vendredi 21 décembre 2018

Perspective: quand la soit-disant 'psychose' est une relation dysfonctionnelle.

(mis à jour le 22/4/2020).

Résumé: La psychiatrie actuelle confond les épisodes de pertes de contact avec la réalité qui sont d'origine organique ou toxique avec les conflits relationnels qu'une personne entretient avec son entourage dans le fourre-tout dit 'psychose'. Le résultat d'une telle confusion, ce peut être un pseudo-diagnostic de type 'schizophrénie', qui représente un désastre pour la personne concernée. L'approche appropriée serait plutôt d'adresser le dysfonctionnement de la relation de la personne avec son entourage par l'ouverture du dialogue, la désescalade, le désamorçage des conflits, et par le respect des droits de la personne.

La confusion sur les origines organiques ou toxiques des demandes.

Les pertes de contact avec la réalité d'origine organique sont des conditions et des maladies neurologiques. Leur diagnostic devrait être fait rigoureusement, car l'approche et le pronostic en découlent. Que ce soient des conditions post-traumatiques (trauma crânien), infectieuses (par exemple neuroborreliose), auto-immunes (Lupus, anticorps anti-NMDA par exemple), endocriniennes (thyroïde, Cushing), cardiovasculaires, carentielles, autres.

Les demandes liées à des consommations toxiques et médicamenteuses présentes ou passées sont à diagnostiquer aussi: par exemple les hallucinations induites par des consommations de drogues ou leur sevrage, celles liées aux conditions d'hypersensibilité acquises[5], aux séquelles comme par exemple les flashbacks (crises hallucinatoires inopinées survenant des années après la consommation). Ces expériences peuvent être liées à des intoxications, et à des consommations passées de certaines drogues ou médicaments. Les produits à considérer sont les produits psycho-actifs, en particulier alcool et sevrage, cannabis et sevrage, hallucinogènes, stimulants (drogues et médicaments, antidépresseurs et methylphenidate), sédatifs et régulateurs de l'humeur (drogues et médicaments, neuroleptiques, benzodiazepines, etc.), autres produits et médicaments (mefloquine, tretinoine, antimigraineux, anti-hypertenseurs, anti-émétiques neuroleptiques, antalgiques forts, rhumatologie, anticancéreux, etc...). Penser aux toxiques environnementaux.

Une étude de 2019 [1] démontre l'ampleur de la confusion actuelle, et combien les approches qui découlent de cette confusion sont désatreuses pour les personnes. D'après cette étude, le taux de transition d'un diagnostic de 'psychose' induite par les hallucinogènes à celui de 'schizophrénie' était de 26%. Pour le cannabis 34%, pour les amphétamines 22%, pour les opioïdes 12%, l'alcool 10% et les sédatifs 9%. Le taux de transition pour une 'psychose' brève, atypique et non spécifiée ailleurs est de 36%.

Il me semble que ce qui n'est pas organique est psychologique et relationnel. L'approche appropriée alors n'est pas médicale mais dialogique (approche Open Dialogue), sociale (respect des droits de la personne, empowerment, groupes d'entendeurs de voix, etc.), psychologique (thérapies psycho-comportementales, thérapies psychocorporelles, gestion des émotions et du mode de vie, résolution des traumatismes psychologiques anciens), voire spirituelle (respect de soi-même et des autres, connaissance de soi, donner du sens, développement personnel, courage, sérénité, acceptation).


Le schéma de la psychiatrie coercitive dans la perspective de l'usager:

1) Vous entrez dans le circuit car il existe une incompréhension entre votre entourage et vous-même. Vos proches, la société, les enseignants, les médecins, la police, le préfet, ne vous comprennent pas, pour une raison ou une autre. On se plaint de vous, et vous êtes jugé bizarre, excentrique, désobéissant, insupportable, insensé, délirant, déviant, halluciné, en retrait, dérangeant, ou ce que vous voudrez. Vous ne remplissez pas les demandes que la société ou la famille exige de vous. "Cette personne déraille." "Elle nous inquiète." "Elle est folle." L'incompréhension suscite la peur. La peur suscite l'idée d'une dangerosité supposée. Votre entourage ne communique plus avec vous de façon normale, car pour eux, vous ne faites plus partie des personnes raisonnables. Vous vous isolez pour ne plus avoir à faire face à cette incompréhension, à cette hostilité, à cet ostracisme. Vos capacités à résoudre cette incompréhension diminuent et l'écart entre les perspectives se creuse, la situation s'aggrave.

2) On veut vous 'soigner'. C'est le début de l'épreuve de la psychiatrisation. C'est un traumatisme horrible, surtout quand c'est forcé [2]. Les personnes qui sont supposées vous aimer et vous protéger vont en pratique vous accuser et vous faire détruire par une institution répressive. Vous percevez le danger et vous êtes très angoissé. Cette angoisse réduit vos moyens. Les conséquences de cette angoisse sont interprétées comme des signes biologiques de maladie. On vous étiquette. On vous force à la sédation chimique, souvent avec des doses extrêmes, amnésiantes, car les médecins ont encore plus peur que vous de cette situation.

3) Vous sortez de l'hôpital avec des injections de drogues neutralisantes chargées d'assurer votre docilité.

4) Pendant 6 mois, vous vivez ce cauchemar, alimenté de désespoir, entrecoupé de nouvelles 'crises', et de syndromes de sevrage interprétés comme des soit-disants 'rechutes' d'une maladie supposée. A ce moment le poison qu'on vous a prescrit vous a bien rendu hypersensible, anxieux, akathisique, voire catatonique et dépendant des produits. Votre entourage et vous-mêmes êtes endoctrinés dans la conviction que vous souffrez d'une maladie biologique bien qu'aucune espèce de caractérisation biologique de la maladie supposée ne soit disponible, et bien qu'aucun examen biologique ne prouve quoi que ce soit vous concernant.

5) Un jour, on ne sait pas quand, et seulement si vous avez la rare chance de tomber sur des psychiatres moins primaires que la moyenne de la profession, vous entrez en 'rétablissement'. On devrait dire reconstruction de soi, car la psychiatrisation que j'ai décrite est une véritable destruction de la personne que vous étiez avant de les avoir rencontrés.

A mes yeux, ce schéma représente un crime commis contre la personne.


