannane, né en 1984, originaire de la ville marocaine de Fqih Ben Salah, est décédé.</span></span> C'est u<span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">ne nouvelle mort suspecte liée aux psychotropes administrés dans les centres de rapatriement en Italie. Ces abus sont <a href="https://altreconomia-it.translate.goog/rinchiusi-e-sedati-labuso-quotidiano-di-psicofarmaci-nei-cpr-italiani/?_x_tr_sl=it&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=en-US&_x_tr_pto=wapp" rel="nofollow" target="_blank">documentés</a> [4], les médicaments </span></span><span class="jCAhz"><span class="ryNqvb">sont donnés, non pour motif médical, mais pour "assommer"
les personnes détenues dans ces centres.<br /></span></span></span></p><p><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Moustapha est arrivé en Italie en 2007, et pendant sept ans il a pu travailler de façon régulière afin d'aider sa famille au Maroc.</span></span> <span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Puis, il perd son emploi, et son logement, et se retrouve à la rue.</span></span> <span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">En 2019, il est détenu pendant six mois dans les centres permanents de rapatriement (CPR) de Rome et de Turin.</span></span> <span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">En août 2022, il est de nouveau arrêté et ramené au CPR.</span></span> <span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">En bonne santé, à l'arrivée au centre, i</span></span><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">l </span></span></span><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"> reçoit des doses de Valium quotidiennes, </span></span></span><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">se plaint d'avoir le visage gonflé de façon inexpliquée, et d'autres personnes le décriront comme shooté, apathique, pâle.</span></span> Trois<span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"> mois après, Moustapha est libéré, sans suivi.</span></span> <span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Il sera retrouvé inconscient dans la rue et mourra à l'hôpital Vannini trois semaines après sa sortie du CPR. Article <a href="https://www.ilcappellaiomatto.org/2023/07/moustafa-fannane-une-autre-victime-du.html?m=1" rel="nofollow" target="_blank">Il Cappellaio Matto</a> (en français) [5]. Article <a href="https://www.osservatoriorepressione.info/ombre-dubbi-sulla-morte-moustafa-fannane/" rel="nofollow" target="_blank">Observatorio repressione</a> [6]. Article <a href="https://gruppomelitea.wordpress.com/2023/07/20/alcune-vite-sono-sacrificabili-di-s-j/#more-5493" rel="nofollow" target="_blank">Gruppo Melitea</a> [7]. </span></span><span class="jCAhz"><span class="ryNqvb"> <br /></span></span></span></p><p><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz"><span class="ryNqvb">
</span></span><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">U</span></span><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">ne procédure a été ouverte auprès du parquet de Rome pour la mort de Moustapha.</span></span> Pour nous, </span><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">ses droits humains ont été violés, en particulier le droit au logement et à l'aide sociale.</span></span></span><span class="HwtZe" lang="fr"> </span><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Nous demandons que la clarté soit faite sur les circonstances et les causes de la mort de Moustapha Fannane.<br /><br />Dans une autre affaire, le 28 novembre 2021, un jeune de 26 ans, en bonne santé, meurt dans le service psychiatrique de l'hôpital San Camillo à Rome, où il a été transféré après un séjour en CPR. Article <a href="https://ftdes.net/justice-pour-wissem-ben-abdellatif-une-mort-suspecte-au-sein-des-systemes-daccueil-italiens/" rel="nofollow" target="_blank">FTDES</a> [8]. Une autre mort de jeune en CPR en 2021 dans cet article de <a href="https://www.roya-citoyenne.fr/2021/05/assassinat-du-jeune-moussa-balde/" rel="nofollow" target="_blank">Roya Citoyenne</a>: déni de soins après des blessures graves, maquillage en suicide [9].<br /><br /></span></span></span></p><p><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"><b>Quels recours?</b><br /><br />La <a href="https://www.lacimade.org/" rel="nofollow" target="_blank">Cimade</a> [10] est une ONG française compétente qui peut visiter les CRA.<br /></span></span></span></p><p><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">En France, la <a href="https://www.cglpl.fr/" rel="nofollow" target="_blank">CGLPL</a> [11] est en charge des visites de contrôle.</span></span></span></p><p><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">En France, la <a href="https://www.defenseurdesdroits.fr/" rel="nofollow" target="_blank">Défenseure des droits</a> [12].</span></span></span></p><p><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"><br /><b>Références:</b><br /></span></span></span></p><ol style="text-align: left;"><li><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">CRA de Vincennes, article Politis<br /><a href="https://www.politis.fr/articles/2023/06/mort-au-cra-de-vincennes-des-temoignages-contredisent-la-version-officielle/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.politis.fr/articles/2023/06/mort-au-cra-de-vincennes-des-temoignages-contredisent-la-version-officielle/</a></span></span></span></li><li><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">CRA de Marseille, article A bas les CRA<br /><a href="https://abaslescra.noblogs.org/mort-dun-retenu-lors-dune-revolte-au-cra-de-marseille/#more-3706" rel="nofollow" target="_blank">https://abaslescra.noblogs.org/mort-dun-retenu-lors-dune-revolte-au-cra-de-marseille/#more-3706</a></span></span></span></li><li><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">CRA du Mesnil Amelot<br /><a href="https://abaslescra.noblogs.org/si-on-navait-pas-crie-si-on-avait-pas-dit-aux-flics-vous-etes-deja-filmes-on-a-des-preuves-il-aurait-passe-la-nuit-en-isolement/#more-3716" rel="nofollow" target="_blank">https://abaslescra.noblogs.org/si-on-navait-pas-crie-si-on-avait-pas-dit-aux-flics-vous-etes-deja-filmes-on-a-des-preuves-il-aurait-passe-la-nuit-en-isolement/#more-3716</a></span></span></span></li><li><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Les usages de psychotropes dans les centres de rapatriement en Italie<br /><a href="https://altreconomia.it/rinchiusi-e-sedati-labuso-quotidiano-di-psicofarmaci-nei-cpr-italiani/" rel="nofollow" target="_blank">https://altreconomia.it/rinchiusi-e-sedati-labuso-quotidiano-di-psicofarmaci-nei-cpr-italiani/</a></span></span></span></li><li><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Il Cappellaio Matto<br /><a href="https://www.ilcappellaiomatto.org/2023/07/moustafa-fannane-une-autre-victime-du.html?m=1" rel="nofollow" target="_blank">https://www.ilcappellaiomatto.org/2023/07/moustafa-fannane-une-autre-victime-du.html?m=1</a> </span></span></span><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"> <br /></span></span></span></li><li><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Article Observatorio repressione<br /><a href="https://www.osservatoriorepressione.info/ombre-dubbi-sulla-morte-moustafa-fannane/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.osservatoriorepressione.info/ombre-dubbi-sulla-morte-moustafa-fannane/</a></span></span></span></li><li><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Article Gruppo Melitea<br /><a href="https://gruppomelitea.wordpress.com/2023/07/20/alcune-vite-sono-sacrificabili-di-s-j/#more-5493" rel="nofollow" target="_blank">https://gruppomelitea.wordpress.com/2023/07/20/alcune-vite-sono-sacrificabili-di-s-j/#more-5493</a></span></span></span></li><li><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">FTDES, Justice pour Wissem Ben Abdellatif<br /> <a href="https://ftdes.net/justice-pour-wissem-ben-abdellatif-une-mort-suspecte-au-sein-des-systemes-daccueil-italiens/" rel="nofollow" target="_blank">https://ftdes.net/justice-pour-wissem-ben-abdellatif-une-mort-suspecte-au-sein-des-systemes-daccueil-italiens/</a></span></span></span></li><li><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">Article Roya citoyenne<br /><a href="https://www.roya-citoyenne.fr/2021/05/assassinat-du-jeune-moussa-balde/">https://www.roya-citoyenne.fr/2021/05/assassinat-du-jeune-moussa-balde/<br /></a></span></span></span></li><li><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">La CIMADE<br /><a href="https://www.lacimade.org/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.lacimade.org/</a></span></span></span></li><li><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">La CGLPL<br /><a href="https://www.cglpl.fr/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.cglpl.fr/</a></span></span></span></li><li><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">La Défenseure des Droits<br /><a href="https://www.defenseurdesdroits.fr/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.defenseurdesdroits.fr/</a></span></span></span><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"> <br /></span></span></span></li></ol><p><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"><br /></span></span></span></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-5522537772380821862023-06-04T18:08:00.052+02:002023-11-15T10:59:56.651+01:00Pourquoi il faut arrêter les programmes de soins.<p style="text-align: justify;">En France, en 2021, 95473 personnes étaient en "soins sans consentement", et 39244 en "programme de soins" [1]. Ajoutez ce qui est pratiqué dans les ESMS dans l'opacité et les enfants dont on ne demande pas l'avis. Ces personnes sont placées sous chimiothérapie lourde contre leur volonté. Pourquoi arrêter ces pratiques, par Luc Thibaud.<br /></p><p style="text-align: left;"></p><p><br /><b>- 1 Parce que ce ne sont pas des soins.</b></p><p style="text-align: justify;">La meilleure réponse prouvée à la crise psychosociale dite "psychose" n'est pas l'approche médicamenteuse lourde et l'hospitalisation mais l'approche finlandaise "Open Dialogue", et de très loin [2].</p><p style="text-align: justify;">Les sédatifs légers (benzodiazépines) sont meilleurs que les neuroleptiques dans la gestion de la crise [3].<br /></p><p style="text-align: justify;">Les thérapies cognitives constituent une bonne alternative aux approches médicamenteuses [4]. <br /><br />Les personnes guéries favorisent aussi les approches nutritionnelles, psycho-corporelles, et de résolution des traumatismes passés, connus ou oubliés. <br /></p><p style="text-align: justify;">Pour les survivants de la psychiatrie comme Tina Minkowitz, le soutien en cas de crise devrait être communautaire, démédicalisé et déjudiciarisé [5]. <br /><br />Pratiquer la santé mentale, c'est, en premier, le travail de défendre les droits humains de la personne. C'est aussi le devoir de chacun.<br /></p><p style="text-align: justify;">La crise est une occasion de prise de conscience, de communication, de changement, de s'engager dans un travail sur soi, de guérison et de progrès, à condition que la personne ne soit pas désignée comme "le problème" à éliminer ou "la maladie" à combattre. Le changement ne concerne pas seulement la personne elle-même mais aussi son entourage et quelquefois la société toute entière.<br /></p><p style="text-align: justify;">En réalité, l'approche médicamenteuse lourde n'est pas un soin, mais une camisole chimique. Cela n'agit pas directement sur la "psychose" [6], ni sur les hallucinations, mais cela empêche de penser, de mémoriser, et d'accorder du plaisir à quoi que ce soit. La personne est privée de ses moyens. Elle est le plus souvent empêchée de résoudre la crise par le dialogue. Une personne peut choisir cette approche pour elle-même, si elle a été bien informée de toutes les conséquences, et des alternatives, mais cela ne doit pas être contraint et cela doit rester souple. En revanche, ces produits sont beaucoup trop toxiques pour être prescrits aux enfants.<br /></p><p style="text-align: justify;">Une crise est un épisode qui ne doit pas durer. Mais le programme de soins n'est pas un traitement de courte durée. Un examen psychiatrique évalue le médicament, pas la personne. Alors le médecin, par défaut, se base sur les essais truqués des laboratoires et sur des concepts non validés qui sont calqués au pifomètre sur la personne [7]. On ne remet pas en cause un "diagnostic" psychiatrique. Je mets des guillemets à diagnostic car ce n'est pas une enquête causale le plus souvent, mais un ensemble de tiroirs de la demande de médicalisation des difficultés psychosociales des personnes, et de leur entourage. Le sevrage des neuroleptiques est difficile à mener, et à réussir. Le confort des soignants et de l'entourage est donc de médiquer sans limitation de durée: mais c'est contraire à l'intérêt de la personne, et cela la détruit lentement. Avec les programmes de soins, on transforme l'épisode de crise en invalidité sur le très long terme.<br /></p><p style="text-align: justify;">Les études de long terme ont démontré que le traitement neuroleptique prolongé était nuisible à la personne et empêchait les guérisons spontanées [8][9].<br /></p><p style="text-align: justify;">Les produits utilisés sont extrêmement nuisibles à la santé, en particulier sur le long terme. Le système nerveux est endommagé: dyskinésies tardives, hypertonies, insuffisances cérébrales. Perturbations endocriniennes, obésité, diabète, troubles cardiaques, espérance de vie réduite.<br /></p><p style="text-align: justify;">Les produits utilisés induisent assez vite des dépendances lourdes. Pour la plupart des personnes, les syndromes de sevrage sont longs et éprouvants, à la fois physiques et psychologiques. Le sevrage se fait par paliers de baisse exponentielle des doses, cela peut durer des mois. Le cerveau s'adapte au produit, il a été démontré que cette adaptation pouvait persister des mois après le sevrage des produits, sous la forme d'une psychose d'adaptation aux neuroleptiques [10]. Les psychiatres qualifient de "rechute" toute crise qui suit une réduction des doses ou un arrêt des produits. Le terme scientifique n'est pas "rechute" mais syndrome de sevrage.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p></p><p><b>- 2 Parce que cela réalise une torture.</b><br /></p><p style="text-align: justify;">Le traitement forcé aux neuroleptiques est pratiqué aujourdhui dans les geôles où sont torturés les opposants politiques en Iran [11]. <br /><br />L'akathisie [12] induite par les neuroleptiques est associée aux pensées suicidaires, aux violences, aux suicides [7]. C'est un élément de cette torture aux neuroleptiques, en même temps que la constipation, la rétention d'urine, et tous les troubles neurologiques induits par ces produits. <br /><br />Les programmes de soins en France sont basés sur la menace et l'intimidation. Ils incitent à traumatiser et à re-traumatiser les personnes par des arrestations, quelquefois violentes, avec la police, les chiens, et par des séjours dans des établissements caractérisés par les humiliations, la non-communication, les punitions de contention et isolement, et les traitements forcés. On ne sort de ces enfers qu'en jouant la comédie de la stabilisation sous traitement: c'est le témoignage de mes correspondants.<br /><br />Les personnes sont gravement traumatisées par ce système [13]. Beaucoup se suicident à la suite d'une hospitalisation forcée [14]. <br /><br />La justice en France n'est d'aucune aide: absence de contradictoire, non-indépendance vis à vis du pouvoir médical [15]. Le choix du praticien, qui est un droit constitutionnel, n'est pas effectif. Le choix de l'approche n'existe pas non plus. Les documents médicaux reposent sur des arguments stupides ou circulaires: "Vous ne consentez pas, c'est donc la preuve que vous êtes dans l'incapacité de consentir". Et des tautologies: "Vous rejetez le diagnostic, c'est un signe qui confirme le diagnostic." Et aucune preuve scientifique n'est jamais fournie.<br /><br />L'information sur les différentes approches possibles, pharmacologiques ou psychosociales, leurs effets indésirables, leur durée, leur modalité de fin, l'évaluation de leur efficacité, ne sont généralement pas fournis, ni même envisagés [16].</p><p></p><p></p><p></p><p><br /><b>- 3 Parce que l'ONU et l'OMS l'interdisent.<br /></b></p><p></p><p>La Convention CDPH interdit<span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0"> explicitement les traitements forcés aux paragraphes E. et F. des Directives sur l'article 14, adoptées par le Comité CDPH à sa quatorzième session du 17 août au 4 septembre 2015 [17].</span><br /><br />L'OMS propose des outils de transformation des pratiques ainsi que des formations [18].<br /><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWV52FK37lwZfJBI1xQ6TsdwLXpM4hD89ns6STswS6NB7wWq4FBlDZp-R7qFEkQ5hcgnGb4fvtLdi4V1XRukr4uP3Lso6fPmL5GWl26XHVZIluE1iss15NRxBxQQRXqiuDafqWedENGV6KqVnz9bWWq8QzyB-qnWFceXbIGOdWxkyzW0PQSExTsmfz_Q/s738/Directives%20Art.%2014%20E%20F.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="605" data-original-width="738" height="328" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWV52FK37lwZfJBI1xQ6TsdwLXpM4hD89ns6STswS6NB7wWq4FBlDZp-R7qFEkQ5hcgnGb4fvtLdi4V1XRukr4uP3Lso6fPmL5GWl26XHVZIluE1iss15NRxBxQQRXqiuDafqWedENGV6KqVnz9bWWq8QzyB-qnWFceXbIGOdWxkyzW0PQSExTsmfz_Q/w400-h328/Directives%20Art.%2014%20E%20F.jpeg" width="400" /></a></div><br /><p>Courrier au Président français Emmanuel Macron.<br /><br /><a href="https://www.change.org/p/abolir-l-hospitalisation-forc%C3%A9e-et-le-traitement-forc%C3%A9" rel="nofollow" target="_blank">Pétition</a>.<br /></p><p>Luc Thibaud est ex-usager, auteur, psychopraticien. <br />Membre d'ENUSP, du REV-France. </p><br /><p><b>Références:</b><br /></p><ol style="text-align: left;"><li>IRDES, 2022 “Les soins sans consentement et les pratiques privatives de liberté en psychiatrie : un objectif de réduction qui reste à atteindre” Magali Coldefy (Irdes), Coralie Gandré (Irdes, Hôpital universitaire Robert-Debré), avec la collaboration de Stéphanie Rallo (ARS Paca) <a href="https://www.irdes.fr/donnees/269-les-soins-sans-consentement-et-les-pratiques-privatives-de-liberte-en-psychiatrie.xls" rel="nofollow" target="_blank">https://www.irdes.fr/donnees/269-les-soins-sans-consentement-et-les-pratiques-privatives-de-liberte-en-psychiatrie.xls</a> <br /><br /></li><li>Bergström T, Seikkula J, Alakare B, Mäki P, Köngäs-Saviaro P, Taskila JJ
et al. "The family-oriented Open Dialogue approach in the treatment of
first-episode psychosis: nineteen-year outcomes." Psychiatry Res.
