dimanche 22 décembre 2019

La psychiatrie est-elle scientifique?


Je souhaite ouvrir ici un débat, un dialogue en posant des questions. Vous pouvez commenter de façon simple et anonyme si vous le souhaitez.

La psychiatrie est-elle scientifique?


Question 1: La psychiatrie accepte-t-elle les critiques?

Question 2: Les recherches et publications en psychiatrie sont-elles indépendantes financièrement des intérêts industriels?

Question 3: Un concept comme la schizophrénie a été proposé en 1908 comme une maladie du cerveau incurable d'aggravation progressive. Cette maladie supposée n'a jamais été caractérisée biologiquement. Les personnes elles-mêmes et les études de long terme (8 études sont citées dans cet article: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5980604/) ont prouvé qu'un pourcentage important de personnes qui arrêtent les médicaments n'ont plus besoin de consulter, soit spontanément, soit à la suite d'interventions psychologiques. Si la psychiatrie est scientifique, alors pourquoi entretient-elle au cœur de son édifice un concept erroné?

Question 4: Si la psychiatrie est scientifique, alors pourquoi impose-t-elle des pratiques dont le bien-fondé n'est pas prouvé à des personnes qui refusent ces pratiques?

Question 5: Si la psychiatrie est scientifique, alors pourquoi inverse-t-elle l'éthique médicale en présentant aux personnes, aux familles, aux juges et aux sociétés entières, des postulats non confirmés, comme des certitudes scientifiques?

Question 6: Si la psychiatrie est scientifique, alors pourquoi viole-t-elle l'éthique pédiatrique en prescrivant des produits dangereux et nuisibles aux enfants sans preuve biologique d'absolue nécessité?

Question 7: Si la psychiatrie est scientifique, quel besoin a-t-elle de maquiller les mots, et de présenter des pratiques de torture et de répression des comportements comme des soins?

Question 8: La science doit-elle être opaque dans ses pratiques?

Question 9: La psychiatrie forcée est une violation de l'article 12 de la Convention ONU Droits des Personnes Handicapées. La science doit-elle violer les droits de l'homme? .

Question 10: La science a-t-elle besoin de menacer des patients si ils ne se soumettent pas?

Question 11: La science doit-elle contraindre des personnes à l'exil pour leur permettre d'échapper à ses prescriptions?

mardi 3 décembre 2019

10 foutaises auxquelles croient les psychiatres


1 Vous avez un déséquilibre chimique dans le cerveau.

Faux! Il n'y a pas de différence dans la sérotonine et la dopamine des patients dépressifs ni "schizos".

2 Les antidépresseurs s'arrêtent facilement.

Faux! On a des syndromes de sevrage et des difficultés psychologiques suite au traitement.

3 Vous avez besoin du médicament comme un diabétique de l'insuline.

La comparaison est absurde, car il ne manque rien dans le cerveau et les médocs rendent malade.

4 Les médicaments psychotropes réduisent le nombre de patients atteints d'une maladie chronique qui ne peuvent pas se débrouiller seuls.

C'est le contraire qui est vrai, les médocs maintiennent dans la condition et empêchent la résolution naturelle.

5 La pilule du bonheur n'augmente pas les suicides chez les jeunes.

Faux! Les antidépresseurs accroissent le risque de suicide chez les jeunes aussi.

6 Il n'y a pas d'effets secondaires aux antidépresseurs.

Faux! Cela détruit la sexualité, sans remède. Et cela rend bipolaires certaines personnes.

7 Les antidépresseurs ne rendent pas dépendant.

Faux! cela marche comme des amphétamines.

8 Il y a beaucoup plus de dépressions qu'il y a 50 ans.

Faux! ce sont les critères de définition de la dépression qui ont changé.

9 On ne prescrit pas assez.

Faux! Les ventes de médocs ont explosé.

10 Les antipsychotiques empêchent les dommages au cerveau.

C'est le contraire qui est vrai: les antipsychotiques ou neuroleptiques rétrécissent le cerveau, en proportion de la dose et de la durée du traitement. Ils tuent beaucoup de patients. C'est difficile d'arrêter ces produits car ils modifient les récepteurs. Ce n'est pas à cause de la condition psychiatrique, c'est à cause du médicament.



Références:
"Psychiatry gone astray", Peter C. Gøtzsche, 2015.

http://www.deadlymedicines.dk/wp-content/uploads/2015/05/3-G%C3%B8tzsche-Psychiatry-gone-astray.pdf

Sur le rétrécissement cérébral lié aux neuroleptiques:
A Guide to Minimal Use of Neuroleptics: Volkmar Aderhold, MDPeter Stastny, 2015.
http://psychrights.org/research/digest/nlps/Guide2MinimalUseOfNeurolepticsAderhold-Stastny2015.pdf

Et plus récemment sur Mad in America:
https://www.madinamerica.com/2018/11/researchers-warn-brain-atrophy-children-prescribed-antipsychotics/

https://www.madinamerica.com/2014/07/evidence-antipsychotics-reduce-brain-volume/


https://www.madinamerica.com/2013/09/stop-using-antipsychotic-medication/

https://www.madinamerica.com/2013/06/antipsychotics-and-brain-shrinkage-an-update/


Sur les séquelles sexuelles des anti-dépresseurs:

https://rxisk.org/post-ssri-sexual-dysfunction-pssd/


Sur la réduction de l'espérance de vie par les neuroleptiques:

https://books.google.fr/books/about/Life_Threatening_Effects_of_Antipsychoti.html

p131: entre 15 à 20 ans de réduction selon les études citées.

Si on veut être rigoureux on ne peut pas affirmer que la réduction de l'espérance de vie est entièrement due aux médicaments. Mais les maladies cardiovasculaires, l'obésité et le diabète le sont. Le tabac et les suicides comptent aussi.

Cette étude donne 11 ans de perte d'espérance de vie
https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/03007995.2017.1419946