Alternative: Le schéma de la résolution de la relation dysfonctionnelle

Aujourd'hui, l'alternative me semble surtout représentée par l'approche Open Dialogue de Jaakko Seikkula et ses collègues [3]. Le 'Power Threat Meaning Framework' développé par les psychologues anglais de la BPS [4] est une autre perspective. Il existe aussi des espaces comme les lieux de répit qui devraient permettre d'éviter les pires violences institutionnelles. Les groupes d'entendeurs de voix peuvent aider les personnes concernées. Certaines psychothérapies volontaires peuvent aider les personnes à retrouver la sérénité et les mots nécessaires pour apprendre à se défendre dans les conflits d'incommunication.

1) Il existe une incompréhension sévère entre votre entourage et vous-même à caractère urgent, critique. On appelle l'équipe de psychologues, qui organise une visite dans les 48h pour 'ouvrir le dialogue' entre la personne et son entourage. Il n'y a généralement pas de médicament neutralisant. Un anxiolytique peut aider la personne à retrouver ses moyens et à se reposer.

2) Le dialogue ouvert a lieu au domicile avec la personne et son entourage et aussi les acteurs sociaux concernés.
Il n'est pas fixé de décision à prendre. Il est accepté que l'on exprime des points de vue non conventionnels, considérés comme 'délirants' ou 'hallucinés'. La courtoisie doit être respectée. Il s'agit d'offrir une qualité de dialogue ouvert, polyphonique, et durable. On ne laisse pas une expression ignorée sans réponse, mais on respecte l'altérité unique de la personne, sans conditions, sans stratégie de la changer. Il s'agit de développer une attitude, une façon d'être à l'autre, de réponse, de disponibilité, dans l'égalité et la différence, dans le respect de la perspective autre.

3) Plus tard l'équipe reste disponible selon le besoin.

4) Aucune crise dite 'psychose' ne se chonicise pendant 6 mois si elle est gérée de cette façon. Donc, la soit-disant 'schizophrénie' peu à peu ne se constitue plus dans l'entière population concernée par cette approche.

Ce n'est pas du pipeau: c'est prouvé par 30 ans de pratique sur une population de 72000 personnes.

Aujourd'hui, exigeons les approches alternatives et la fin de la psychiatrie forcée.



https://www.change.org/p/abolir-les-hospitalisations-forc%C3%A9es-et-traitements-forc%C3%A9s-en-application-de-la-convention-droits-des-personnes-handicap%C3%A9es-de-l-onu



Pour aller plus loin, voici des explications historiques:

Le terme 'psychose' est une imposture en soi.

Historiquement, le mot 'psychose' fut inventé en 1841 par Karl Canstatt.
Le mot désignait une maladie (suffixe 'ose') supposée de la 'psyché'.

Quel est l'organe de la psyché?

Nul scientifique ne peut prétendre y répondre, et on ne peut rien prouver non plus à ce jour, car il s'agit d'une question métaphysique. Pourtant les prétentions biologiques, les instruments et le pouvoir médical sont supposés s'y appliquer: voilà l'imposture, dont les conséquences sont terribles pour les personnes concernées.

En quoi la 'psychose' est-elle différente de la 'névrose'?

Le mot névrose a été inventé par William Cullen, honnête médecin écossais, en 1769, pour désigner une maladie du système nerveux. Il a écrit:

"Je propose ici de comprendre sous le titre de névroses ou maladies nerveuses, toutes les affections contre nature du sentiment ou du mouvement, où la pyrexie [c'est-à-dire la fièvre] ne constitue pas une partie de la maladie primitive ; et toutes celles qui ne dépendent pas d'une affection topique des organes, mais d'une affection plus générale du système nerveux, et des puissances du système d'où dépendent plus spécialement le sentiment et le mouvement."

On pourrait dire que William Culen est l'inventeur de la neurologie.

La neurologie est aussi l'étude du cerveau, qui fait partie du système nerveux. Alors pourquoi prétendre à des 'maladies' médicales de la psyché, qui ne seraient pas des névroses, donc pas dans le cerveau?

Pour comprendre cette absurdité, on doit revenir aux sources de l'invention de la psychiatrie.

La psychiatrie est le fruit de la coercition asilaire.

Les indigents et les personnes que les familles rejettaient avaient besoin d'un hébergement. La société ne tolère ni la mendicité ni l'exhibition de la pauvreté ou de la maladie, ni l'expression de la détresse morale. Les personnes étaient internées de force dans les asiles et n'en sortaient plus.

Avec l'essor de la médecine, le pouvoir de la corporation médicale s'est accru: Les médecins sont devenus les responsables des asiles.

Le modèle médical.

Les premiers médecins asilaires font ce qu'ils savent faire: ils utilisent l'approche médicale pour gérer les internés. C'est le premier abus. Ils postulent que tous les internés sont affectés d'une maladie qui justifie leur internement. Ce postulat n'a jamais été démontré. C'est évidemment abusif puisque la plupart des internements répondaient à des demandes psychosociales.

Avec le développement de la neurologie, on exigeait davantage de science. Aussi ces médecins asilaires ont-ils cherché à catégoriser les internés involontaires, en présentant cela comme des 'diagnostics'.

La séparation des internés en deux groupes.

L'idée était de distinguer de façon pratique les internés qui coopéraient, de ceux qui ne coopéraient pas.

D'un coté les internés qui coopéraient étaient supposés atteints de 'névroses' signifiant maladie supposée du système nerveux. De l'autre, toutes les personnes qui contestaient leur internement ou qui étaient traumatisées au point de ne plus communiquer étaient supposées atteintes d'une 'maladie de la psyché', une sorte de 'maladie morale', située quelque part dans l'âme de la personne, et par définition, étiquetées 'psychotiques'.

On considérait que la 'psychose' était plus grave que la 'névrose', car elle demandait davantage de travail de contention au personnel.

D'autres inventions renforcent la pseudoscience.

En 1847, Ernst von Feuchtersleben inventa le mot psychopathologie, ce qui représente une imposture de cette science respectable qu'est la pathologie.

Puis en 1887, Sigmund Freud a inventé le mot psychanalyse pour désigner sa pratique psychologique. Il a cultivé l'ambiguité entre la psychologie et la médecine pour des raisons de pouvoir, et son influence a renforcé les concepts pseudoscientifiques de névrose et de psychose.