2018;270:168-75. doi: 10.1016/j.psychres.2018.09.039.<br /><br /></li><li>Dold M, Li C, Tardy M, Khorsand V, Gillies D, Leucht S. "Benzodiazepines
for schizophrenia." Cochrane Database Syst Rev. 2012 Nov
14;11(11):CD006391. doi: 10.1002/14651858.CD006391.pub2. PMID: 23152236;
PMCID: PMC7052813.<br /><br /></li><li class="citation-text">Morrison AP, Turkington D, Pyle M, Spencer H,
Brabban A, Dunn G, Christodoulides T, Dudley R, Chapman N, Callcott P,
Grace T, Lumley V, Drage L, Tully S, Irving K, Cummings A, Byrne R,
Davies LM, Hutton P. "Cognitive therapy for people with schizophrenia
spectrum disorders not taking antipsychotic drugs: a single-blind
randomised controlled trial." Lancet. 2014 Apr 19;383(9926):1395-403.
doi: 10.1016/S0140-6736(13)62246-1. Epub 2014 Feb 6. PMID: 24508320.<br /><br /></li><li>Tina Minkowitz, "Reimagining Crisis Support: Matrix, Roadmap and Policy", 2021. <a href="https://www.reimaginingcrisissupport.org/">https://www.reimaginingcrisissupport.org/<br /><br /></a></li><li>Shona M Francey <span class="al-author-delim">and others</span>,
"Psychosocial Intervention With or Without Antipsychotic Medication for
First-Episode Psychosis: A Randomized Noninferiority Clinical Trial", <i>Schizophrenia Bulletin Open</i>, Volume 1, Issue 1, January 2020, sgaa015, <a data-google-interstitial="false" href="https://doi.org/10.1093/schizbullopen/sgaa015">https://doi.org/10.1093/schizbullopen/sgaa015<br /></a><br /></li><li>Peter C Gøtzsche, "Critical psychiatry textbook", 2022<br /><a href="https://www.scientificfreedom.dk/books/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.scientificfreedom.dk/books/<br /><br /></a></li><li>M. Harrow*, T. H. Jobe and R. N. Faul. "Does treatment of schizophrenia with antipsychotic<br />medications eliminate or reduce psychosis? A 20-year multi-follow-up study"<br />Psychological Medicine, Page 1 of 10. © Cambridge University Press 2014<br />doi:10.1017/S0033291714000610<br /><a href="https://www.mentalhealthexcellence.org/wp-content/uploads/2013/08/HarrowJobePsychMedMarch2014.pdf" rel="nofollow" target="_blank">https://www.mentalhealthexcellence.org/wp-content/uploads/2013/08/HarrowJobePsychMedMarch2014.pdf<br /><br /></a></li><li>Wunderink L, Nieboer RM, Wiersma D, Sytema S, Nienhuis FJ. "Recovery in Remitted First-Episode Psychosis at 7 Years of Follow-up of an Early Dose Reduction/Discontinuation or Maintenance Treatment Strategy: Long-term Follow-up of a 2-Year Randomized Clinical Trial." JAMA Psychiatry. 2013;70(9):913–920. doi:10.1001/jamapsychiatry.2013.19<br />
<a href="http://archpsyc.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=1707650">http://archpsyc.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=1707650<br /><br /></a></li><li>Chouinard G, Samaha A, -N, Chouinard V, -A, Peretti C, -S, Kanahara N,
Takase M, Iyo M (2017). "Antipsychotic-Induced Dopamine Supersensitivity
Psychosis: Pharmacology, Criteria, and Therapy". <i>Psychother Psychosom</i>
2017;86:189-219. doi: 10.1159/000477313<br />
<a href="https://www.karger.com/Article/FullText/477313">https://www.karger.com/Article/FullText/477313</a><br />
<br /></li><li>Torture aux neuroleptiques des opposants politiques en Iran.<br /><a href="https://iranwire.com/en/features/67428/">https://iranwire.com/en/features/67428/<br /><br /></a></li><li>Akathisie aux neuroleptiques.<br />
RxISK Medical Team, 2016, "What is akathisia?"<br />
<a href="http://rxisk.org/akathisia/">http://rxisk.org/akathisia/<br /></a><a href="https://www.scientificfreedom.dk/books/" rel="nofollow" target="_blank"><br /></a></li><li>Priebe, Stefan & Bröker, Matthias & Gunkel, Stefan. (1998). "Involuntary admission and posttraumatic stress disorder in schizophrenia patients." Comprehensive psychiatry. 39. 220-4. 10.1016/S0010-440X(98)90064-5.<br /><br /></li><li>Hjorthøj CR, Madsen T, Agerbo E, Nordentoft M. "Risk of suicide according to level of psychiatric treatment: a nationwide nested case-control study". Soc Psychiatry Psychiatr Epidemiol. 2014 Sep;49(9):1357-65. doi: 10.1007/s00127-014-0860-x. Epub 2014 Mar 18. PMID: 24647741.<br /><br /></li><li>Cour de Cassation, arrêt n°16-22.544 du 27 septembre 2017, 6ème.<br /><a href="https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000035681676?isSuggest=true" rel="nofollow" target="_blank">https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000035681676?isSuggest=true<br /><br /></a></li><li>John Read, "The experiences of 585 people when they tried to withdraw from antipsychotic drugs,<br />Addictive Behaviors Reports", Volume 15, 2022, 100421, ISSN 2352-8532,<br /><a href="https://doi.org/10.1016/j.abrep.2022.100421" rel="nofollow" target="_blank">https://doi.org/10.1016/j.abrep.2022.100421</a>.<br /> </li><li>ONU CDPH, "Directives sur l'article 14". Réf: A/72/55.<br /><a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=A/72/55&Lang=en" rel="nofollow" target="_blank">https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=A/72/55&Lang=en<br /><br /></a></li><li>WHO: "QualityRights materials for training, guidance and transformation."<br /><a href="https://www.who.int/publications/i/item/who-qualityrights-guidance-and-training-tools">https://www.who.int/publications/i/item/who-qualityrights-guidance-and-training-tools<br /><br /><br /><br /></a></li></ol>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-14874372382760172432023-05-03T06:44:00.010+02:002023-05-28T23:26:05.949+02:00Open Dialogue à Mulhouse, et des questionnements sur la prescription des neuroleptiques.<p style="text-align: justify;">En plus de l'expérience en cours à Marseille, l'approche finlandaise Open Dialogue est maintenant proposée au GRH Mulhouse Sud-Alsace, pôle de psychiatrie et santé mentale. <br /></p><p><a href="https://www.ghrmsa.fr/fonctionnel/actualites-109/lopen-dialogue-une-approche-therapeutique-inedite-proposee-par-le-pole-de-psychiatrie-et-sante-mentale-1256.html" rel="nofollow" target="_blank">https://www.ghrmsa.fr/fonctionnel/actualites-109/lopen-dialogue-une-approche-therapeutique-inedite-proposee-par-le-pole-de-psychiatrie-et-sante-mentale-1256.html</a></p><p>C'est quoi Open Dialogue?<br /><a href="https://open-dialogue.net/?lang=fr" rel="nofollow" target="_blank">https://open-dialogue.net/?lang=fr</a><br /><br /></p><p style="text-align: justify;">Un article en libre accès de la revue L'information psychiatrique questionne les traitements neuroleptiques au long cours et explique la biologie du sevrage des médicaments.<br /></p><p><a href="https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2023-4-page-219.htm" rel="nofollow" target="_blank">https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2023-4-page-219.htm</a></p><p> </p><p></p><p>Les neuroleptiques font beaucoup plus de mal que de bien et ne doivent pas être utilisés.<br />Par Peter C Gøtzsche<br />Professeur et directeur <br />Institute for Scientific Freedom Copenhagen<br /></p><p style="text-align: justify;">Résumé : Le paradigme actuel en psychiatrie est que la psychose doit être traitée avec des neuroleptiques comme traitement de première intention. Les neuroleptiques ne doivent pas être utilisés du tout. Des essais randomisés ont montré qu'ils tuent de nombreux patients et n'ont pas d'effets cliniquement pertinents mais provoquent des lésions cérébrales permanentes chez la plupart des patients traités à long terme et les empêchent de reprendre une vie plus normale. Si un patient gravement perturbé sent qu'un médicament est nécessaire, les benzodiazépines agissent plus rapidement que les neuroleptiques, sont beaucoup moins toxiques et sont également ce que pratiquement tous les patients préfèrent si on leur demande. La psychiatrie semble être le seul domaine de la société où la loi est systématiquement violée partout dans le monde. Nous devons respecter les droits des patients et la loi, ce qui conduira également à de meilleurs résultats (traduction Google Translate).<br /></p><p>Article en anglais, en libre accès:<br /><a href="https://www.scientificfreedom.dk/wp-content/uploads/2023/05/2023-Gotzsche-Neuroleptics-do-much-more-harm-than-good-and-should-not-be-used-book-chapter.pdf" rel="nofollow" target="_blank">https://www.scientificfreedom.dk/wp-content/uploads/2023/05/2023-Gotzsche-Neuroleptics-do-much-more-harm-than-good-and-should-not-be-used-book-chapter.pdf<br /></a></p><p> </p><p>Le dernier livre de Peter Gøtzsche, "Manuel de psychiatrie critique", corrige les erreurs des manuels de psychiatrie dans son pays, le Danemark. On peut le lire sur le blog <a href="https://www.madinamerica.com/critical-psychiatry-textbook-2/" rel="nofollow" target="_blank">Mad in America</a>, en anglais, ou le télécharger sur le site <a href="https://www.scientificfreedom.dk/books/" rel="nofollow" target="_blank">Scientific Freedom</a>.<br /></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-53110981042047957732023-04-08T10:08:00.003+02:002023-04-08T10:29:28.962+02:00Lignes directrices pour la désinstitutionnalisation, y compris dans les situations d’urgence (CRPD/C/5), 2022.<p>Le document est disponible dans sa traduction française officielle en suivant ce lien <a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD/C/5" rel="nofollow" target="_blank">(CRPD/C/5)</a>.<br /><br />Il est présenté en anglais ici: <a href="https://www.ohchr.org/en/documents/legal-standards-and-guidelines/crpdc5-guidelines-deinstitutionalization-including" rel="nofollow" target="_blank">https://www.ohchr.org/en/documents/legal-standards-and-guidelines/crpdc5-guidelines-deinstitutionalization-including</a><br /><br /></p><p style="text-align: justify;">Ce document validé par le Comité de la Convention ONU relative au Droit des Personnes Handicapées (CDPH) explicite les réformes clé à mettre en œuvre par les états participants, dont la France, et l'Union Européenne. Il est basé sur les précédents documents du Comité, l'observation générale n°5 sur l’autonomie de vie et
l’inclusion dans la société, art. 19 (<a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2FC%2FGC%2F5&Lang=en" rel="nofollow" target="_blank">CRPD/C/GC/5</a>) et les directives
relatives au droit à la liberté et à la sécurité des
personnes handicapées, art. 14 (<a href="https://www.undocs.org/Home/Mobile?FinalSymbol=A%2F72%2F55&Language=E&DeviceType=Desktop&LangRequested=False" rel="nofollow" target="_blank">réf. A/72/55</a>, en Annexe). Voir aussi observation générale n°1, art. 12 (<a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD/C/GC/1&Lang=en" rel="nofollow" target="_blank">CRPD/C/GC/1</a>).<br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">Il reprend et développe les mesures très importantes pour les droits des personnes avec handicap psycho-social, que sont la réforme de la capacité juridique (au §55), avec la cessation des traitements forcés et des hospitalisations forcées (§55, §58); il explicite le soutien en cas de crise (§10, §76), et le remplacement des systèmes de prises de décision substituées (tutelle, curatelle) par des prises de décisions accompagnées (§55, §69, §73, chapitre VIB).</p><p style="text-align: justify;">Le document explique pourquoi il est nécessaire de désinstitutionaliser et développe les services à mettre en œuvre et les stratégies à adopter pour la réussite de cette réforme.</p><p style="text-align: justify;">Les voies de recours et les mécanismes de réparation suite aux préjudices causés par les institutionalisations sont explicités au chapitre IX.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1D500grpJytMjoe8dyk2tDO9KTQZNVVPAf-7Rr9MLVXiucrk17-RRJ_jLAAo-4oD7w82-8Qwq1OOZW8v0SiM21eOr9nDBcNDUBJlM5RhxGFRmfr0Jla-VO9G1MIz4B-kGMlT55g1SzfVV-9VBroHudtggN1kZm0iStdkHlFx3kof3dUFgCY10ZRWAgg/s370/screenshot_2022-08-11_202615_0.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="231" data-original-width="370" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1D500grpJytMjoe8dyk2tDO9KTQZNVVPAf-7Rr9MLVXiucrk17-RRJ_jLAAo-4oD7w82-8Qwq1OOZW8v0SiM21eOr9nDBcNDUBJlM5RhxGFRmfr0Jla-VO9G1MIz4B-kGMlT55g1SzfVV-9VBroHudtggN1kZm0iStdkHlFx3kof3dUFgCY10ZRWAgg/w400-h250/screenshot_2022-08-11_202615_0.webp" width="400" /></a></div><br /><p><br /></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-53377892645205404472023-03-07T14:35:00.074+01:002023-04-03T11:21:29.489+02:00Le bilan santé mentale 2023 français viole les droits de l'homme.<p>Le Ministère français de la santé met en ligne un bilan de ses actions en 2023 concernant la santé mentale daté du 3 mars 2023. Une analyse par Luc.<br /><br />Le document est à télécharger en suivant ce lien:<br /><a href="https://sante.gouv.fr/actualites/presse/dossiers-de-presse/article/synthese-du-bilan-de-la-feuille-de-route-sante-mentale-et-psychiatrie-au-3-mars" rel="nofollow" target="_blank">https://sante.gouv.fr/actualites/presse/dossiers-de-presse/article/synthese-du-bilan-de-la-feuille-de-route-sante-mentale-et-psychiatrie-au-3-mars<br /></a><br />On note: </p><p><b>Complète ignorance des droits de l'homme. </b><br /></p><p>Aucune référence aux droits de l'homme dans ce document.</p><div style="text-align: justify;">En violation flagrante des engagements de la France envers l'ONU [1], le document promeut la torture psychiatrique [11]: hospitalisations forcées dite "sans consentement", et traitements forcés dits "programmes de soins", ce qui représente une mise sous camisole chimique et lobotomie chimique sans limitation de durée.</div><p></p><p style="text-align: justify;">La France torture à grande échelle les personnes au motif de handicap psychosocial, soit à la suite d'un ersatz de jugement, sans contradictoire, ni indépendance de la justice vis à vis du pouvoir médical [2], soit par intimidation et menaces, soit de façon opaque dans les institutions du médico-social, soit par la médication psychotrope des enfants, y compris avant l'âge de 5 ans. Il n'y a pas de recours effectif contre ces pratiques, le Défenseur des droits ignore les situations jugées, et la CGLPL refuse de considérer les institutions médicosociales comme faisant partie de son mandat.<br /></p><p></p><div><b><br />Confusion entre santé mentale et psychiatrie, modéle médical du handicap au lieu du modèle des droits humains.</b></div><div><b> </b></div><div style="text-align: justify;">Le document est à propos et au service d'une corporation, il n'est pas à propos des personnes avec handicap psychosocial et de leurs droits. La santé mentale, c'est d'abord de respecter les droits humains de la personne, tels qu'ils sont définis dans les documents ONU, la CDPH. La psychiatrie est une approche de médicalisation, qui peut être abusive ou inappropriée: c'est un choix que peut faire la personne, et cela ne doit pas être imposé.<br /></div><p style="text-align: justify;">La première phrase du document donne le ton: "La maladie mentale et les troubles psychiques touchent près d’1/5 de la population, soit 13 millions de Français": c'est la sémantique de la psychiatrie, et de la médicalisation a priori des demandes psychosociales.</p><p style="text-align: justify;">On doit parler de handicap psychosocial, car la médicalisation de ses difficultés n'est que le choix de la personne elle-même, un choix parmi d'autres approches non-médicales, comme par exemple l'empowerment, l'engagement politique, la défense de ses droits, le développement personnel (Observation générale N°1 sur l'article 12 de la Convention ONU relative
