James Davies, auteur du livre "Sedated", 2021 [1].
Si vous êtes déprimé(e), il y a une cause à cela.
Elle peut-être psychosociale (toutes les formes de mal-être et de difficultés), ou bien médicale (par exemple thyroïde, hypotension, médicaments, toxiques, carences - vit. B6, B12, D -, maladies).
Mais le supposé déséquilibre chimique de la sérotonine dans le cerveau est une pure invention mensongère destinée à vendre des pilules.
Le mensonge du déséquilibre de la sérotonine est exposé.
Par cette étude systématique récente menée par l'équipe de Joanna Moncrieff, en libre accès en suivant ce lien (c'est en anglais) [2]:
https://www.nature.com/articles/s41380-022-01661-0
Le blog "se libérer de la psychiatrie" a traduit l'étude en français [3]:
L'étude a suscité énormément de réactions, de la part des usagers surtout. Les auteurs de l'étude y répondent sur Mad in America [4]. Cet article a été traduit en français aussi [5]:
Les produits n'adressent pas la cause de la dépression.
Les produits improprement appelés "antidépresseurs" de la classe ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), sont des psychotropes qui provoquent un engourdissement émotionnel. Ce sont les produits: citalopram (Séropram), duloxétine (Cymbalta non commercialisé en France), escitalopram (Séroplex), fluoxétine (Prozac), fluvoxamine (Floxyfral), paroxétine (Deroxat), sertraline (Zoloft). Les ISRS-NA sont: milnacipran (Ixel), venlafaxine (Effexor). Ces produits peuvent provoquer des passages en état maniaque, des suicides [6], des altérations de la personnalité (la personne n'est plus elle-même.) Ils entraînent des dépendances et donnent des syndromes de sevrage. Ils sont responsables de troubles sexuels, urinaires et sphinctériens, et on a montré que les troubles sexuels peuvent persister après l'arrêt du traitement [7]. Ils peuvent être tératogènes. Ils n'aident pas à changer ce qui ne conviendrait pas dans la vie et dans la psyché de la personne. Ils risquent d'empêcher la résolution naturelle d'un épisode dépressif et peuvent chroniciser la demande d'aide. Ces produits peuvent aussi être prescrits dans certaines douleurs neuropathiques.
ATTENTION ! Les médicaments psychiatriques créent des dépendances. Ne les arrêtez jamais brusquement car les réactions de sevrage peuvent être constituées de graves symptômes émotionnels et physiques qui peuvent être dangereux et conduire au suicide, à la violence et à l'homicide [8].
Le livre peut être commandé en suivant ce lien.
La version sérialisée publiée sur ce blog est archivée ici.
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