La confusion entre un épisode de perte de contact avec la réalité d'origine toxique et étiquette de 'schizophrénie':

[1] Benjamin Murrie et collègues, 2019: Transition of Substance-Induced, Brief, and Atypical Psychoses to Schizophrenia: A Systematic Review and Meta-analysis.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31618428/

Les personnes sont traumatisées par l'hospitalisation.

[2] Les hospitalisations et soins sans consentements provoquent des syndromes de stress post-traumatiques et des conduites d'évitement. Dans cette étude la moitié des patients sont traumatisés (Priebe S., Bröker S., Gunkel S., 1998):
http://www.researchgate.net/publication/13608566_Involuntary_admission_and_posttraumatic_stress_disorder_symptoms_in_schizophrenia_patients



Liens sur Open Dialogue.

[3] Seikkula Jaakko et collègues, 2010, "The Comprehensive Open-Dialogue Approach in Western Lapland: II. Long-term stability of acute psychosis outcomes in advanced community care."
http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/17522439.2011.595819?src=recsys

Seikkula Jaakko, Arnkil Tom Erik, 2014. Open Dialogues and Anticipations. (Respecting otherness in the present moment).
http://opendialogueapproach.co.uk/product/open-dialogues-and-anticipations-respecting-otherness-in-the-present-moment-jaakko-seikkula-tom-erik-arnkil-paperback/

Site international:
http://open-dialogue.net/

Le groupe facebook 'Open Dialogue Francophone'
https://www.facebook.com/groups/1479367138755140/

Les 7 principes de l'approche Open Dialogue par Jaakko Seikkula 2014
https://www.youtube.com/watch?feature=share&v=wHo1rinStM8


Le Power Threat Meaning Framework de la British Psychological Society.

[4] Présentation:
https://www.bps.org.uk/sites/bps.org.uk/files/Policy/Policy%20-%20Files/PTM%20Main.pdf


Les médicaments dit 'antipsychotiques' (ou neuroleptiques) fabriquent la soit-disant 'psychose'.
"Supersentivity psychosis" (ex psychose tardive): altération du cerveau par les neuroleptiques au long cours, agitation, insomnie, manifestations psychotiques.

Chouinard Guy, Chouinard Virginie-Anne, 2008: "Atypical Antipsychotics: CATIE Study, Drug-Induced Movement Disorder and Resulting Iatrogenic Psychiatric-Like Symptoms, Supersensitivity Rebound Psychosis and Withdrawal Discontinuation Syndromes."
http://www.karger.com/Article/Abstract/112883

[5] Chouinard Guy, et collègues, 2017: Antipsychotic-Induced Dopamine Supersensitivity Psychosis: Pharmacology, Criteria, and Therapy
https://www.karger.com/Article/FullText/477313

Les traitements neuroleptiques sont fortement suspects de produire des crises psychotiques soit par syndrome de sevrage, soit par toxicité directe

Moncrieff J., 2006: "Does antipsychotic withdrawal provoke psychosis? Review of the literature on rapid onset psychosis (supersensitivity psychosis) and withdrawal-related relapse."
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16774655%20

Moncrieff J., 2015: Antipsychotic Maintenance Treatment: Time to Rethink?
https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1001861


Mathew Lander et collègues, 2018: Review of withdrawal catatonia: what does this reveal about clozapine?
https://www.nature.com/articles/s41398-018-0192-9

Lucire Y (2016) Pharmacological Iatrogenesis: Substance/Medication-Induced Disorders That Masquerade as Mental Illness. Epidemiology (sunnyvale) 6:217. doi:10.4172/2161-1165.1000217.
http://www.omicsonline.org/open-access/pharmacological-iatrogenesis-substancemedicationinduced-disordersthat-masquerade-as-mental-illness-2161-1165-1000217.php

L'appelation 'antipsychotique' est un coup de marketing et une tromperie sur la marchandise. Toutes les études négatives sur les neuroleptiques sont escamotées.

Un guide récent bien documenté sur les neuroleptiques
http://www.madinamerica.com/wp-content/uploads/2015/08/Guide-to-Minimal-Use-of-Neuroleptics-.pdf


Sur le concept de 'psychose:

Szasz, Thomas (1961). The myth of mental illness.

Szasz, Thomas (1987). Insanity: The idea and its consequences.


Collectif BPS, 2014: "Understanding Psychosis and Schizophrenia: A report by the Division of Clinical Psychology, Why people sometimes hear voices, believe things that others find strange, or appear out of touch with reality, and what can help."
https://www.bps.org.uk/system/files/user-files/Division%20of%20Clinical%20Psychology/public/understanding_psychosis_-_final_19th_nov_2014.pdf


Voir aussi sur ce blog:

L'origine du mot psychiatrie
https://depsychiatriser.blogspot.com/2015/05/lorigine-du-mot-psychiatrie-le_28.html

samedi 15 décembre 2018

Pétition France

Ecoutez les demandes des usagers en santé mentale.

Rien de ce qui nous concerne ne doit être décidé sans nous.

La participation des personnes avec handicap psychosocial à la politique de santé mentale est une obligation: ONU CDPH, article 33.3

Nous demandons les droits de l'homme en psychiatrie. La fin de la discrimination pour cause de handicap psychosocial.

Nous demandons un modèle du handicap basé sur les droits de l'homme: Nous ne sommes pas des maladies à soigner, nous sommes des êtres humains avec des droits à égalité avec les autres.

Nous ne sommes pas les boucs émissaires de tout ce qui ne va pas dans la société. Nous ne voulons pas d'une psychiatrie répressive et sécuritaire.

Nous voulons la fin des préjugés et des idées fausses, la fin de la peur, la fin de la psychophobie. La fin de la confusion entre pénal et psychiatrie. L'hopital n'est pas une prison. Non à la coercition. Non au punitif. Non à l'escalade de la violence. Non au fichage des personnes.

Nous demandons le Quality Rights Training de l'OMS pour que le personnel soit formé aux droits de l'homme.

Nous demandons des engagements effectifs pour faire appliquer cette convention ONU que la France a signée. Non à Oviedo.

La reconstruction de soi cela passe par le droit au consentement éclairé. Nous demandons le respect de nos décisions.

Nous demandons le droit d'être aidé dans la diminution et le sevrage des traitements et pas de refus ni d'incompétence.