aux droits des personnes handicapées: CDPH, réf. CRPD/C/GC/1) [3].</p><p style="text-align: justify;">Cette Convention demande de changer de paradigme, et de passer du modèle médical du handicap au modèle social, basé sur les droits de l'homme: cela change tout, et ce bilan l'ignore complètement.<br /></p><p style="text-align: left;"> <br /><b>Les leçons des erreurs passées ne sont pas comprises.</b></p><p>Le document établit un terrible constat d'échec:<br />- on y lit que la France connait la plus forte consommation de psychotropes au monde (Epi-phare).<br />- 15 à 20% de la population y serait "déprimée"! C'est à dire malheureuse.<br />- 3 millions de "troubles psychiques sévères": preuve que la psychiatrie échoue à guérir mais chronicise ces difficultés.<br />- La France a un des taux de suicides les plus élevés en Europe, pour les pays comparables.<br />- La "santé mentale" est la plus forte dépense de santé. <br /></p><p style="text-align: justify;">Il semble évident que la psychiatrie française fait, dans l'ensemble, plus de mal que de bien et que l'argent est mal dépensé. Le rapport ne semble tirer aucune conclusion de cet échec accablant. Il est donc construit sur la répétition de l'échec. Peu importe l'argent qu'on y met, tant que le paradigme n'est pas changé, on peut prédire que la situation va empirer.<br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">Ce bilan montre aussi qu'en France, la politique de santé mentale est décidée par les psychiatres eux-mêmes, qui sont, bien sûr, au service de leur corporation. Or ces psychiatres sont imperméables à la critique. Ils sont aussi influencés à un degré extraordinaire par les laboratoires pharmaceutiques, qui les abreuvent d'idées fausses, lesquelles sont enseignées aussi à tous les médecins français, aux personnel infirmier, aux psychologues, etc. Ces décideurs, y compris au plus haut niveau (Franck Bellevier, Michel Lejoyeux) acceptent des pots de vin de l'industrie pharmaceutique, comme il est facile de constater sur la base de données transparence santé France [4]. Le bras corrupteur de Big Pharma s'étend partout au moyen des fondations Fondamental et Deniker, et des dons à l'UNAFAM [5], et à bien d'autres. Même si c'est l'image qu'elle s'efforce de donner, il est naïf d'imaginer que l'industrie pharmaceutique fait dans la philanthropie: en capitalisme, les gestionnaires demandent des perspectives de bénéfices dans le secteur choisi. Le modèle de marketing de l'industrie du psychomédicament repose sur la fabrication d'un maximum de diagnostics, et sur une relation directe: diagnostic = médicament. Et c'est ce qui se produit: des épidémies de maladies fabriquées [6]. La publicité mensongère des laboratoires psychopharmaceutiques n'est pas présentée comme telle au grand public. Non, elle est enseignée dans les universités et présentée au futurs professionnels comme des vérités scientifiques. Psychopharma redéfinit le langage, vend les maladies qu'elle fabrique, en spécifie les critères par l'intermédiaire des psychiatres qu'elle achète, et leur fournit des outils de diagnostic conçus pour cibler le plus largement possible. Les étudiants qui objecteraient ne pourront pas valider leurs examens.<br /></p><p style="text-align: justify;">Si la population est malheureuse, la première chose à considérer, ce
sont les droits de l'homme, et la façon dont ils assurés dans notre
pays: par exemple, logement, liberté et sécurité, accès à la justice à égalité des droits,
non-ségrégation, opportunités égales, non-harcèlement. Pour certaines personnes, l'approche pharmacologique revient à s'auto-détruire au lieu de changer sa vie, et/ou la société dans laquelle nous vivons. La médication d'une personne peut aggraver sa condition: elle peut perdre ses moyens, elle n'est plus elle-même, elle se démotive et se déresponsabilise, elles souffre de conditions iatrogènes, souvent celles que les produits sont supposés soigner, et au final elle peut se retrouver prise au piège de la dépendance pharmacologique. Beaucoup de psychiatres français semblent résolument aveugles à ces réalités: ils pourront, à la place, allonger la liste des médicaments et quelquefois aussi la liste des diagnostics qui servent d'alibi à ces prescriptions.<br /><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><p></p><p><b>La psychiatrie biologique est un présupposé souvent erroné.</b></p><p>Les chercheurs indépendants comme le "Council for Evidence-based Psychiatry" [7], démontrent [8] que:</p><p style="text-align: justify;">- Les assertions d'étiologie génétique des troubles n'ont pas été validées, pour <span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">schizophrénie et troubles apparentés, </span></span></span><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">troubles de l'humeur, </span></span></span>TDAH.<br />- Les prétentions à détecter les troubles sur l'imagerie cérébrale ne sont pas sérieuses pour <span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">schizophrénie et apparentés, </span></span></span><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">troubles de l'humeur, </span></span></span>TDAH, troubles de l'anxiété.<br />- Les théories sur les déséquilibres chimiques du cerveau comme étiologie des troubles ne sont pas fondées pour <span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">schizophrénie et apparentés, </span></span></span><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb"></span></span></span><span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">troubles de l'humeur, </span></span></span>TDAH, troubles de l'anxiété.<br />- Les diagnostics psychiatriques, souvent ne sont pas fiables.<br />- Les essais thérapeutiques sont le plus souvent construits sur, et interprétés selon, des présupposés non démontrés. Ils sont à majorité de court terme. Ils sont très souvent faussés, car ils ignorent les effets du sevrage dans le groupe placebo. Aussi, l'aveugle est ineffectif, et les mesures sont peu fiables, subjectives et recueillies dans un rapport de pouvoir déséquilibré (comme la possibilité du traitement forcé); celles-ci sont basées sur des échelles de symptômes et pas sur la qualité de vie. Les conflits d'intérêt sont la règle. Les données complètes anonymes ne sont pas accessibles.<br />- Les syndromes de sevrage des psychotropes sont faussement assimilés à des "rechutes".<br />- La communication n'est pas correcte.<br /></p><p></p><p></p><p style="text-align: justify;">Un diagnostic représente une enquête causale. Quand l'étiologie n'est pas déterminée, il ne s'agit que d'une théorie, et quelquefois plutôt d'une construction sociale, que la personne est libre d'accepter pour elle-même ou non. Présenter les choses autrement est une tromperie.<br /></p><p style="text-align: justify;">Quand une personne explique qu'un traitement ne lui convient pas et qu'il ne marche pas, que fait le mauvais médecin? Il blâme le patient. Et ce conflit, en psychiatrie, se traduit par l'extraordinaire violence des hospitalisations forcées et des traitements forcés. Au lieu de remettre en cause leurs présupposés, les psychiatres inventent des concepts bidon (comme: "n'a pas conscience de ses troubles", ou: "anosognosie" ou: "résistant au traitement"). Par ce procédé, ils présentent le désaccord qu'ils entretiennent avec leur patient comme une manifestation de la maladie qu'ils prétendent diagnostiquer. Ce sont des raisonnements circulaires et des tautologies. Le résultat est désastreux: véritables tortures et traumatismes lourds, lavage de cerveau et endoctrinement, iatrogénie, désespoir et déresponsabilisation, mort sociale, suicides, fabrication d'addictions pharmacologiques et de handicaps à vie: le terrible piège s'est refermé sur la personne qui a simplement commis l'erreur de faire confiance au médecin. La psychiatrie, on y rentre facilement, mais la porte de sortie n'est pas prévue. Il peut être extraordinairement difficile de faire lever un diagnostic: le médecin dira plutôt: "compensé", "stabilisé", ou "en rémission". Et le psychiatre, comme le pape, n'a jamais tort.<br /></p><p style="text-align: justify;"></p><p></p><p><b><br />La psychiatrie biologique n'est pas attractive parce qu'elle chronicise, et parce qu'elle est violente.</b><br /></p><p style="text-align: left;">Ce qui est basé sur des concepts erronés ne marche pas, mais est davantage nuisible que bénéfique, ce qui viole le principe médical de ne pas nuire.<br /><br />Torturer son prochain est un acte criminel. C'est pourtant ce qui est pratiqué avec les hospitalisations forcées et les traitements forcés. Ce crime n'est pas attractif pour qui s'engage dans le médical afin d'aider son prochain.<br /><br /></p><p><b>La pédopsychiatrie pharmacologique est très souvent nuisible et immorale. </b></p><p style="text-align: justify;">La promotion de la pédopsychiatrie est évidemment d'un grand intérêt pour les laboratoires pharmaceutiques: il est avantageux pour cette industrie de conquérir de nouveaux marchés, et de fabriquer des addictions pharmacologiques et des handicaps à vie dès le plus jeune âge.<br /></p><p style="text-align: justify;">La pédopsychiatrie oublie souvent qu'elle est au service de
l'enfant, et pas au service de l'entourage, ni des enseignants, ni même
de la société.<br /></p><p style="text-align: justify;">Intoxiquer un enfant avec des psychotropes comme on le ferait avec des drogues, sans preuve biologique d'absolue nécessité, par exemple quand il demande à être écouté, où qu'il se rebelle si ses droits sont violés, cela peut être considéré comme un acte de maltraitance grave. Le motif en est souvent le confort des personnes qui s'occupent de l'enfant, et quelquefois une pédagogie inadaptée, à un âge trop précoce, pour le TDAH [8]. Tous ces médicaments de la psychiatrie endommagent le cerveau et altèrent le développement de l'enfant, en plus d'autres effets nuisibles.</p><p style="text-align: justify;">Coller une étiquette psychiatrique à un enfant est un acte qui peut être extrêmement nuisible: c'est le stigmatiser, vis à vis de lui-même, de l'entourage et de la société. On ne retire pas une étiquette psychiatrique: toute sa vie durant, son entourage considèrera l'enfant comme une personne malade.<br /></p><div style="text-align: justify;">Au lieu de cela, les droits de l'homme demandent par exemple la non-ségrégation, la désinstitutionalisation, une pédagogie qui s'adapte à l'enfant et non l'inverse, de consulter l'enfant pour toutes les questions le concernant, et en particulier pour les questions médicales.</div><p><br /><b>Le Comité de la CDPH de l'ONU et l'OMS indiquent les mesures à prendre.<br /></b></p><p style="text-align: justify;">Les Observations finales concernant la France [9], les Observations générales et les Directives spécifient clairement les mesures à prendre. <br /></p><p>L'OMS propose des dossiers et des formations en ligne pour toutes les personnes concernées, y compris en français [10].</p><p> </p><p><b>Le Collectif demande:</b></p><p style="text-align: justify;">- L'arrêt immédiat des hospitalisations forcées et des
traitements forcés, ainsi que la personnalité juridique dans des
conditions d'égalité et la désinstitutionalisation [13]: c'est le respect des
engagements de la France envers l'ONU.<br /></p><p style="text-align: justify;">- Des réparations pour toutes les violations graves des droits de l'homme que la psychiatrie française a perpétrées [12][13]: </p><p>1) <b>Restitution</b> de la liberté et de la jouissance de tous les droits du citoyen et de l'usager.<br />
</p><p style="text-align: justify;">
2) <b>Compensation</b> pour les dommages économiques, physiques et
mentaux causés par la coercition, en particulier perte d'emploi,
d'éducation, pertes matérielles et morales, frais de justice, de
médecine et dépenses sociales. <br /></p><p>
</p><p style="text-align: justify;">
3) <b>Réhabilitation</b> des victimes dans leur inclusion et
participation entière à la vie de la société. Restaurer leur
indépendance physique, mentale, sociale et vocationnelle.<br />
</p><p style="text-align: justify;">
4) <b>Satisfaction</b>: mesures effectives de cessation de la violation
des droits. Enquêtes, sanctions, exposition publique des faits, excuses
publiques, reconnaissance de responsabilité.<br /></p><p style="text-align: justify;">
5) <b>Garantie de non-répétition</b>: combattre l'impunité, prévenir les violations futures, changer les lois qui les ont permises.</p><p style="text-align: justify;">Pour nous, la participation des personnes avec handicap psychosocial aux consultations n'est ni authentique ni équilibrée, tant que ceux-ci sont soumis à des traitements forcés, menaces, intimidations, et endoctrinements: c'est comme de voter sous la menace, en dictature, pour le candidat unique.<br /></p><p style="text-align: left;"><b><br /></b></p><div><p><b>Références</b></p><ol style="text-align: left;"><li>CDPH ONU, "Guidelines on article 14", 2014.<br /><a href="http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/CRPD/GC/GuidelinesArticle14.doc" rel="nofollow" target="_blank">http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/CRPD/GC/GuidelinesArticle14.doc</a></li><li>Cour de Cassation, arrêt n°16-22.544 du 27 septembre 2017, 6ème.<br /><a href="https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000035681676?isSuggest=true" rel="nofollow" target="_blank">https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000035681676?isSuggest=true</a></li><li>Observation générale N°1 sur l'article 12 de la Convention ONU relative
aux droits des personnes handicapées: CDPH, réf. CRPD/C/GC/1.<br /><a href="http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/CRPD/Pages/GC.aspx" rel="nofollow" target="_blank">http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/CRPD/Pages/GC.aspx</a></li><li>Base de données transparence santé France<br /><a href="https://www.transparence.sante.gouv.fr/pages/accueil/">https://www.transparence.sante.gouv.fr/pages/accueil/</a></li><li>L'UNAFAM est liée financièrement à l'industrie du médicament<br /> <a href="https://www.unafam.org/nos-partenaires" rel="nofollow" target="_blank">https://www.unafam.org/nos-partenaires</a></li><li>Robert Whitaker, "Anatomy of an Epidemic: Magic Bullets, Psychiatric Drugs, and the Astonishing Rise of Mental Illness in America", 2011.<br /><a href="https://books.google.fr/books/about/Anatomy_of_an_Epidemic.html" rel="nofollow" target="_blank">https://books.google.fr/books/about/Anatomy_of_an_Epidemic.html</a></li><li>"Council for Evidence-based Psychiatry"<br /><a href="https://cepuk.org/" rel="nofollow" target="_blank">https://cepuk.org/</a></li><li>Peter C Gøtzsche, "Critical psychiatry textbook", 2022<br /><a href="https://www.scientificfreedom.dk/books/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.scientificfreedom.dk/books/</a><br /></li><li>Observations finales pour la France, Convention relative aux droits des
personnes handicapées, ONU. Référence: CRPD/C/FRA/CO/1, 4 octobre 2021.<br /><a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fFRA%2fCO%2f1&Lang=en" rel="nofollow" target="_blank">https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fFRA%2fCO%2f1&Lang=en</a><br /></li><li> Matériel OMS de formation aux droits de l'homme en santé mentale, existe en français.<br /><a href="https://www.who.int/publications/i/item/who-qualityrights-guidance-and-training-tools" rel="nofollow" target="_blank">https://www.who.int/publications/i/item/who-qualityrights-guidance-and-training-tools</a></li><li>Dossier sur la torture psychiatrique au CHRUSP, "Center for Human Rights of Users and Survivors of Psychiatry", en anglais.<br /><a href="http://www.chrusp.org/home/psychiatric_torture" rel="nofollow" target="_blank">http://www.chrusp.org/home/psychiatric_torture</a></li><li><div style="text-align: justify;">Hege Orefellen, "Torture and other ill-treatment in psychiatry – urgent need for effective remedies, redress and guarantees of non-repetition", 2015, WNUSP, "World Network of Users and Survivors of Psychiatry" et "We Shall Overcome, Norway". <br /></div>
<a href="https://dk-media.s3.amazonaws.com/AA/AG/chrusp-biz/downloads/294485/Side_event_CRPD_Art15_March2015_Hege.pdf" rel="nofollow" target="_blank">https://dk-media.s3.amazonaws.com/AA/AG/chrusp-biz/downloads/294485/Side_event_CRPD_Art15_March2015_Hege.pdf</a></li><li>Comité des droits des personnes handicapées, Lignes directrices pour la désinstitutionnalisation, y compris dans les situations d’urgence, réf. CRPD/C/5, 2022<br /><a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD/C/5" rel="nofollow" target="_blank">https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD/C/5</a></li><li>Tina Minkowitz, formation à la CDPH, Dossier sur la désinstitutionalisation, "Deinstitutionalization – Reparative Justice Approach", en anglais.<br /><a href="https://www.crpdcourse.org/course-content/deinstitutionalization-reparative-justice-approach/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.crpdcourse.org/course-content/deinstitutionalization-reparative-justice-approach/</a> <br /></li></ol><p> <br />Courrier adressé au Ministre français de la santé et de la prévention.<br /></p><p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUITe51Ughu2jD73WTbkswz7pXTZ1-UVWtDFSimK-EzFfBZzpXSW3_RSbArlV9Gff-Dv6K16FLzH_rfCcwJ_GEDYfQ9hyQ8S5mCma2B6Th_mYfQX2A3aibtJxZUSeOadI8BRMx-JEQDtT9Dd92uo3TOBN1bU6Owc9lvq7LqysTzIq4nZfb6LbtkznQ0Q/s3840/Quotefancy-2344852-3840x2160.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2160" data-original-width="3840" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUITe51Ughu2jD73WTbkswz7pXTZ1-UVWtDFSimK-EzFfBZzpXSW3_RSbArlV9Gff-Dv6K16FLzH_rfCcwJ_GEDYfQ9hyQ8S5mCma2B6Th_mYfQX2A3aibtJxZUSeOadI8BRMx-JEQDtT9Dd92uo3TOBN1bU6Owc9lvq7LqysTzIq4nZfb6LbtkznQ0Q/w400-h225/Quotefancy-2344852-3840x2160.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p>Image depuis: <a href="https://quotefancy.com/quote/1673011/Judi-Chamberlin-Nothing-about-us-without-us" rel="nofollow" target="_blank">https://quotefancy.com/quote/1673011/Judi-Chamberlin-Nothing-about-us-without-us</a> <br /></p></div>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-32984951348317385972023-02-28T17:01:00.004+01:002023-02-28T17:21:56.191+01:00Le Rapporteur spécial ONU sur les droits des personnes handicapées recommande la conformité avec la CDPH en matière d'autonomie et de désinstitutionalisation dans l'Union Européenne.<p style="text-align: justify;">Le rapport de Gerard Quinn est disponible en suivant ce lien (le résumé est en français, le texte du rapport en anglais):<br /></p><p><a href="https://undocs.org/Home/Mobile?FinalSymbol=A%2FHRC%2F52%2F32%2FAdd.1" rel="nofollow" target="_blank">https://undocs.org/Home/Mobile?FinalSymbol=A%2FHRC%2F52%2F32%2FAdd.1</a></p><p style="text-align: justify;">C'est très important car, si la France peut se permettre d'ignorer la Convention ONU CDPH qu'elle a pourtant signée, en revanche, elle ne pourra pas ignorer la législation européenne qui en découlera, parce que celle-ci est contraignante pour les membres de l'UE. Le changement de paradigme en matière de handicap, en France, viendra donc probablement de l'Union Européenne. Cela signifiera la capacité juridique à égalité, donc la fin de la discrimination devant la loi, le remplacement des systèmes de prises de décision substitutives comme les tutelles et curatelles par des prises de décision assistées, la fin des hospitalisations forcées (dites "sans consentement"), la fin des traitements forcés (dits "programmes de soins"), et plus généralement la désinstitutionalisation et le développement des services de proximité pour permettre aux personnes handicapées de vivre dans la société. <br /></p><p style="text-align: justify;">L'Union Européenne sera examinée prochainement par le Comité de la CDPH. Certains documents sont présents sur le site ONU (Sélectionner "European Union", cliquer sur "CRPD", et sur le (+) de CRPD, et sur le (+) de "Reporting Cycle II-III"):</p><p><a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/TreatyBodyExternal/Countries.aspx" rel="nofollow" target="_blank">https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/TreatyBodyExternal/Countries.aspx</a><br /></p><p style="text-align: justify;">Le Collectif participe à cet examen de l'UE par l'intermédiaire de l'ENUSP ("European Network of Users and Survivors of Psychiatry").<br /></p><p><a href="https://enusp.org/" rel="nofollow" target="_blank">https://enusp.org/</a></p><p><br /></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-7297223271813337612023-01-03T12:17:00.011+01:002023-01-03T18:37:55.840+01:00Le Parlement européen adopte une Résolution pour l'égalité des droits des personnes handicapées<p style="text-align: justify;">Le 13 décembre 2022, le Parlement européen a adopté la Résolution par 526 voix pour, 10 contre et 83 abstentions. La Rapporteuse du texte est Anne-Sophie Pelletier, Groupe "La Gauche", "La France Insoumise", France.</p><p style="text-align: justify;">Le texte complet référencé TA-9-2022-0435 est <a href="https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2022-0435_FR.html" rel="nofollow" target="_blank">disponible en français</a>. <br /><br />C'est un texte positif car il engage l'Europe vers la compliance avec la Convention ONU relative aux droits des personnes handicapées (CDPH).</p><p style="text-align: justify;">Le texte demande de rediriger les fonds européens depuis l'institutionalisation vers les logements et les services de soutien de proximité et les modes de vie avec services de soutien.<br /><br />Concernant le handicap psychosocial, et l'article 12 de la CDPH, (reconnaissance de la personnalité juridique dans des conditions d'égalité), le texte spécifie:<br /><br /><i>"36. invite les États membres à mettre en œuvre des programmes
spécifiques qui permettront de sortir de la privation de la capacité
juridique des personnes dont le handicap est psychosocial à des régimes
de prise de décision accompagnée;"</i></p><p style="text-align: justify;">On regrette qu'il ne soit pas mentionné dans ce rapport les traitements forcés et les hospitalisations forcées tels qu'ils sont pratiqués à grande échelle en France pour motif de handicap psychosocial ou de dangerosité supposée, en violation flagrante de la Convention CDPH.<br /><br />On regrette aussi que les privations de liberté en institution pour motif de handicap ne soient pas interdites, alors que cela est pratiqué à grande échelle en France, tandis que cette privation de liberté est niée, et que les recours contre les maltraitances et tortures pratiquées dans ces établissements sont inexistants ou ineffectifs (La CGLPL refuse de visiter ces établissements). Même chose pour toutes les maltraitances pratiquées en France sur les enfants en institution, y compris les maltraitances médicales présentées abusivement comme des soins.<br /><br />On constate néanmoins que, sur ce dossier, l'Europe progresse plus vite la France, dont le gouvernement apparemment ignore les <a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fFRA%2fCO%2f1&Lang=en" rel="nofollow" target="_blank">Observations Finales</a> du Comité de la CDPH. <br /><br />L'Union Européenne sera bientôt <a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/TreatyBodyExternal/Countries.aspx" rel="nofollow" target="_blank">examinée</a>, elle aussi, par le Comité de la CDPH. Le Collectif a fourni des informations sur la France au Réseau européen des usagers et survivants de la psychiatrie (<a href="https://enusp.org/" rel="nofollow" target="_blank">ENUSP</a>) afin de rédiger le rapport parallèle concernant l'Union.<br /></p><p><br /></p><p><b>Liens:</b><br />Le texte de la résolution:<br /><a href="https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2022-0435_FR.html" rel="nofollow" target="_blank">https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2022-0435_FR.html</a></p><p>L'article sur le site du Parlement européen:<br /><a href="https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20221209IPR64418/droits-des-personnes-handicapees-il-faut-changer-de-paradigme-affirme-le-pe" rel="nofollow" target="_blank">https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20221209IPR64418/droits-des-personnes-handicapees-il-faut-changer-de-paradigme-affirme-le-pe<br /></a><br />Article Handicap.fr<br /><a href="https://informations.handicap.fr/a-Europe-pas-faveur-handicap-zero-contrainte-34111.php" rel="nofollow" target="_blank">https://informations.handicap.fr/a-Europe-pas-faveur-handicap-zero-contrainte-34111.php</a></p><p>Vidéo du vote:<br /><a href="https://multimedia.europarl.europa.eu/fr/video/towards-equal-rights-for-persons-with-disabilities-statement-by-anne-sophie-pelletier-the-left-fr-rapporteur-and-extract-from-the-vote_I234871" rel="nofollow" target="_blank">https://multimedia.europarl.europa.eu/fr/video/towards-equal-rights-for-persons-with-disabilities-statement-by-anne-sophie-pelletier-the-left-fr-rapporteur-and-extract-from-the-vote_I234871</a></p><p>La Rapporteuse Anne-Sophie Pelletier<br /><a href="https://www.europarl.europa.eu/meps/en/197527/ANNE-SOPHIE_PELLETIER/main-activities/reports-shadow">https://www.europarl.europa.eu/meps/en/197527/ANNE-SOPHIE_PELLETIER/main-activities/reports-shadow<br /></a></p><p>#CDPH #CRPDNOW #HANDICAP #EUROPE<br /></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-4783911914401930072022-12-10T13:28:00.002+01:002022-12-10T13:42:25.026+01:00Surpopulation carcérale, conditions indignes, absence de recours effectif: Le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe condamne la France.<p style="text-align: justify;">Suite à l'Arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme du 30/1/2020, JMB contre France, le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe condamne la France pour indignité des conditions de détention.</p><p style="text-align: justify;"><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0">Dans cette décision, le Comité exprime sa vive préoccupation face à l'aggravation de la surpopulation carcérale. Au 1er novembre 2022, le taux d'occupation des maisons d'arrêt était en moyenne de 142,8%, 2225 détenus dormaient sur un matelas au sol. </span><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0">Au vu de l'urgence de la situation, le Comité invite de nouveau la France à "envisager rapidement de nouvelles mesures législatives qui réguleraient, de manière plus contraignante, la population carcérale".</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0">Nous pensons que l'Europe peut faire avancer les droits de l'homme en France.</span></p><p><b><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0">Références:</span></b></p><p><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0">- L'arrêt 2020 de la Cour Européenne des Droits de l'Homme:<br /><a href="https://hudoc.echr.coe.int/eng#{%22itemid%22:[%22001-200446%22]}" rel="nofollow" target="_blank">https://hudoc.echr.coe.int/eng#{%22itemid%22:[%22001-200446%22]}</a></span></p><p><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0">- Les décisions 2022 du </span>Comité des Ministres du Conseil de l'Europe:<span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0"> <br /><a href="https://search.coe.int/cm/Pages/result_details.aspx?ObjectID=0900001680a93768" rel="nofollow" target="_blank">https://search.coe.int/cm/Pages/result_details.aspx?ObjectID=0900001680a93768</a></span></p><p><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0">- Statistiques du Ministère de la Justice:<br /><a href="https://www.justice.gouv.fr/prison-et-reinsertion-10036/les-chiffres-clefs-10041/statistiques-de-la-population-detenue-et-ecrouee-33736.html" rel="nofollow" target="_blank">https://www.justice.gouv.fr/prison-et-reinsertion-10036/les-chiffres-clefs-10041/statistiques-de-la-population-detenue-et-ecrouee-33736.html</a></span></p><p><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0">- Evolution de la population carcérale, Observatoire des Disparités:<br /><a href="https://www.observatoire-disparites-justice-penale.fr/les-conditions-de-d%C3%A9tention/les-%C3%A9volutions-de-la-population-carc%C3%A9rale" rel="nofollow" target="_blank">https://www.observatoire-disparites-justice-penale.fr/les-conditions-de-d%C3%A9tention/les-%C3%A9volutions-de-la-population-carc%C3%A9rale</a><br /></span></p><p><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0">- Le site de la CGLPL:<br /><a href="https://www.cglpl.fr/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.cglpl.fr/</a></span></p><p><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0"></span></p><p><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0"></span></p><p><br /></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-16381361878952694382022-11-16T09:42:00.006+01:002022-12-11T11:18:44.201+01:00Observations finales pour la France, Convention relative aux droits des personnes handicapées, ONU.<p> Nous demandons que la France applique le traité concernant le droit du handicap qu'elle a signé avec les Nations Unies. Cela signifie en particulier, citation:<br /><br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">- "Abroger toutes les dispositions légales qui autorisent le traitement sans consentement et les restrictions de la liberté dans les institutions ou les structures locales pour cause de handicap psychosocial ou de dangerosité supposée."