Nous demandons l'abolition des traitements forcés et des hospitalisations forcées, conformément à la Convention Droits des Personnes Handicapées de l'ONU.

CG1 sur article 12. G-Article 14.

https://www.change.org/p/abolir-les-hospitalisations-forc%C3%A9es-et-traitements-forc%C3%A9s-en-application-de-la-convention-droits-des-personnes-handicap%C3%A9es-de-l-onu


https://www.change.org/p/abolir-les-hospitalisations-forc%C3%A9es-et-traitements-forc%C3%A9s-en-application-de-la-convention-droits-des-personnes-handicap%C3%A9es-de-l-onu

mercredi 14 novembre 2018

Abolition de la tutelle au Pérou pour motif de handicap.

Pérou, loi du 4 septembre 2018:

Abolition de la tutelle pour motif de handicap.

Reconnaissance de la capacité légale entière des personnes.

Retrait des restrictions légales.

Introduction des régimes de décision assistée et non plus substitutive conformément à la Convention ONU CDPH.

La loi en détail traduite en anglais.
http://www.chrusp.org/file/340835/Legislative_Decree_No_1384__Peruvian_legal_capacity_reform_.docx

"Que personne ne décide pour nous."


Une video de l'ONG SODIS
https://www.youtube.com/watch?v=53Lu4swxaQA

Un article de Tina Minkowitz sur mad in america
https://www.madinamerica.com/2018/10/peruvian-legal-capacity-reform-celebration-and-analysis/

Les guidelines de l'ONU définissant ce que les états doivent démontrer pour leur mise en application de la CDPH:
http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/CRPD/CRPD-C-16-3_en.doc

Les indicateurs de compliance avec la CDPH développés par CHRUSP
https://absoluteprohibition.files.wordpress.com/2017/03/chrusp_ap_crpd_indicators_032817.pdf





Article 12 de la convention ONU, le site de madame la Rapporteur Spéciale
http://www.embracingdiversity.net/report/Universal%20legal%20capacity,%20to%20ensure%20equal%20recognition%20of%20persons%20with%20disabilities%20before%20the%20law_1027

Le rapport ONU 2018
http://www.embracingdiversity.net/files/report/1519639659_report-legal-capacity-web.pdf


samedi 29 septembre 2018

Appel contre le projet de protocole additionnel à la Convention d'Oviedo (suite)

Suite de l'article du 10 mai.

10 octobre twittons tous le Conseil de l'Europe !  #withdrawOviedo et taguer @coe

10 octobre, audience du conseil de l'europe:
Tous sur:   twitter.com
adresser à:  @coe
hashtag:   #withdrawOviedo

French petition against forced psychiatry
https://www.change.org/p/abolir-les-hospitalisations-forc%C3%A9es-et-traitements-forc%C3%A9s-en-application-de-la-convention-droits-des-personnes-handicap%C3%A9es-de-l-onu

Et ceci: Forced psychiatry is torture. It's a crime against humanity. Criminals go to jail ! 

Explications

Le Comité de Bioéthique du Conseil de l'Europe persiste dans son projet rétrograde et criminel autorisant la psychiatrie forcée, et les différentes formes de torture psychiatrique.

C'est là:
https://www.coe.int/fr/web/bioethics/psychiatry/about


Absence de dialogue

Ce Comité auto-suffisant, qui prétend décider au nom des usagers de ce qui les concerne, ignore aussi l'opposition des ONG suivantes à ce projet:

Le Forum Européen des personnes handicapées (European Disability Forum - EDF)
Le Réseau Européen des (ex-)usagers et survivants de la psychiatrie (ENUSP)
Santé Mentale Europe (Mental Health Europe)
Inclusion Europe
Autisme-Europe
International Disability Alliance
Human Rights Watch



Ignorance de l'opposition des états membres à ce projet

La Bulgarie, le Portugal, la Macédoine ont annoncé qu'ils ne signeraient pas ce projet.




Ignorance des engagements des états européens et de l'Union Européenne envers les traités ONU.

Le comité de Bioéthique ignore l'opposition des instances ONU suivantes à ce projet:

- Le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU
- le Groupe de travail sur la détention arbitraire
- la Rapporteuse spéciale sur les droits des personnes handicapées
- le Rapporteur spécial sur le droit de toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible



Ces messieurs-dames du Comité de bioéthique habitent-ils sur une autre planète que la notre ?



Le 9 octobre prochain aura lieu une audience publique de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe au sujet du projet de protocole à Strasbourg.

La sanction du projet par le Comité des droits des personnes handicapées est en français comme suit:
En anglais ici: https://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/CRPD/Statements/StatementOviedo_CRPD20th.docx


Déclaration du Comité des droits des personnes handicapées appelant les États parties à s’opposer au projet de Protocole additionnel à la Convention d’Oviedo1


Adoptée lors de la 20e session du Comité tenue du 27 août au 21 septembre 2018,
à Genève