<br /></p><p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: justify;">- "Mettre un terme au traitement ambulatoire obligatoire et appliquer les orientations de l’Organisation mondiale de la Santé sur les services de santé mentale de proximité ( World Health Organization Guidance on community mental health services : Promoting person-centred and rights-based approaches ), comme l’Organisation le recommande dans son plan d’action global pour la santé mentale 2020-2030, qui a été approuvé par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2021."<br /></p><p style="text-align: left;"><br />Observations finales pour la France, Convention relative aux droits des personnes handicapées, ONU. Référence: CRPD/C/FRA/CO/1, 4 octobre 2021, Article 14: Liberté et sécurité de la personne, Paragraphe 30.<br /><br /><a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fFRA%2fCO%2f1&Lang=en" rel="nofollow" target="_blank">https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fFRA%2fCO%2f1&Lang=en</a></p><p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="Nous, citoyennes, citoyens, demandons que la France applique le traité concernant le droit du handicap qu'elle a signé avec les Nations Unies. Cela signifie en particulier, citation: - "Abroger toutes les dispositions légales qui autorisent le traitement sans consentement et les restrictions de la liberté dans les institutions ou les structures locales pour cause de handicap psychosocial ou de dangerosité supposée." - "Mettre un terme au traitement ambulatoire obligatoire et appliquer les orientations de l’Organisation mondiale de la Santé sur les services de santé mentale de proximité ( World Health Organization Guidance on community mental health services : Promoting person-centred and rights-based approaches ), comme l’Organisation le recommande dans son plan d’action global pour la santé mentale 2020-2030, qui a été approuvé par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2021." Observations finales pour la France, Convention relative aux droits des personnes handicapées, ONU. Référence: CRPD/C/FRA/CO/1, 4 octobre 2021, Article 14: Liberté et sécurité de la personne, Paragraphe 30. https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fFRA%2fCO%2f1&Lang=en" rel="nofollow" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="733" data-original-width="1202" height="244" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKvEozLhV3AiqXFm7y4bNlfG74t_0WfKehjfiJDTZwvrnAjQOkKd34ML9YUzoKh6hTWzT4GnvtrzmecLd5IzrJjNQTeGHnkCmE5b0_GBhO-Jml_tPJ95Hw-kbYBrJ2ttWaOFLK0MZXEisVjAEFD_YK7zRth-pvXHdXv4zsr7loyh6aNJ87gDba1lvh0w/w400-h244/20221116-CRPD-CO-France.jpg" width="400" /></a></div><p></p><p><a href="Nous, citoyennes, citoyens, demandons que la France applique le traité concernant le droit du handicap qu'elle a signé avec les Nations Unies. Cela signifie en particulier, citation: - "Abroger toutes les dispositions légales qui autorisent le traitement sans consentement et les restrictions de la liberté dans les institutions ou les structures locales pour cause de handicap psychosocial ou de dangerosité supposée." - "Mettre un terme au traitement ambulatoire obligatoire et appliquer les orientations de l’Organisation mondiale de la Santé sur les services de santé mentale de proximité ( World Health Organization Guidance on community mental health services : Promoting person-centred and rights-based approaches ), comme l’Organisation le recommande dans son plan d’action global pour la santé mentale 2020-2030, qui a été approuvé par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2021." Observations finales pour la France, Convention relative aux droits des personnes handicapées, ONU. Référence: CRPD/C/FRA/CO/1, 4 octobre 2021, Article 14: Liberté et sécurité de la personne, Paragraphe 30. https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fFRA%2fCO%2f1&Lang=en" rel="nofollow" target="_blank"><br /></a></p><p></p><p>Pétition là:<br /><a href="https://www.change.org/p/abolir-l-hospitalisation-forc%C3%A9e-et-le-traitement-forc%C3%A9" rel="nofollow" target="_blank">https://www.change.org/p/abolir-l-hospitalisation-forc%C3%A9e-et-le-traitement-forc%C3%A9</a><br /></p><p>
</p><p>Message envoyé à Madame le Premier Ministre. <br />
</p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-44318429955330180302022-08-09T13:32:00.023+02:002022-08-11T10:45:59.097+02:00Le mensonge sur la sérotonine: comment Big Pharma vend ses pilules "<i>La maltraitance, la pauvreté, la discrimination, la perte, les
difficultés, l'inégalité, les relations toxiques, le travail inutile,
etc, sont tous réels. Les déséquilibres chimiques ne le sont pas.</i>" <br />James Davies, auteur du livre "Sedated", 2021 [1].<br /><p> </p><p><b><br />Si vous êtes déprimé(e), il y a une cause à cela.</b> </p><p>Elle peut-être psychosociale (toutes les formes de mal-être et de difficultés), ou bien médicale (par exemple thyroïde, hypotension, médicaments, toxiques, carences - vit. B6, B12, D -, maladies). </p><p>Mais le supposé déséquilibre chimique de la sérotonine dans le cerveau est une pure invention mensongère destinée à vendre des pilules.<br /><br /></p><p><b>Le mensonge du déséquilibre de la sérotonine est exposé</b>. <br /></p><p>Par cette étude systématique récente menée par l'équipe de Joanna Moncrieff, en libre accès en suivant ce lien (c'est en anglais) [2]:</p><p><a href="https://www.nature.com/articles/s41380-022-01661-0" rel="nofollow" target="_blank">https://www.nature.com/articles/s41380-022-01661-0</a></p><p>Le blog "se libérer de la psychiatrie" a traduit l'étude en français [3]:</p><p><a href="https://selibererdelapsychiatrie.wordpress.com/2022/08/03/theorie-de-la-serotonine-il-nexiste-aucune-preuve-convaincante-que-la-depression-est-associee-a-une-baisse-des-concentrations-ou-de-lactivite-de-la-serotonine/" rel="nofollow" target="_blank">https://selibererdelapsychiatrie.wordpress.com/2022/08/03/theorie-de-la-serotonine-il-nexiste-aucune-preuve-convaincante-que-la-depression-est-associee-a-une-baisse-des-concentrations-ou-de-lactivite-de-la-serotonine/</a></p><p>L'étude a suscité énormément de réactions, de la part des usagers surtout. Les auteurs de l'étude y répondent sur Mad in America [4]. Cet article a été traduit en français aussi [5]:</p><p><a href="https://selibererdelapsychiatrie.wordpress.com/2022/08/04/les-chercheurs-repondent-aux-critiques-de-leur-article-sur-la-serotonine/" rel="nofollow" target="_blank">https://selibererdelapsychiatrie.wordpress.com/2022/08/04/les-chercheurs-repondent-aux-critiques-de-leur-article-sur-la-serotonine/</a> <br /></p><p> </p><p><b>Les produits n'adressent pas la cause de la dépression.</b></p><p style="text-align: justify;">Les produits improprement appelés "antidépresseurs" de la classe ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), sont des psychotropes qui provoquent un engourdissement émotionnel. Ce sont les produits: citalopram (Séropram), duloxétine (Cymbalta non commercialisé en France), escitalopram (Séroplex), fluoxétine (Prozac), fluvoxamine (Floxyfral), paroxétine (Deroxat), sertraline (Zoloft). Les ISRS-NA sont: milnacipran (Ixel), venlafaxine (Effexor). Ces produits peuvent provoquer des passages en état maniaque, des suicides [6], des altérations de la personnalité (la personne n'est plus elle-même.) Ils entraînent des dépendances et donnent des syndromes de sevrage. Ils sont responsables de troubles sexuels, urinaires et sphinctériens, et on a montré que les troubles sexuels peuvent persister après l'arrêt du traitement [7]. Ils peuvent être tératogènes. Ils n'aident pas à changer ce qui ne conviendrait pas dans la vie et dans la psyché de la personne. Ils risquent d'empêcher la résolution naturelle d'un épisode dépressif et peuvent chroniciser la demande d'aide. Ces produits peuvent aussi être prescrits dans certaines douleurs neuropathiques.</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"><b>ATTENTION !</b> Les médicaments psychiatriques créent des dépendances. Ne les arrêtez jamais brusquement car les réactions de sevrage peuvent être constituées de graves symptômes émotionnels et physiques qui peuvent être dangereux et conduire au suicide, à la violence et à l'homicide [8].<br /></p><p style="text-align: left;"> </p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFs38mUboHklgS-zcA2-nDFxJW-PnOiy0H7uKcG1DMTPmvTRMcuDILh1TQlPghk9GuQcAP8YR08Nwv00LALua_ruHtZNPL7_d9yvp5EJIImoW-PuPQU6gnSbDGtaEXJtDso-UEr5bWAkwqq_rKf2r41RXVtUdqHMczY010aGVkcK9OKEDEjlkgAoFQyg/s766/Untitled.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="588" data-original-width="766" height="308" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFs38mUboHklgS-zcA2-nDFxJW-PnOiy0H7uKcG1DMTPmvTRMcuDILh1TQlPghk9GuQcAP8YR08Nwv00LALua_ruHtZNPL7_d9yvp5EJIImoW-PuPQU6gnSbDGtaEXJtDso-UEr5bWAkwqq_rKf2r41RXVtUdqHMczY010aGVkcK9OKEDEjlkgAoFQyg/w400-h308/Untitled.png" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;">Dessin: Big Pharma explique sa stratégie.</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b> </b></div><div style="text-align: left;"><b>Références:</b></div><div style="text-align: left;"><b> </b><br /><div style="text-align: left;">[1] Le livre de James Davies: Sedated, How Modern Capitalism Created our Mental Health Crisis, 2021<br /></div><div style="text-align: left;"><a href="https://books.google.fr/books/about/Sedated.html?id=M4sNEAAAQBAJ&redir_esc=y" rel="nofollow" target="_blank">https://books.google.fr/books/about/Sedated.html?id=M4sNEAAAQBAJ&redir_esc=y</a></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">[2] Moncrieff, J., Cooper, R.E., Stockmann, T. et al. The serotonin theory of depression: a systematic umbrella review of the evidence. Mol Psychiatry (2022). https://doi.org/10.1038/s41380-022-01661-0</div><div style="text-align: left;"><a href="https://www.nature.com/articles/s41380-022-01661-0" rel="nofollow" target="_blank">https://www.nature.com/articles/s41380-022-01661-0</a> <br /></div><div style="text-align: left;"> </div>[3] Se libérer de la psychiatrie: Théorie de la sérotonine : « Il n’existe aucune preuve convaincante que la dépression est associée à une baisse des concentrations ou de l’activité de la sérotonine. » 2022.</div><div style="text-align: left;"><a href="https://selibererdelapsychiatrie.wordpress.com/2022/08/03/theorie-de-la-serotonine-il-nexiste-aucune-preuve-convaincante-que-la-depression-est-associee-a-une-baisse-des-concentrations-ou-de-lactivite-de-la-serotonine/" rel="nofollow" target="_blank">https://selibererdelapsychiatrie.wordpress.com/2022/08/03/theorie-de-la-serotonine-il-nexiste-aucune-preuve-convaincante-que-la-depression-est-associee-a-une-baisse-des-concentrations-ou-de-lactivite-de-la-serotonine/</a><br /></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">[4] Response to Criticism of Our Serotonin Paper, Joanna Moncrieff, MD & Mark Horowitz - Mad in America, July 2022.</div><div style="text-align: left;"><a href="https://www.madinamerica.com/2022/07/response-criticism-serotonin-paper/">https://www.madinamerica.com/2022/07/response-criticism-serotonin-paper/</a></div><div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">[5] Se libérer de la psychiatrie: Les chercheurs répondent aux critiques de leur article sur le rôle de la sérotonine dans la dépression. 2022.</div><div style="text-align: left;"><a href="https://selibererdelapsychiatrie.wordpress.com/2022/08/04/les-chercheurs-repondent-aux-critiques-de-leur-article-sur-la-serotonine/">https://selibererdelapsychiatrie.wordpress.com/2022/08/04/les-chercheurs-repondent-aux-critiques-de-leur-article-sur-la-serotonine/</a> <br /></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: left;">[6] Sur le risque de suicide associé aux produits ISRS.</div><div style="text-align: left;"><div class="highwire-cite-authors"><span class="highwire-citation-authors"><span class="highwire-citation-author first" data-delta="0"><span class="nlm-surname">Hengartner</span> MP</span>, <span class="highwire-citation-author" data-delta="1"><span class="nlm-surname">Amendola</span> S</span>, <span class="highwire-citation-author" data-delta="2"><span class="nlm-surname">Kaminski</span> JA</span></span><span class="citation-et">, et al</span></div>
<div class="highwire-cite-title">Suicide risk with selective
serotonin reuptake inhibitors and other new-generation antidepressants
in adults: a systematic review and meta-analysis of observational
studies</div>
<span class="highwire-cite-metadata-journal highwire-cite-metadata">J Epidemiol Community Health </span><span class="highwire-cite-metadata-year highwire-cite-metadata">2021;</span><span class="highwire-cite-metadata-volume highwire-cite-metadata">75:</span><span class="highwire-cite-metadata-pages highwire-cite-metadata">523-530<br /></span> <a href="https://jech.bmj.com/content/75/6/523.full" rel="nofollow" target="_blank">https://jech.bmj.com/content/75/6/523.full</a></div></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: left;">[7] Les dysfonctions sexuelles après traitement sont décrites sur le blog de David Healy, (en anglais)</div><div style="text-align: left;"><a href="https://rxisk.org/post-ssri-sexual-dysfunction-pssd/" rel="nofollow" target="_blank">https://rxisk.org/post-ssri-sexual-dysfunction-pssd/</a></div> </div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: left;">[8] Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques par Peter C. Gøtzsche, 2021.<br />Le livre peut être commandé en suivant <a href="https://www.scientificfreedom.dk/books/" rel="nofollow" target="_blank">ce lien</a>.<br />La version sérialisée publiée sur ce blog est <a href="https://drive.google.com/drive/folders/1TlwI6y8El6dw1eV9e0Dcrp3rChW1VNER" rel="nofollow" target="_blank">archivée ici</a>. <br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div></div><div style="text-align: left;">[9] Council for evidence-based psychiatry, UK <br /></div><div style="text-align: left;"><a href="https://cepuk.org/" rel="nofollow" target="_blank">https://cepuk.org/</a></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;">[10] Le site de Joanna Moncrieff, ses livres. <br /></div><div style="text-align: left;"><a href="https://joannamoncrieff.com/" rel="nofollow" target="_blank">https://joannamoncrieff.com/</a></div><div style="text-align: left;"> </div>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-27160046420230876122022-07-24T11:51:00.049+02:002023-10-15T14:13:35.484+02:00Dix ans de psychiatrie forcée, France: absence de progrès. Etude IRDES Juin 2022<p style="text-align: justify;">Les pratiques de psychiatrie forcée, hospitalisations forcées et traitements forcés, se maintiennent à un niveau très élevé, sur la période de 10 ans, en France, sans progrès apparent.<br /><br /></p><p></p><p><b>L'étude:<br /><br /></b><a href="https://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/269-les-soins-sans-consentement-et-les-pratiques-privatives-de-liberte-en-psychiatrie.pdf" rel="nofollow" target="_blank">https://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/269-les-soins-sans-consentement-et-les-pratiques-privatives-de-liberte-en-psychiatrie.pdf<br /></a><br />Les tableaux Excel:<br /><br /><a href="https://www.irdes.fr/donnees/269-les-soins-sans-consentement-et-les-pratiques-privatives-de-liberte-en-psychiatrie.xls" rel="nofollow" target="_blank">https://www.irdes.fr/donnees/269-les-soins-sans-consentement-et-les-pratiques-privatives-de-liberte-en-psychiatrie.xls</a><br /></p><p></p><p></p><p></p><p></p><p></p><p></p><p><b><br />Notre analyse:</b></p><p style="text-align: justify;">La psychiatrie forcée est dénoncée comme une violation du droit international et des engagements de la France envers l'ONU, en particulier la convention CDPH relative aux droits des personnes handicapées, dans ses articles 12, 14, 15, 16, 17. <a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fGC%2f1&Lang=en" rel="nofollow" target="_blank">Observations générales N°1 de 2014</a> [1]. <a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fFRA%2fCO%2f1&Lang=en" rel="nofollow" target="_blank">Observations finales pour la France 2021</a> [2].<br /></p><p style="text-align: justify;">Sur la forme: les expressions employées dans cette étude nous paraissent manquer de neutralité. Le langage de recherche devrait refléter une perspective globale et non pas la perspective biaisée de l'establishment psychiatrique français. Par exemple: être victime de violences institutionnelles n'est pas un "bénéfice" mais une violation grave des droits basiques de la personne. Parler de "bénéfice", c'est ajouter l'insulte à la blessure. Pour nous les procédures psychiatriques forcées ne sont pas des "soins",