Le Comité appelle les États parties à la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées à s’opposer au projet de Protocole additionnel à la Convention du Conseil de l’Europe pour la protection des droits de l'homme et de la dignité de l'être humain à l'égard des applications de la biologie et de la médecine : Convention sur les droits de l'homme et la biomédecine (STE n°164) (ci-après « Protocole additionnel à la Convention d’Oviedo »).
Le projet de Protocole additionnel, qui viserait à protéger les droits de toutes les personnes atteintes de « troubles mentaux » à l’égard du recours au placement et au traitement involontaires, est en contradiction manifeste avec les droits fondamentaux des personnes handicapées reconnus par la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Il constitue notamment une violation de l’article 5 sur l’égalité et la non-discrimination combiné avec l’article 12 sur la reconnaissance de la personnalité juridique dans des conditions d’égalité, l’article 14 sur la liberté et la sécurité de la personne, l’article 17 sur la protection de l’intégrité physique et mentale et l’article 25 sur le droit à la santé.
L’article 12 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées dispose que toutes les personnes handicapées, y compris celles présentant un handicap psychosocial, ont droit à la reconnaissance de leur personnalité juridique dans des conditions d’égalité, et jouissent de la capacité juridique sur la base de l’égalité avec les autres. Il énonce deux aspects positifs de l’autonomie individuelle : le respect des choix de la personne déterminés par la volonté et les préférences de celle-ci, et la promotion de l’autonomie individuelle grâce à un système de prise de décision assistée. À cet égard, les États parties ont l’obligation de ne pas priver les personnes handicapées de leur droit de prendre et de faire appliquer leurs propres décisions et de ne pas autoriser à ce que des tiers puissent donner un consentement en leur nom. Les États parties doivent au contraire mettre à disposition des personnes handicapées différentes mesures d’accompagnement leur permettant d’exercer leur capacité juridique, y compris d’exprimer leur consentement2.
L’article 14 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées interdit toute privation de liberté illégale ou arbitraire des personnes handicapées en précisant que l’existence d’un handicap ne saurait justifier une privation de liberté. Les lois actuellement en vigueur sur la santé mentale justifient la détention au motif d’une incapacité mentale réelle ou supposée de la personne concernée ou du danger qu’elle pourrait constituer pour elle-même ou pour autrui. Alors que ces critères se veulent objectifs et raisonnables, dans la pratique ils ont pour effet de viser les personnes handicapées, en particulier les personnes présentant des handicaps psychosociaux ou intellectuels, généralement considérées comme dangereuses et comme nécessitant un traitement ou une prise en charge. Ces mesures sont par conséquent discriminatoires et contraires à l’interdiction de la privation de liberté fondée sur le handicap et au droit à la liberté sur la base de l’égalité avec les autres, prévus par l’article 143. Les États sont tenus de remplacer le recours aux pratiques coercitives en psychiatrie par un accompagnement dans la prise de décision sur les questions liées à la santé et par de nouveaux modèles de services respectueux de la volonté et des préférences de la personne4.
Les personnes présentant des incapacités intellectuelles ou psychosociales sont souvent considérées comme constituant un danger pour elles-mêmes et pour autrui lorsqu’elles ne consentent pas et/ou s’opposent à un traitement médical ou thérapeutique. Toutes les personnes, y compris les personnes handicapées, ont le devoir de ne pas causer de préjudice. Les systèmes juridiques qui reposent sur l’État de droit ont mis en place une législation pénale ainsi que d’autres lois pour donner suite à toute violation de cette obligation. Les personnes handicapées sont souvent privées d’une protection égale au regard de ces lois dans la mesure où elles se voient appliquer un régime juridique distinct, notamment au moyen de lois sur la santé mentale. Le Protocole additionnel à la Convention d’Oviedo viendra perpétuer cette situation. Ces lois et procédures appliquent généralement des normes moins rigoureuses en matière de protection des droits de l’homme, en particulier le droit à un procès équitable en bonne et due forme, et sont incompatibles avec l’article 13 combiné avec l’article 14 de la Convention5.
L’article 25 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées exige expressément des États qu’ils fournissent des soins de santé aux personnes handicapées sur la base du consentement libre et éclairé. Les professionnels de santé sont par conséquent tenus de veiller à ce que la personne concernée ait donné son consentement avant toute intervention médicale. Sur la base du respect du consentement de la personne, les personnes sont également en droit de refuser un traitement même lorsqu’il existe des motifs de croire que ce traitement pourrait avoir des effets bénéfiques sur leur santé6. Les personnes présentant un handicap psychosocial ne devraient subir aucune différence de traitement et en conséquence jouissent du même droit d’accepter ou de refuser un traitement médical.
Par ailleurs, le placement et le traitement involontaires représentent également une menace pour le droit à l’intégrité physique, tel qu’il est reconnu par l’article 17 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Dans la pratique, ces interventions non consenties supposent le recours à la force, à la contention chimique ou physique, à l’isolement ou à la sédation. Ces pratiques dépassent le champ d’application du droit à la santé et peuvent constituer une forme de torture ou un traitement cruel, inhumain ou dégradant7.
Le Comité rappelle que, bien que ces préoccupations aient été relayées auprès du Secrétaire Général du Conseil de l’Europe dans une lettre conjointe datée du 29 septembre 2017 adressée par le Groupe de travail sur la détention arbitraire, la Présidente du Comité des droits des personnes handicapées, la Rapporteuse spéciale sur les droits des personnes handicapées et le Rapporteur spécial sur le droit qu'a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible et auprès du Comité de bioéthique du Conseil de l’Europe dans des communications soumises par d’autres parties prenantes, des alternatives au Protocole additionnel qui respecteraient les droits fondamentaux des personnes handicapées n’ont pas été examinées.
Le Comité recommande vivement à tous les États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées qui sont membres du Conseil de l’Europe de s’opposer explicitement à l’adoption du Protocole additionnel à la Convention d’Oviedo. Le Comité se félicite également que le Portugal, la Bulgarie et « l’ex-République yougoslave de Macédoine » aient déjà manifesté leur opposition et les encourage à faire valoir leur point de vue devant le Comité de bioéthique du Conseil de l’Europe.

*****
1 Traduction non-officielle.
2 Voir Observation générale n°1 (2014) du Comité (CRPD/C/CG/1)
3 Voir Lignes directrices du Comité sur l’article 14 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, paragraphe 6. Voir également A/HRC/34/32, paragraphes 29 à 32.
4 Voir A/HRC/34/58, paragraphe 85 et A/HRC/35/21, paragraphe 29.
5 Voir Lignes directrices du Comité sur l’article 14 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, (para. 14) – voir également A/HRC/34/32, paragraphes 29 à 32
6 Voir E/CN.4/2006/120, paragraphe 82
7 Voir A/63/175, paragraphes 55 et 56

lundi 16 juillet 2018

Les maladies neurologiques provoquées par les produits psychiatriques qui persistent après l'arrêt des produits.

(mise à jour avril 2021)
Les personnes qui font confiance aux prescriptions psychiatriques et celles qu'on intoxique de force sont en danger de devenir malades de façon persistante, même après l'arrêt des produits. Les maladies neurologiques consécutives aux traitements psychiatriques sont mal connues, ne sont pas indemnisées, et l'information à leur sujet n'est pas disponible. Ces maladies sont dites iatrogènes, elles sont provoquées par les traitements.


Le risque est cumulatif

Au moins chez certaines personnes, peut-être chez toutes, il existe un risque cumulatif en rapport avec la dose et la durée d'administration. Les personnes plus agées sont plus à risque. Les risques sont augmentés par les polymédications et par la consommation d'alcool.


Tous ces produits psychiatriques sont dangereux

- Les neuroleptiques (dits aussi antipsychotiques) peuvent provoquer des psychoses d'hypersensibilité à la dopamine: le cerveau s'adapte aux neuroleptiques en multipliant les récepteurs à la dopamine, c'est la psychose d'hypersensibilité à la dopamine, qui peut se manifester et persister après le sevrage des médicaments. Ce n'est pas une rechute, mais c'est une maladie provoquée par le médicament. Egalement des dyskinésies tardives, qui sont des mouvements anormaux incontrôlables, des hypertonies, et des akathisies. Aussi des atrophies de substance cérébrale, des insuffisances cérébrales chroniques, des démences. Ces conditions peuvent être masquées par les traitements et ne se révéler que lors du sevrage ou dans les mois ou les années qui suivent. Le sevrage des médicaments peut être très long et difficile.

- Les benzodiazepines peuvent provoquer des insomnies chroniques, des douleurs chroniques, des constipations chroniques, des démences de type Alzheimer. Le sevrage des médicaments peut être prolongé et difficile.

- Les antidépresseurs ISRS peuvent provoquer des troubles sexuels chroniques, c'est à dire que votre vie sexuelle sera détruite; ce n'est pas rare, mais c'est presque la règle. Egalement des troubles digestifs chroniques, des troubles chroniques de la vessie, et même des dommages cérébraux. Le sevrage des médicaments peut être difficile.

- Le lithium aussi. C'est un poison pour le corps, ce n'est pas un oligo-élément. Les oligo-éléments chez l'homme sont: manganèse, fer, cobalt, cuivre, zinc, sélénium, molybdène et iode. Le lithium n'en fait pas partie.

La liste n'est pas complète.


Nous devons agir:

1 - Réinformer, alerter, reconnaître ces conditions.

2 - Les étudier et apprendre à les soigner et à les prévenir.

3 - Indemniser les victimes.

4 - Zéro tolérance par rapport à la corruption pratiquée par l'industrie pharmaceutique.


Quelques liens internet:
Syndrome de dysfonction sexuelle après antidépresseurs ISRS
https://rxisk.org/post-ssri-sexual-dysfunction-pssd/

Les anti-dépresseurs peuvent endommager le cerveau
http://www.toxicpsychiatry.com/antidepressant-brain-damage

Sur les dyskinésies tardives
http://breggin.com/antipsychotic-drugs-and-tardive-dyskinesia-resources-center/

Les neuroleptiques récents sont aussi dangereux que les anciens:
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3109728/

Chouinard Guy, et collègues, 2017: Antipsychotic-Induced Dopamine Supersensitivity Psychosis: Pharmacology, Criteria, and Therapy
https://www.karger.com/Article/FullText/477313

Etude qui explique les difficultés liées au sevrage des neuroleptiques.
Horowitz, M. A., Jauhar, S., Natesan, S., Murray, R. M., & Taylor, D. (2021). A method for tapering antipsychotic treatment that may minimize the risk of relapse. Schizophrenia Bulletin.
https://academic.oup.com/schizophreniabulletin/advance-article/doi/10.1093/schbul/sbab017/6178746

Références sur le dommage cérébral consécutif aux prises chroniques de neuroleptiques.
http://www.mindfreedom.org/kb/psychiatric-drugs/antipsychotics/neuroleptic-brain-damage/mosher-bibliography

Séquelles des benzodiazepines sur le fonctionnement cérébral:
https://www.madinamerica.com/2018/01/cognitive-impairment-long-term-benzodiazepine-use-remains-even-drug-withdrawal/

The Ashton manual (Dr Heather Ashton) sur les benzodiazepines.
https://benzo.org.uk/manual/bzcha03.htm#27

Dossier en français sur le site de l'association d'usagers Neptune
https://www.forumpsy.net/t568-benzodiazepines-anxiolytiques-hypnotiques-effets-secondaires-a-long-terme-apres-le-sevrage


21/10/2018 Le 'syndrome de sevrage prolongé aux benzodiazépines'

On a parlé récemment de la démence induite par les benzodiazépines. On parle moins du 'sevrage prolongé aux benzodiazépines'. Pourtant un certain nombre de personnes souffrent de cela pendant des années après le sevrage.

C'est connu depuis plus de 30 ans... Votre médecin vous a-t-il informé?

Article Benzodiazepine Awareness Day:

D'après les preuves actuelles, les symptômes les plus susceptibles de durer sont l'anxiété et l'insomnie, les troubles cognitifs, la dépression, divers phénomènes sensoriels et moteurs et les troubles gastro-intestinaux.

Symptômes - Cours habituel
  • Anxiété - Diminution progressive sur un an (peut persister *)
  • Dépression - peut durer quelques mois (peut persister *)
  • Insomnie - diminuant progressivement sur 6 à 12 mois (peut persister *)
  • Symptômes sensoriels: acouphènes, picotements, engourdissements, douleurs profondes ou brûlantes dans les membres, sensation de tremblement intérieur ou de vibrations, sensations cutanées étranges - Reculant graduellement mais pouvant durer au moins un an et parfois plusieurs années
  • Symptômes moteurs: douleurs musculaires, faiblesse, crampes douloureuses, tremblements, tremblements, spasmes, attaques par tremblements - Reculant graduellement mais pouvant durer au moins un an et parfois plusieurs années
  • Mémoire et cognition médiocres - En recul graduel mais pouvant durer au moins un an et parfois plusieurs années
  • Symptômes gastro-intestinaux - S'améliorant progressivement mais pouvant durer un an et parfois plusieurs années

(*) Les témoignages des communautés de sevrage des benzodiazépines signalent que ces symptômes ,ainsi que de nombreux autres, persistent pendant plusieurs années, ainsi que dans les syndromes de sevrage prolongés.
Cela toucherait 10 à 15% des personnes qui ont pris des benzos pendant plus de 2-4 semaines.