mais des violences, des maltraitances, des tortures et des violations
des droits basiques de la personne. Ainsi, il conviendrait d'appeler un chat un chat [8], et d'expliciter les expressions trompeuses employées en France: les "soins sans consentement" correspondent à une hospitalisation psychiatrique forcée; le "programme de soins" est un traitement forcé dans la communauté. Les mots doivent réflèter la réalité, qui peut être une arrestation traumatisante, faisant intervenir la violence policière, ou des procédés de menaces, d'intimidations et de mensonges destinés à forcer la compliance.<br /></p><p style="text-align: justify;">Sur le contenu: les violences pratiquées en institutions médico-sociales ne sont pas comptabilisées dans cette étude. La psychiatrisation forcée des enfants [7], qui semble s'être accrue durant la période, n'y est pas évoquée non plus. Les chiffres des tutelles/curatelles en France n'y figurent pas. Nous aimerions qu'un comparatif statistique soit proposé par rapport aux procédures de psychiatrie forcée dans les différents états du monde, et dans les états européens. <br /></p><p>Nous pensons que l'absence de progrès en France est liée à:</p><p>- Une idéologie omniprésente: la psychiatrie biologique, eugéniste [3], dogmatique, fermée, erronnée, promue par l'argent des laboratoires pharmaceutiques, et des fondations affiliées (comme Fondamental, Pierre Deniker).<br /></p><p>- Une politique décidée en fait par l'establishment psychiatrique français, qui s'auto-évalue dans la négation de l'évidence [4], et qui auto-justifie les violations des droits de l'homme pratiquées.</p><p>- L'ignorance des progrès réalisés dans d'autres pays, des droits de l'homme, des conventions ONU comme la CDPH, des recommandations et des formations proposées par l'OMS (comme le <a href="https://humanrights-etrain-qualityrights.coorpacademy.com/signup" rel="nofollow" target="_blank">Quality Rights e-training</a> [5]).</p><p>- Une politique nationale de ségrégation et de privation des droits du handicap: tutelles, institutionalisation [6]. Cela crée des liens d'intérêts financiers. La pseudo-représentation des personnes elles-mêmes par les associations de tutelle et d'institutionalisation.</p><p>- L'insuffisance de la participation politique des personnes handicapées elles-mêmes.<br /></p><p><b><br />D'autres réactions:</b><br /><br />Handicap.fr<br /><a href="https://informations.handicap.fr/a-soins-psychiatriques-sans-consentement-hausse-sensible-33263.php" rel="nofollow" target="_blank">https://informations.handicap.fr/a-soins-psychiatriques-sans-consentement-hausse-sensible-33263.php</a></p><p><br /></p><p><b>Références: </b><br /></p><p>[1] ONU CDPH, Observations générales N°1, 2014, réf: <span class="SessionSubtitle" id="ctl00_PlaceHolderMain_lblLinkSymbol">CRPD/C/GC/1. <br />Lire en particulier les paragraphes 40, 41 et 42.<br /><a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fGC%2f1&Lang=en" rel="nofollow" target="_blank">https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fGC%2f1&Lang=en<br /></a></span></p><p><span class="SessionSubtitle" id="ctl00_PlaceHolderMain_lblLinkSymbol">[2] ONU CDPH, Observations finales pour la France, 2021, réf: </span><span class="SessionSubtitle" id="ctl00_PlaceHolderMain_lblLinkSymbol">CRPD/C/FRA/CO/1.<br />Lire en particulier les paragraphes 29, 30, 32, 33, 36, 37.<br /><a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fFRA%2fCO%2f1&Lang=en" rel="nofollow" target="_blank">https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fFRA%2fCO%2f1&Lang=en</a><br /></span></p><p><span class="SessionSubtitle" id="ctl00_PlaceHolderMain_lblLinkSymbol">[3] The Holocaust, Biological Psychiatry and a Shift Toward a More Humane Psychiatry Today.<br />Understanding the legacy of Nazi murders of psychiatric patients is essential when building more humane services today. Robert Whitaker, July 28, 2022, Mad in America.<br /><a href="https://www.madinamerica.com/2022/07/the-holocaust-biological-psychiatry-and-a-shift-toward-a-more-humane-psychiatry-today/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.madinamerica.com/2022/07/the-holocaust-biological-psychiatry-and-a-shift-toward-a-more-humane-psychiatry-today/</a> </span><span class="SessionSubtitle" id="ctl00_PlaceHolderMain_lblLinkSymbol"></span></p><p>[4] Déni de réalité. 20 Août 2021. Le Délégué ministériel à la psychiatrie explique à l'ONU qu'en France, il n'y a pas de contrainte dans les hospitalisations sous contrainte, et que les soins sans consentement respectent le consentement éclairé. C'est en 59:20, là: <br /><a href="https://media.un.org/en/asset/k14/k14eaz3csx" rel="nofollow" target="_blank">https://media.un.org/en/asset/k14/k14eaz3csx</a></p><p>[5] OMS, Quality Rights e-training, en français.<br /><a href="https://t.co/96XepCLy3E" rel="nofollow" target="_blank">https://t.co/96XepCLy3E</a><br /><br />[6] Le rapport de la Rapporteure spéciale ONU du Conseil des Droits de l'homme, Madame Devandas, pour la France, 2019. Réf: A/HRC/40/54/Add.1 (Cliquer sur le petit 'F' à droite pour la version française.)<br />Lire en particulier le paragraphe H. page 15.<br /><a href="https://ap.ohchr.org/documents/dpage_e.aspx?si=A/HRC/40/54/Add.1" rel="nofollow" target="_blank">https://ap.ohchr.org/documents/dpage_e.aspx?si=A/HRC/40/54/Add.1</a></p><p>[7] Le rapport parallèle de notre Collectif pour l'examen de la France devant le Comité de la CDPH de l'ONU, du 16 août au 14 septembre 2021. Nous dénonçons en particulier la psychiatrisation des enfants: article 7, enfants handicapés.<br /><a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=INT%2fCRPD%2fCSS%2fFRA%2f45270&Lang=en" rel="nofollow" target="_blank">https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=INT%2fCRPD%2fCSS%2fFRA%2f45270&Lang=en</a></p><p>[8] Déclaration de Toronto, 10éme Conférence internationale sur les Droits de l'homme et l'oppression psychiatrique. Par les usagers et survivants. Mai 1982. Traduit en français sur ce blog. L'article 18 dénonce le jargon psychiatrique. <br /><a href="http://depsychiatriser.blogspot.com/2016/09/toronto-1982-declaration-de-principes.html" rel="nofollow" target="_blank">http://depsychiatriser.blogspot.com/2016/09/toronto-1982-declaration-de-principes.html</a><br /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fGC%2f1&Lang=en" rel="nofollow" target="_blank">ONU, CDPH, Observations générales N°1, 2014, réf: <span class="SessionSubtitle" id="ctl00_PlaceHolderMain_lblLinkSymbol">CRPD/C/GC/1</span></a></p><p style="text-align: center;"><span class="SessionSubtitle" id="ctl00_PlaceHolderMain_lblLinkSymbol"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiryOI7Re4XSXq3cOjmjVn9AP8ZuZ7KxIggwtzP8saFUmhwEOS2sGROMgiRoVZgMuWhPVDpqUtI9EDvLEZ-aSlyz-Gp556S1mQRzYodgLsShuWGyprYMOuUqZIK8Eah4Gs_jGKAhahtjBZtv2TqNQX8pXkyo0ADdw5y-MQmbJtBaooGWgEAXWBG84MvHw/s835/CG1-Art15-16-17.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="595" data-original-width="835" height="285" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiryOI7Re4XSXq3cOjmjVn9AP8ZuZ7KxIggwtzP8saFUmhwEOS2sGROMgiRoVZgMuWhPVDpqUtI9EDvLEZ-aSlyz-Gp556S1mQRzYodgLsShuWGyprYMOuUqZIK8Eah4Gs_jGKAhahtjBZtv2TqNQX8pXkyo0ADdw5y-MQmbJtBaooGWgEAXWBG84MvHw/w400-h285/CG1-Art15-16-17.jpg" width="400" /></a></div><br /> <br /><p></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">La psychiatrie forcée c'est médiéval.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDLD7wC9sZycuGaCvQmk2yJplt5jG1dtpQv_hBvSG8M78u08fn55MeVz-uuoRlbl1GzTfCfD51Tpyr7sRsAhuaoccQGhUdLickd76FBjBUWDFIU0xnXHE8PJcACeqf9JVuopiRpLGVBT5--y1taDTsj1ZhU331EX3p7IFXcgfqcmB88bPm1dJBrfaY4A/s2649/freedom-from-psychiatry.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1929" data-original-width="2649" height="291" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDLD7wC9sZycuGaCvQmk2yJplt5jG1dtpQv_hBvSG8M78u08fn55MeVz-uuoRlbl1GzTfCfD51Tpyr7sRsAhuaoccQGhUdLickd76FBjBUWDFIU0xnXHE8PJcACeqf9JVuopiRpLGVBT5--y1taDTsj1ZhU331EX3p7IFXcgfqcmB88bPm1dJBrfaY4A/w400-h291/freedom-from-psychiatry.png" width="400" /></a></div><br /><p><br /></p><p><br /></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-77264685459883406222022-07-10T08:12:00.004+02:002022-07-10T08:36:57.999+02:00Sevrage des neuroleptiques: l'information n'a pas été fournie, dans cette étude sur 29 pays<p style="text-align: justify;">Dans <a href="https://doi.org/10.1016/j.abrep.2022.100421" rel="nofollow" target="_blank">cette étude récente</a> portant sur 585 usagers répartis dans 29 pays, incluant la France, les personnes ont reçu des neuroleptiques, dits "antipsychotiques" (AP), pendant au moins un mois.</p><p style="text-align: justify;"><b>Le consentement éclairé suppose de fournir l'information à l'usager.</b> </p><p style="text-align: justify;">Aucune de ces personnes ne se rappelle avoir été informée par le médecin prescripteur sur les effets du sevrage, la dépendance, la psychose de rebond, ou la nécessité de réduire progressivement les doses.</p><p style="text-align: justify;"><b>Les effets du sevrage des neuroleptiques sont jugés sévères par 52% des personnes.<br /></b><br />En réponse à des questions spécifiques, 72 % ont signalé des effets de sevrage classiques du type de ceux associés à d'autres médicaments du système nerveux central, notamment des nausées, des tremblements, de l'anxiété, de l'agitation et des maux de tête. 52 % d'entre eux ont classé ces effets comme « sévères ». 26 % ont déjà essayé d'arrêter ces médicaments quatre fois ou plus, et 23 % ont mis au moins un an pour réussir à se sevrer complètement. En réponse à une question ouverte, 73 % ont rapporté un ou plusieurs effets de sevrage, le plus souvent, insomnie, nervosité et ressentis extrêmes; 26 % ont rapporté un ou plusieurs résultats positifs au sevrage, le plus souvent davantage d'énergie / de vie et une pensée plus claire; et 18 % ont signalé une psychose.</p><p style="text-align: justify;"><b>Les effets indésirables des neuroleptiques sont graves.</b><br /></p><p style="text-align: justify;">Ces produits ont une gamme d'effets indésirables graves, dans les domaines suivants : neurologique, métabolique, cognitif, affectif, anticholinergique, autonome, cutané et hormonal (Hutton et al., 2013, Longden et Read, 2016, Moncrieff, 2015, Morrison et al., 2012, Murray et al., 2016). Les effets indésirables spécifiques particulièrement préoccupants incluent: dyskinésie tardive, dysfonctionnement sexuel, sédation, étourdissements, akathisie, bouche sèche, prise de poids, réduction du volume cérébral et réduction de l'espérance de vie (Ho et al., 2011, Hutton et al., 2013, Longden et Read, 2016, Weinmann et Aderhold, 2010). Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés par 439 utilisateurs d'un site Internet sont la sédation, les troubles cognitifs, l'aplatissement émotionnel et la perte d'intérêt (Moncrieff, Cohen & Mason, 2009). La plus grande enquête en ligne auprès des utilisateurs d'AP à ce jour (qui constitue l'ensemble de données utilisé dans cet article) a trouvé une moyenne de 11 effets indésirables, le plus souvent « somnolence, sensation de fatigue, sédation » (92 %), « perte de motivation » (86 %), « pensées ralenties » (86 %) et « engourdissement émotionnel » (85 %). La suicidalité à la suite des AP a été signalée par 58 % des répondants (Read & Williams, 2019). </p><p style="text-align: left;"><b>L'étude est en anglais, en accès libre:</b></p><p>John Read, the experiences of 585 people when they tried to withdraw from antipsychotic drugs,<br />Addictive Behaviors Reports, Volume 15, 2022, 100421, ISSN 2352-8532,<br /><a href="https://doi.org/10.1016/j.abrep.2022.100421" rel="nofollow" target="_blank">https://doi.org/10.1016/j.abrep.2022.100421</a>.<br /><br /></p><p><br /></p><p> <br /></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-69861031548598676082022-06-28T18:05:00.005+02:002022-06-28T18:42:13.854+02:00Événement parallèle « Recours & Réparations pour victimes de l’institutionnalisation » à la Conférence des États-Parties sur la CDPH de l’ONU<p> La vidéo de l'évènement est disponible !</p><p>En français: <a href="https://youtu.be/9o8Q-kFllEo">https://youtu.be/9o8Q-kFllEo</a><br /></p><p>En anglais: <a href="https://youtu.be/UOSp7I9z0Nk">https://youtu.be/UOSp7I9z0Nk</a></p><p> </p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-91328638959306938732022-06-09T11:24:00.004+02:002022-06-09T11:52:27.802+02:00Oviedo est "suspendu". Les personnes handicapées ont gagné. 😊<p>Le protocole additionnel à la Convention d'Oviedo est ce projet européen de législation qui s'opposait à la Convention CDPH de l'ONU, en particulier en autorisant la psychiatrie forcée.<br /></p><p>Grâce au travail des associations de personnes handicapées, l'adoption de ce projet est "suspendue". </p><p>On a gagné! 😊</p><p> </p><p>La déclaration commune des associations (en anglais).