Traduit depuis ce site:

Les benzodiazepines sont les anxiolytiques, somnifères, certains antiépileptiques et sédatifs et myorelaxants: xanax stilnox havlane imovane lexomil valium temesta veratran llikozam rivotril nordaz seresta lyzanxia tranxene urbanyl victan nuctalon havlane noctamide mogadon et génériques: Alprazolam, Bromazépam, Clobazam, Clorazépam, Clotiazépam, Diazépam, Ethyl loflazépate; Lorazépam, Nitrazépam, Oxazépam, Prazépam, Estazolam, Loprazolam, Lormétazépam, Midazolam, Nitrazépam, Zolpidem, Zopiclone, Clonazépam, etc



samedi 9 juin 2018

Mon message à l'Assemblée nationale à l'occasion de la remise aux députés du manifeste de Confcap

Par Luc.

C'était le 7 juin 2018:

Par pétition, 3800 personnes demandent d'abolir les pratiques de psychiatrie forcée dites 'sans consentement' en France.

M'ont été rapportés:
- Contention systématique aux urgences quelque soit le motif, contention prolongée.
- Mise en rétention d'urine, en occlusion.
- Mise à l'isolement, nudité, non-communication.
- Torture par akathisie.
- Idéation suicidaire induite par les produits prescrits.
- Doses punitives, 5 ampoules d'un coup, 14 ampoules par mois, avec menace d'abattre la personne.
- Déni d'un syndrome sérotoninergique.
- Impossibilité de se plaindre, refus du personnel d'arrêter l'empoisonnement.
- Endoctrinement par le personnel, vidéos des labos.

Les personnes sont traumatisées. La plupart ont peur de témoigner et présentent des conduites d'évitement. Certaines sont contraintes à s'exiler hors de France.

La demande dite de 'protection' est en réalité une demande pénale d'incapacitation des personnes. Le médecin ne doit pas être le juge d'une peine d'incapacitation pour des faits qui n'ont pas été sanctionnés par le code ni jugés contradictoirement. Cette peine se fait par l'hospitalisation forcée et par la médication forcée de camisole chimique. Sa durée n'est pas spécifiée. La médication prive la personne de ses moyens, endommage sa santé, réduit son espérance de vie, et provoque des séquelles neurologiques définitives.

Il s'agit du viol de l'intégrité physique et mentale de la personne, commis de façon délibérée, sous l'autorité médicale, avec l'intention de changer la personne. Les rapporteurs spéciaux des Nations Unies expliquent que cela peut constituer des actes de torture.

Au nom du Collectif francophone Absolute Prohibition:

Nous demandons l'abolition absolue des pratiques de traitements forcés et d'hospitalisations forcées en France.

Nous demandons l’abrogation de la loi discriminatoire de 2011/2013 et la participation majoritaire des personnes en situation de handicap psychosocial aux textes futurs les concernant.

Nous demandons le respect de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, articles 12, 14, 15, 17, 19, 25, Commentaire général 1 sur article 12, Guidelines sur article 14.

Nous demandons le retrait du projet du Conseil de l'Europe de protocole additionnel à la convention d'Oviedo.

Nous demandons la mise en place d'une Commission de Vérité et Réconciliation.



Lien pétition:
https://www.change.org/p/abolir-les-hospitalisations-forc%C3%A9es-et-traitements-forc%C3%A9s-en-application-de-la-convention-droits-des-personnes-handicap%C3%A9es-de-l-onu

Collectif Absolute Prohibition:
https://absoluteprohibition.wordpress.com/

Rapport Juan Mendez A.HR.22.53
http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/HRCouncil/RegularSession/Session22/A.HRC.22.53_English.pdf

Observations préliminaires de la Rapporteuse spéciale ONU sur les droits des personnes handicapées, Mme Catalina Devandas-Aguilar au cours de sa visite en France, du 3 au 13 octobre 2017
http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=22245&LangID=F

La campagne ENUSP contre le projet de protocole additionnel à la Convention d'Oviedo: http://enusp.org/2018/04/18/enusp-started-campaign-against-the-draft-additional-protocol-to-the-oviedo-convention/

Le courrier adressé au Conseil de l'europe par les ONG:
European Disability Forum www.edf-feph.org
European Network of (Ex)-Users and Survivors of Psychiatry (ENUSP) www.enusp.org
Mental Health Europe www.mhe-sme.org
Inclusion Europe www.inclusion-europe.eu
Autism-Europe www.autismeurope.org
International Disability Alliance www.internationaldisabilityalliance.org
http://edf-feph.org/newsroom/news/disability-organisations-urge-council-europe-withdraw-addition-protocol-oviedo





Autres liens:

La situation du CHU de Saint-Etienne n'est pas unique, les abus continuent:
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/25092-Adeline-Hazan-En-psychiatrie-recours-l-hospitalisation-consentement

Le manifeste de Confcap:
https://confcap2017.wordpress.com/2018/06/06/manifeste-tou-te-s-vulnerables-tou-te-s-capables/

Lien journal libération:
http://www.liberation.fr/debats/2018/06/06/toutes-et-tous-vulnerables-toutes-et-tous-capables_1656820

#torture #psychiatrie

jeudi 10 mai 2018

Appel contre le projet de protocole additionnel à la Convention d'Oviedo

A l'initiative de l’ENUSP (European Network of (ex)users and survivors of psychiatry - Réseau européen des (ex)usagers et survivants de la psychiatrie) qui est l'organisation représentative indépendante des usagers de services de santé mentale, ex-usagers et survivants de la psychiatrie au niveau européen et au nom de l’association Advocacy-France, adhérente de l’ENUSP, ainsi qu’au nom des associations et personnes signataires en France et en Europe.


Appel contre le projet de protocole additionnel à la Convention d'Oviedo


Qu'est-ce que le "Projet de protocole additionnel concernant la protection des droits de l'homme et de la dignité des personnes atteintes de troubles mentaux en matière de placement involontaire et de traitement involontaire" actuellement proposé par le Conseil de l'Europe ?