<br /></p><p><a href="https://www.edf-feph.org/joint-statement-welcoming-the-suspension-of-the-adoption-of-the-draft-additional-protocol-to-the-oviedo-convention/" rel="nofollow" target="_blank">https://www.edf-feph.org/joint-statement-welcoming-the-suspension-of-the-adoption-of-the-draft-additional-protocol-to-the-oviedo-convention/</a></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhA9IyiSK0wexMro5EdNz7SuzRIv11JaaYSK0-cLrs9d24iCnpoF1syLELctzal5nj5Z4na3P0V_B_hKtj-QfX9O3GPsf0GDiX4BVaKucBaj_D3YZG7M1v_dtRq6gikeD2dGWlEh7qx84s-7tQkq8JWDQL331dPbDgxpzPXEQ3Q7TVWjw0CyO3GyjVoTg/s1125/Logos-of.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="1125" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhA9IyiSK0wexMro5EdNz7SuzRIv11JaaYSK0-cLrs9d24iCnpoF1syLELctzal5nj5Z4na3P0V_B_hKtj-QfX9O3GPsf0GDiX4BVaKucBaj_D3YZG7M1v_dtRq6gikeD2dGWlEh7qx84s-7tQkq8JWDQL331dPbDgxpzPXEQ3Q7TVWjw0CyO3GyjVoTg/w400-h214/Logos-of.png" width="400" /></a></div><br /><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPzDa6X6_D4kA-E1MpwQdcl2eGkbwIaqok4y9RdnP8yz9hLTYz9UPIztYF3gPXy_ZY9CeCKpQObSUAziDKE7Eh4-YkNrzvuZdhb9OBmN-yXxs5ORH_79zoocUrXHo6A3LQ6LGmzr6oe1DvFJJs45ze_KVvazolHiPeBdZxCshUg0NiQd1C51uxijvnxA/s900/FUtgtFLWYAAnway.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="506" data-original-width="900" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPzDa6X6_D4kA-E1MpwQdcl2eGkbwIaqok4y9RdnP8yz9hLTYz9UPIztYF3gPXy_ZY9CeCKpQObSUAziDKE7Eh4-YkNrzvuZdhb9OBmN-yXxs5ORH_79zoocUrXHo6A3LQ6LGmzr6oe1DvFJJs45ze_KVvazolHiPeBdZxCshUg0NiQd1C51uxijvnxA/w400-h225/FUtgtFLWYAAnway.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p>#WithdrawOviedo<br /><br /></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-31292004693379985522022-06-08T10:32:00.002+02:002022-06-28T18:04:46.774+02:00Événement parallèle « Recours & Réparations pour victimes de l’institutionnalisation » à la Conférence des États-Parties sur la CDPH de l’ONU<p>28 juin 2022:<br /><br />La vidéo de l'évènement est disponible !</p><p>En français: <a href="https://youtu.be/9o8Q-kFllEo">https://youtu.be/9o8Q-kFllEo</a><br /></p><p>En Anglais: <a href="https://youtu.be/UOSp7I9z0Nk">https://youtu.be/UOSp7I9z0Nk</a></p><p> </p><p>Article du 8 juin 2022: <br /></p><p>A l’initiative de Tina Minkowitz, se tiendra un événement parallèle lors de la « COSP » (Conférence des États-Parties sur la CDPH de l’ONU), voir :</p><p><a href="https://www.un.org/press/fr/2022/mer2141.doc.htm#:~:text=NEW%20YORK%2C%201er%20juin%20(Division,13%20au%2017%20juin%202022">https://www.un.org/press/fr/2022/mer2141.doc.htm#:~:text=NEW%20YORK%2C%201er%20juin%20(Division,13%20au%2017%20juin%202022</a> <br /></p><p><br /><b>Quoi : Événement parallèle « Recours & Réparations pour victimes de l’institutionnalisation »</b><br /><br /><b>Quand : mardi 14 juin 2022, de 16h00 à 17h15 (CEST)<br /></b><br />Quel agenda : COSP15<br /><br />Organisateurs : Center for the Human Rights of Users and Survivors of Psychiatry, en collaboration avec Transforming Communities for Inclusion et Validity Foundation<br /><br />Format : Distanciel par Zoom<br /><br />Description:<br /><br /></p><p style="text-align: justify;">L’institutionnalisation crée des préjudices à de nombreux niveaux. La réparation est à la fois une obligation des États en vertu du droit international, et plus généralement, une façon de penser à une transformation de la société pour réparer ces préjudices à la racine et aller de l’avant ensemble.<br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">Les membres de ce panel, dont certains sont des survivant(e)s de l’institutionnalisation, aborderont des questions clefs pour sensibiliser et amener ce débat plus loin, notamment parmi les survivants et les personnes vivant actuellement en institution ou présentant un risque élevé d’institutionnalisation.<br /></p><p> <br /><b>Document de référence :</b> Projet de Lignes directrices sur la désinstitutionalisation, paragraphes 113-121 (version française disponible)</p><p><a href="https://www.ohchr.org/en/calls-for-input/calls-input/call-submissions-draft-guidelines-deinstitutionalization-including">https://www.ohchr.org/en/calls-for-input/calls-input/call-submissions-draft-guidelines-deinstitutionalization-including</a></p><p><br /><b>Questionnaire destiné aux survivants :</b> <a href="https://www.reimaginingcrisissupport.org/reparations">https://www.reimaginingcrisissupport.org/reparations</a> (version française disponible)<br /><br /></p><p>Intervenants confirmés :<br /><br />Bhargavi Davar, Directrice Exécutive, Transforming Communities for Inclusion<br />Víctor Lizama, Red Orgullo Loco México<br />Hege Orefellen, Avocate<br />Lu Han, Chargée de programme, Open Society Foundations<br />Ann Campbell, Co-Directrice Exécutive, Validity Foundation<br />Steven Allen, Co-Directreur Exécutif Co-Executive Director (Advocacy), Validity Foundation<br />Organisatrice : Tina Minkowitz, Présidente, Center for the Human Rights of Users and Survivors of Psychiatry<br /><br />Interprétation simultanée en anglais, espagnol, chinois et français. Sous-titrage en anglais.<br /><br /><br /></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-25869520645551748682022-04-20T11:07:00.005+02:002022-04-20T12:40:14.106+02:00Questionnaire pour les personnes survivantes après institutionnalisation psychiatrique, par Tina Minkowitz.<p style="text-align: justify;"> Tina Minkowitz est une survivante et une avocate des droits de l’homme, qui porte un intérêt aux réflexions collectives au sujet des réparations qui sont dues à la suite des institutionnalisations psychiatriques. Les réponses à ce questionnaire fourniront des informations pour son travail juridique et de politiques à ce sujet. Chaque personne survivante qui aura communiqué son adresse email sera invitée à en discuter plus avant.</p><p></p><p></p><p style="text-align: justify;">Les réparations pour les violations des droits de l’homme et du droit humanitaire sont reconnues comme une obligation des états dans la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies, dont le lien suit: <a href="https://undocs.org/A/RES/60/147" rel="nofollow" target="_blank">https://undocs.org/A/RES/60/147</a>. Les formes de réparation sont : satisfaction, garanties de non-répétition, restitution, réadaptation et indemnisation. Ce dispositif légal peut nous être utile pour réfléchir à propos de ce que nous voulons et sur nos besoins en tant que personnes survivantes.</p><p style="text-align: justify;">Le questionnaire est disponible en français et dans d'autres langues en suivant ce lien:</p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.reimaginingcrisissupport.org/reparations" rel="nofollow" target="_blank">https://www.reimaginingcrisissupport.org/reparations</a></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-42895038772958726772022-04-17T11:23:00.032+02:002022-07-06T07:58:42.953+02:00Maltraitance au méthylphénidate en pédopsychiatrie: les chiffres en France <p style="text-align: justify;">Une étude française récente [<a href="https://doi.org/10.1016/j.neurenf.2022.01.003" rel="nofollow" target="_blank">0</a>] montre que les prescriptions de méthylphénidate en pédopsychiatrie ont augmenté de 116% en 10 ans. Ces maltraitances sont pratiquées sur les plus jeunes, dès 6 ans selon l'AMM [<a href="https://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/extrait.php?specid=68296221" rel="nofollow" target="_blank">11</a>], mais cela n'est même pas respecté en pratique.<br /></p><p>Extrait du résumé de l'étude:<br /></p><p style="text-align: justify;"><i>"Entre 2010 et 2019, la prescription de méthylphénidate a augmenté de +56 % en incidence et de +116 % en prévalence. Chez les 3–17 ans, cette prévalence a été estimée en 2019 entre 0,61 % et 0,75 % de la population pédiatrique. Cette consommation concerne essentiellement les garçons (82,5 % à 80,8 % au fil de la période). La durée médiane de traitement chez les enfants de 6 ans en 2011 était de 5,5 ans. Les enfants les plus jeunes sont ceux pour lesquels les durées de traitement sont les plus longues. Le nombre de délivrances annuelles par patient a augmenté entre 2010 et 2019 et ceci suggère une augmentation des durées de traitement. Les diagnostics associés à la prescription de méthylphénidate ne correspondent pas toujours à l’indication thérapeutique, ni à l’Autorisation de mise sur le marché. Parmi les enfants recevant une première prescription de méthylphénidate, 22,8 % se sont vu prescrire un ou plusieurs autres médicaments psychotropes dans la même année. Ces co-prescriptions ont été, le plus souvent, hors AMM et hors recommandation."</i></p><p style="text-align: justify;"><i> </i></p><p><b>Il n'y a pas de justification scientifique à ces prescriptions chez l'enfant.</b></p><p>Pour rappel:</p><p style="text-align: justify;">- Un enfant qui n'a pas encore la maturité pour suivre une classe n'est pas un enfant malade. On doit respecter son rythme de développement. L'étude précise: <i>"Les enfants et adolescents les plus jeunes de leur classe (nés en décembre plutôt qu’en janvier) ont plus de risque de se voir prescrire du méthylphénidate (+54 % en moyenne au fil de la période)."</i> <br /></p><p style="text-align: justify;">- Une pédagogie inadaptée n'est pas une maladie de l'enfant. Prendre exemple sur le modèle éducatif pratiqué en Finlande.</p><p style="text-align: justify;">- Une famille dysfonctionnelle, la pauvreté, l'insécurité, etc, ce n'est pas une maladie de l'enfant. L'étude précise: <i>"Les enfants issus de milieux défavorisés présentent aussi un risque accru de médication."</i> <br /></p><p style="text-align: justify;">- Le TDAH (Trouble de déficit de l'attention et hyperactivité) est seulement un concept. Le "diagnostic" ne repose sur rien <span style="font-family: inherit;">[<a href="https://www.deadlymedicines.dk/books/" rel="nofollow" target="_blank">8</a>].</span> Les questionnaires ne valent rien. <span style="font-family: inherit;">Entre un tiers et la moitié des personnes est positive au test de l'OMS. Faites le test vous-même et "diagnostiquez" vous les uns les autres [<a href="https://www.hcp.med.harvard.edu/ncs/ftpdir/adhd/18Q_French_final.pdf" rel="nofollow" target="_blank">9</a>].<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span class="VIiyi" lang="fr"><span class="JLqJ4b ChMk0b" data-language-for-alternatives="fr" data-language-to-translate-into="en" data-number-of-phrases="1" data-phrase-index="0"><span class="Q4iAWc">- Sur le papier, le "traitement" de ce trouble passe avant tout par une prise en charge éducative, sociale et psychothérapeutique [<a href="https://www.medscape.com/viewarticle/972129" rel="nofollow" target="_blank">10</a>]. Mais l'étude explique que cela est négligé: <i>"Le suivi éducatif et psychothérapeutique par les CMPP a fortement diminué entre 2010 et 2019 pour les enfants recevant du méthylphénidate (de 4,1 % à 0,8 %)."</i></span></span></span> </span></p><p style="text-align: justify;">- <b>Le méthylphénidate est un produit neurotoxique </b><span style="font-family: inherit;"><span style="font-weight: normal;">[<a href="http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0028390804001820" rel="nofollow" target="_blank">1</a>]. </span></span><span style="font-family: inherit;">Le méthylphénidate produit des altérations visibles de l'imagerie du cerveau chez l'enfant [<a href="https://pubs.rsna.org/doi/10.1148/radiol.2019182528" rel="nofollow" target="_blank">3</a>]. </span><span style="font-family: inherit;">Les conséquences d'un traitement au méthylphénidate sur le développement du cerveau de l'enfant ne sont pas connues. </span><span style="font-family: inherit;">Le méthylphénidate donne des pertes neuronales et astrocytaires au niveau du cerveau dans les études faites sur les rats [<a href="http://link.springer.com/article/10.1007/s12035-016-9987-y" rel="nofollow" target="_blank">2</a>]. </span></p><p>- Les essais mis en avant portent sur le court terme, mais <b>les résultats de long terme sont désastreux</b>. </p><p style="text-align: justify;">- <b>La prescription fabrique des maladies mentales</b>: Dans l'étude citée, les prescripteurs ont ajouté un second psychotrope à l'intoxication de l'enfant dans 22,9% des cas, et ce sont des neuroleptiques dans 65,5% des cas et des anxiolytiques dans 35,5% des cas. <span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;">Les résultats de long terme du traitement par méthylphénidate des
enfants suggèrent des risques accrus d'addiction, de suicide, et
d'hospitalisation psychiatrique [<a href="https://doi.org/10.1111/chso.12049" rel="nofollow" target="_blank">7</a>].</span> Le méthylphénidate donne des tics et des troubles obsessionnels</span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;"> compulsifs </span> chez certains enfants [<a href="https://doi.org/10.1016/0165-1781(90)90151-T." rel="nofollow" target="_blank">6</a>].</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">- La prescription de psychostimulants pour TDAH accroit le risque ultérieur de <b>maladie de Parkinson</b> et de maladies du cervelet [<a href="https://doi.org/10.1038/s41386-018-0207-5" rel="nofollow" target="_blank">4</a>].<br /></span></p><p><span style="font-family: inherit;"></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">- A long terme, les enfants qui restent sous méthylphénidate ont un <b>déficit de croissance osseuse</b> de 1.38 cm par an en moyenne [<a href="http://doi.org/10.1097/01.chi.0000235075.25038.5a" rel="nofollow" target="_blank">5</a>].<b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"></span><span style="font-family: inherit;">- Effets secondaires immédiats: troubles cardiaques et vasculaires, troubles du sommeil, aggressivité, psychose (</span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;">notice <a href="https://www.fda.gov/media/72922/download" rel="nofollow" target="_blank">FDA</a>)</span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">- Dépendance et accoutumance (document <a href="https://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/8dd1277a3867155547b4dce58fc0db00.pdf" rel="nofollow" target="_blank">ANSM</a>).<br /> </span></p><p><span style="font-family: inherit;"><br /></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><b>La situation s'aggrave</b><br /></span></p><p><span style="font-family: inherit;">Aujourd'hui, la
France maltraite encore plus ses enfants que les autres pays européens: <i> </i></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>"Dans les
pays européens et en Amérique du Nord, le taux de prescription de
psychotropes pour le TDAH s’est stabilisé ou montre une nette tendance à
la stabilisation depuis 2008. En France, au contraire, ce taux est en
croissance continue, si bien qu’en 2019, il a atteint un niveau
supérieur à d’autres pays européens comme la Grande Bretagne."</i> <br /></span></p><p></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Epargnez aux enfants </span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;">ce traumatisme et </span>cette intoxication chronique pratiquée en violation des droits de l'enfant. Partagez s'il vous plait.</span></div><p><span style="font-family: inherit;"></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><br /></span></p><p><b>Références:</b><br /><br />[0] S. Ponnou, H. Haliday, B. Thomé, F. Gonon,<br />La prescription de méthylphénidate chez l’enfant et l’adolescent en France : caractéristiques et évolution entre 2010 et 2019, Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence, 2022, ISSN 0222-9617,<br /><a href="https://doi.org/10.1016/j.neurenf.2022.01.003">https://doi.org/10.1016/j.neurenf.2022.01.003</a>.<br /></p><p><span style="font-family: inherit;">[1] Carlezon WA, Konradi C, Neuropharmacology, 2004<br />Understanding the neurobiological consequences of early exposure to psychotropic drugs: linking behavior with molecules<br /><a href="http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0028390804001820">http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0028390804001820</a></span></p><p><span style="font-family: inherit;">[2] Schmitz, F., Pierozan, P., Rodrigues, A.F. et al. Mol Neurobiol (2016). doi:10.1007/s12035-016-9987-y<br /><a href="http://link.springer.com/article/10.1007/s12035-016-9987-y">http://link.springer.com/article/10.1007/s12035-016-9987-y</a></span></p><p><span style="font-family: inherit;">[3] White Matter by Diffusion MRI
Following Methylphenidate Treatment: A Randomized Control Trial in Males
with Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder<br />Cheima Bouziane, Olena G. Filatova, Anouk Schrantee, Matthan W. A. Caan, Frans M. Vos, and Liesbeth Reneman<br />Radiology 2019 293:1, 186-192 <br /><a href="https://pubs.rsna.org/doi/10.1148/radiol.2019182528">https://pubs.rsna.org/doi/10.1148/radiol.2019182528</a><br /></span></p><p><span style="font-family: inherit;">[4] Curtin, K., Fleckenstein, A.E.,
Keeshin, B.R. et al. Increased risk of diseases of the basal ganglia and
cerebellum in patients with a history of
attention-deficit/hyperactivity disorder. Neuropsychopharmacol 43,
2548–2555 (2018). <br /><a href="https://doi.org/10.1038/s41386-018-0207-5">https://doi.org/10.1038/s41386-018-0207-5</a></span></p><p><span style="font-family: inherit;">[5] Swanson, 2006 Stimulant-Related Reductions of Growth Rates in the PATS<br /><a href="http://doi.org/10.1097/01.chi.0000235075.25038.5a">http://doi.org/10.1097/01.chi.0000235075.25038.5a</a><br /></span></p><p><span style="font-family: inherit;">[6] Breck G. Borcherding, Cynthia S. Keysor, Judith L. Rapoport, Josephine Elia, Janet Amass,<br />Motor/vocal tics and compulsive behaviors on stimulant drugs: Is there a common vulnerability?,<br />Psychiatry Research, Volume 33, Issue 1, 1990, Pages 83-94, ISSN 0165-1781.<br /><a href="https://doi.org/10.1016/0165-1781(90)90151-T.">https://doi.org/10.1016/0165-1781(90)90151-T.</a><br /></span></p><p><span style="font-family: inherit;">[7] The Rights of Children and Parents In Regard to Children Receiving Psychiatric Diagnoses and Drugs<br />Peter R. Breggin 17 April 2014<br /><a href="https://doi.org/10.1111/chso.12049">https://doi.org/10.1111/chso.12049</a></span></p><p><span style="font-family: inherit;">[8] Mental health survival kit and withdrawal from psychiatric drugs (2020) Peter C. Gøtzsche<br /><a href="https://www.deadlymedicines.dk/books/">https://www.deadlymedicines.dk/books/</a></span></p><p><span style="font-family: inherit;">[9] Le test du TDAH proposé par l'OMS en français.<br /><a href="https://www.hcp.med.harvard.edu/ncs/ftpdir/adhd/18Q_French_final.pdf">https://www.hcp.med.harvard.edu/ncs/ftpdir/adhd/18Q_French_final.pdf</a></span></p><p>[10] Serge Cannasse commente l'étude française dans Medscape medical news, 2022<br /><a href="https://www.medscape.com/viewarticle/972129">https://www.medscape.com/viewarticle/972129</a></p><p>[11] Base de données publique du médicament.<br /><a href="https://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/extrait.php?specid=68296221">https://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/extrait.php?specid=68296221</a></p><p> <br /></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-3565592796103237602022-04-08T10:17:00.009+02:002023-02-25T13:03:54.473+01:00La formation "Quality Rights" en ligne de l'OMS est disponible en français. Lancement le 12 avril.<p>Le 12 avril à 15h, lancement mondial de la formation "Quality Rights" en ligne, maintenant disponible en français. </p><p>C'est l'initiative de l'OMS pour former les personnes et les
professionnels à des pratiques respectueuses des droits des personnes,
par l'équipe du Dr Michelle Funk. </p><p>C'est pour chacun, c'est en français et c'est gratuit! Un diplôme est délivré à la fin de la formation. </p><p><b>Les liens pour les différentes langues: </b><br /></p><p><a href="https://t.co/96XepCLy3E" rel="nofollow" target="_blank">https://t.co/96XepCLy3E</a> <br /></p><p> </p><p><b>S'inscrire à la formation en français</b>. </p><p><a href="https://humanrights-etrain-qualityrights.coorpacademy.com/signup">https://humanrights-etrain-qualityrights.coorpacademy.com/signup</a> <br /></p><br /><p></p><p></p><p>Replay de l'évènement de lancement (sous-titré anglais):</p><p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=Y-saZ0ZtTS4" rel="nofollow" target="_blank">https://www.youtube.com/watch?v=Y-saZ0ZtTS4</a> <br /></p><p>L'évènement de lancement est sur la page Facebook du CCOMS de Lille:<br /><br /><a href="https://www.facebook.com/SanteM.EPSMlmCC">https://www.facebook.com/SanteM.EPSMlmCC</a></p><p></p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.who.int/teams/mental-health-and-substance-use/policy-law-rights/qr-e-training" rel="nofollow" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNHwfoctXv5ntUncpPx2TK8-qg7O5-ZaRKhHwvBq__w4ytJ-J4pbSxmNURK0YqBJcn7_Dl0HfhquSnoxawXrJpKyqtfkuiR0iqHJlUbVO6DkRb0IXLF2ry3Y2x1aMjmi9V1y31UobvotGoaDp5_ypaZFCIzQLrlJtHYzaVpE7Jx9CqiAtfzO8v0WJpuQ/w400-h225/FQJUpxLWUAM5jaO.jpg" width="400" /></a></div><br />Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-42020387288681416292022-03-09T17:38:00.010+01:002022-03-11T08:53:55.499+01:00Lettre ouverte aux candicats à la présidentielle française des 10 et 24 avril 2022<p>Madame, Monsieur,<br /><br /></p><p style="text-align: justify;">Notre Collectif d'usagers, ex-usagers et survivants de la psychiatrie vous demande d'intégrer à votre programme la bonne approche du handicap.<br /></p><p><br /></p><p style="text-align: justify;">Nous pensons que la politique du handicap ne doit pas être dictée par les professionnels mais basée sur les droits de l'homme.<br /></p><p><br /></p><p style="text-align: left;">Nous demandons la mise en œuvre des Observations finales concernant le rapport initial de la France, publiées le 4 Octobre 2021, réf. CRPD/C/FRA/CO/1, par le Comité de la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées de l'ONU (CDPH).<br /><a href="https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fFRA%2fCO%2f1&Lang=en">https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fFRA%2fCO%2f1&Lang=en<br /></a></p><p><br /></p><p style="text-align: justify;">En particulier, ce sont les personnes handicapées qui déterminent ce qui est approprié pour elles-mêmes et ce qui ne l'est pas.<br /></p><p><br /></p><p style="text-align: justify;">Pour la protection des personnes, la recommandation est de passer des systèmes de prise de décision substitutives à des dispositifs de prise de décision accompagnées. (Article 12 de la Convention.)<br /></p><p><br /></p><p style="text-align: justify;">L'association Santé Mentale Europe montre la mise en œuvre de ces réformes dans différents pays dans ce document de 2020.<br /></p><p><a href="https://www.mhe-sme.org/wp-content/uploads/2020/06/Report-ENNHRI-and-MHE-Implementing-supported-decision-making.pdf">https://www.mhe-sme.org/wp-content/uploads/2020/06/Report-ENNHRI-and-MHE-Implementing-supported-decision-making.pdf</a><br /> <br /></p><p style="text-align: justify;">En ce qui concerne le handicap psychosocial, nous demandons la non-coercition, (articles 14 et 15 de la Convention) et l'aide au sevrage des médicaments psychiatriques.<br /></p><p></p><p style="text-align: justify;">L'OMS a publié un dossier avec des formations en ligne à la désescalade et à la non-coercition ainsi qu'un guide des bonnes pratiques en 2021.<br /></p><p>Le dossier: <a href="https://www.who.int/publications/i/item/guidance-and-technical-packages-on-community-mental-health-services">https://www.who.int/publications/i/item/guidance-and-technical-packages-on-community-mental-health-services</a><br /><br />Le guide: <a href="https://www.who.int/news-room/feature-stories/detail/community-based-mental-health-services-using-a-rights-based-approach">https://www.who.int/news-room/feature-stories/detail/community-based-mental-health-services-using-a-rights-based-approach</a><br /></p><div><br /></div><div style="text-align: justify;">En vous souhaitant bonne réception,<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: left;">Nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de nos respectueuses salutations.</div><div><br /></div><div>Collectif Arrêt des Traitements Forcés,<br /><a href="http://depsychiatriser.blogspot.com/">http://depsychiatriser.blogspot.com/</a></div><div><br /></div>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-52371640673778874362022-02-17T11:28:00.000+01:002022-02-17T11:28:14.622+01:00L'électrocution cérébrale n'est pas thérapeutique<p><span style="font-size: x-large;">Les électrochocs endommagent le cerveau avec des pertes de mémoire définitives.</span><br /><br />Même leur "efficacité" de court terme n'est pas démontrée.</p><p> </p><p><b>Etude 15/2/2022. </b><br /></p><p></p><p>Read, J. (2022). A response to yet another defence of ECT in the absence of robust efficacy and safety evidence. <i>Epidemiology and Psychiatric Sciences,</i> <i>31</i>, E13. doi:10.1017/S2045796021000846 <br /></p><p>Accès libre en suivant ce lien: <a href="https://www.cambridge.org/core/journals/epidemiology-and-psychiatric-sciences/article/response-to-yet-another-defence-of-ect-in-the-absence-of-robust-efficacy-and-safety-evidence/A9E878F53979A44ED9E5FF0DC269C187#.YgtjXHbG4Zk.twitter">https://www.cambridge.org/core/journals/epidemiology-and-psychiatric-sciences/article/response-to-yet-another-defence-of-ect-in-the-absence-of-robust-efficacy-and-safety-evidence/A9E878F53979A44ED9E5FF0DC269C187#.YgtjXHbG4Zk.twitter<br /></a></p><p><br /></p>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-62795239178346681172022-02-12T09:29:00.005+01:002022-02-12T10:04:48.557+01:00Droit des tutelles: remplacer la prise de décision substitutive par la prise de décision accompagnée<p> </p><div data-contents="true"><div data-block="true" data-editor="dtknb" data-offset-key="84ili-0-0"><div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="84ili-0-0"><span data-offset-key="84ili-0-0"><span data-text="true">Réformer le droit des tutelles en France. Ce que dit l'ONU.</span></span></div></div><div data-block="true" data-editor="dtknb" data-offset-key="ekl7b-0-0"><div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="ekl7b-0-0"><span data-offset-key="ekl7b-0-0"><br data-text="true" /></span></div></div><div data-block="true" data-editor="dtknb" data-offset-key="esoa-0-0"><div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="esoa-0-0"><span data-offset-key="esoa-0-0"><span data-text="true">(Comité des droits des personnes handicapées,</span></span></div></div><div data-block="true" data-editor="dtknb" data-offset-key="avld5-0-0"><div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="avld5-0-0"><span data-offset-key="avld5-0-0"><span data-text="true">Observations finales concernant le rapport initial</span></span></div></div><div data-block="true" data-editor="dtknb" data-offset-key="5et30-0-0"><div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="5et30-0-0"><span data-offset-key="5et30-0-0"><span data-text="true">de la France, 4 Octobre 2021, CRPD/C/FRA/CO/1.)</span></span></div></div><div data-block="true" data-editor="dtknb" data-offset-key="c732g-0-0"><div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="c732g-0-0"><span style="color: #1d9bf0;"><span data-offset-key="c732g-0-0"><span data-text="true">#standup4ourrights</span></span></span><span data-offset-key="c732g-1-0"><span data-text="true"> </span></span><span style="color: #1d9bf0;"><span data-offset-key="c732g-2-0"><span data-text="true">#crpdnow</span></span></span></div></div><div data-block="true" data-editor="dtknb" data-offset-key="8nacq-0-0"><div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="8nacq-0-0"><span style="color: #1d9bf0;"><span data-offset-key="8nacq-0-0"><span data-text="true">https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRPD%2fC%2fFRA%2fCO%2f1&Lang=en</span></span></span></div><div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="8nacq-0-0"><span style="color: #1d9bf0;"><span data-offset-key="8nacq-0-0"><span data-text="true"> </span></span></span></div><div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="8nacq-0-0"><span style="color: #1d9bf0;"><span data-offset-key="8nacq-0-0"><span data-text="true"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjHs2w7wGy6EO-AQUG70kCuuE0igj-ZQ9kmTdeQefeKqR3YPl_iV21usDzC1h6nW_7PPKdDP5gsfKb0b9kuAjh3cs01xEBQMSZHv036-E-2ghaOxghna030_VPPcSBUfOCMQ8l7wKvbTQdyCqWQHg3I_CNvYiWTXlWIoDWfKwxzHQHtuyKTs1aAxvQ8mA=s1200" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="1200" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjHs2w7wGy6EO-AQUG70kCuuE0igj-ZQ9kmTdeQefeKqR3YPl_iV21usDzC1h6nW_7PPKdDP5gsfKb0b9kuAjh3cs01xEBQMSZHv036-E-2ghaOxghna030_VPPcSBUfOCMQ8l7wKvbTQdyCqWQHg3I_CNvYiWTXlWIoDWfKwxzHQHtuyKTs1aAxvQ8mA=w400-h225" width="400" /></a></div><br />
</span></span></span><br /><br /><b>Autres références:</b><br /><br />La brochure du Réseau Européen des Institutions Nationales des Droits de l'Homme et de Santé Mentale Europe, sur la mise en œuvre des prises de décision accompagnées en Europe, en anglais, 2020:<br /><a href="https://www.mhe-sme.org/wp-content/uploads/2020/06/Report-ENNHRI-and-MHE-Implementing-supported-decision-making.pdf">https://www.mhe-sme.org/wp-content/uploads/2020/06/Report-ENNHRI-and-MHE-Implementing-supported-decision-making.pdf</a></div><div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="8nacq-0-0"><br /></div><div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="8nacq-0-0">Le dossier du CHRUSP sur la capacité juridique, en anglais:<div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="8nacq-0-0"><a href="http://chrusp.org/home/legal-capacity">http://chrusp.org/home/legal-capacity</a></div></div><div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="8nacq-0-0"><div class="public-DraftStyleDefault-block public-DraftStyleDefault-ltr" data-offset-key="8nacq-0-0"></div></div></div></div>Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.com0