L'objectif de ce projet de protocole est de continuer à développer dans un instrument juridiquement contraignant les dispositions de l'article 7 de la Convention sur les droits de l'homme et la biomédecine et celles de l'article 5 § 1 (e) de la Convention européenne des droits de l'homme. En termes simples, l'objectif du projet de protocole est d'établir des normes pour les mesures forcées en psychiatrie et de les intégrer aux droits de l'homme tel qu'établis par le Conseil de l'Europe. Le texte précédent du projet de protocole daté de 2015 et les commentaires reçus lors de la consultation publique peuvent être consultés ici 1

Comment le projet de protocole a été initié:

La décision d'élaborer un instrument juridiquement contraignant en matière de "protection des droits de l'homme et de la dignité des personnes atteintes de troubles mentaux en matière de placement et de traitement involontaires" a été prise sur la base des observations du Comité directeur pour la bioéthique (CDBI) qui a constaté des lacunes juridiques dans certains États membres du Conseil de l'Europe dans la mise en œuvre de la Recommandation (2004)10 concernant la protection des droits de l'homme et de la dignité des personnes atteintes de troubles mentaux. Cependant, cette recommandation a été élaborée avant la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées 2 ( (CDPH de l’ONU) et est basée sur des normes aujourd'hui obsolètes qui vont à l'encontre de la CDPH de l'ONU.

Pourquoi le projet de protocole additionnel est dangereux pour nos droits:
  • Le projet de protocole additionnel représente une tentative d'outrepasser les normes de la CDPH de l'ONU et de maintenir le statu quo en psychiatrie.

    Ce projet de protocole est très problématique en ce qui concerne la non-discrimination, l'égalité de reconnaissance devant la loi, la liberté et la sécurité des personnes, le droit à la santé et l'interdiction de la torture et des mauvais traitements.

    Le projet de protocole est en soi discriminatoire : seules les personnes atteintes de "troubles mentaux" peuvent être détenues de force pour des raisons de prévention des risques et être traitées sans leur consentement.

    L'approche globale tout comme le langage utilisé dans le projet de protocole additionnel reflètent l'ancien modèle bio-médical du handicap où les personnes étaient considérées comme des objets de soins plutôt que comme des titulaires de droits.

    Ce projet de protocole additionnel autorise la détention pour des raisons relatives à la santé mentale et des traitements psychiatriques non consensuels. Le titre même du projet de protocole contient des termes médicaux et fait référence au placement involontaire et au traitement involontaire comme s'il s'agissait d'une pratique normalisée et acceptable, ce qui est contraire à la CDPH de l’ONU, qui exige la fin du placement et du traitement involontaires en raison d’un handicap.

  • Le traitement et le placement involontaire sont considérés dans le projet de protocole comme une forme de "thérapie" ou de "soins".

    Le projet de protocole permet de refuser la communication de la personne avec sa personne de confiance et avec d'autres personnes et organismes, en disant simplement qu'une telle communication "ne doit pas être restreinte de façon déraisonnable". Il n'est pas nécessaire de vous dire que ce qui sera considéré "raisonnable" sera soumis à l'avis d'un psychiatre.

    Il y a eu un manque total d'implication et de consultation significative des organisations de personnes handicapées et en particulier des organisations représentant les personnes en situation de handicap psychosocial dans l'élaboration et la rédaction de ce document, contrairement à l'article 4 (3) de la CDPH de l’ONU.

    Ce projet de protocole va à l'encontre des dispositions de la CDPH de l’ONU et de son interprétation par le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU, ainsi que de la jurisprudence récente de la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg, dont la compétence est reconnue par tous les membres du Conseil de l'Europe lui-même.

Conséquences potentielles

Il est important de savoir que l'acceptation par les Etats membres du Conseil de l'Europe du projet de protocole additionnel entraînerait une confusion parmi les décideurs politiques et retardera considérablement, voire mettra un terme aux réformes en cours dans le domaine de la santé mentale. Par conséquent, il ne contribuera en aucun cas à la protection des droits humains des personnes atteintes de "troubles mentaux", mais soutiendra plutôt le statu quo caractérisé par des déséquilibres de pouvoir et la négligence continue des besoins réels des personnes atteintes de handicaps psychosociaux et conduira à la poursuite des violations des droits humains en psychiatrie. L'adoption du projet de protocole entraînerait également une confusion dans le domaine juridique en créant des normes contradictoires où les "droits de l'homme européens" seraient de moins bonne qualité que les normes internationales en matière de droits de l'homme. De nombreux tribunaux nationaux fondent leurs décisions sur des instruments de ce type approuvés par le Conseil de l'Europe, ainsi que sur la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, dont les décisions changeraient en conséquence au moment même où elles sont progressivement en train d'être fondées de plus en plus souvent sur des références directes aux dispositions de la CDPH de l’ONU.

Que peut-on faire ?

Après avoir consacré beaucoup de temps, d'efforts et de moyens financiers pour tenter d'influencer la rédaction de ce protocole additionnel avec d'autres alliés et parties prenantes depuis 2014, l'ENUSP est fermement convaincu qu'aucune amélioration du texte de ce projet de protocole additionnel ne peut changer la situation. Nous avons demandé à plusieurs reprises2 au Comité bioéthique du Conseil de l’Europe responsable de sa rédaction, en personne et par écrit, de retirer ce projet de protocole et de nombreuses autres organisations ont fait de même, y compris le Forum européen des personnes handicapées (FEPH), Santé Mentale Europe (SME), le HCDH, le Comité CDPH de l'ONU, le Rapporteur spécial pour les droits des personnes handicapées, le MDAC, Human Rights Watch, et bien d'autres encore. Malgré tous les arguments avancés, le Comité de bioéthique (DH-BIO) a continué à travailler sur le projet de protocole. Il semble clair à ce stade qu'aucun autre retour d'information et consultations ne peut améliorer le processus et qu'il est nécessaire de s'adresser à toutes les parties prenantes concernées aux niveaux national et européen, y compris nos membres directement.

La prochaine discussion du projet de protocole additionnel par le Comité de bioéthique (DH-BIO) est prévue du 23 au 25 mai 2018 en vue d'une décision de l'envoyer pour avis à d'autres organes/comités du Conseil de l'Europe. Les membres du DH-BIO ont été invités à envoyer leurs commentaires sur le projet de texte avant le 27 avril 2018. Après cette étape, l'Assemblée générale du Conseil de l'Europe se prononcera sur l'adoption ou non de ce projet de protocole additionnel avant la fin de cette année
Nous vous suggérons de contacter les membres du Comité de bioéthique de vos pays, sous toute forme appropriée et de leur faire savoir que le projet de protocole additionnel n'est pas compatible avec la CDPH de l'ONU et ne nous protégera pas contre la violation de nos droits. Vous trouverez ci-joint un projet de lettre comme suggestion sur le type d'arguments que vous pouvez présenter. En outre, il serait bon de s'adresser à d'autres acteurs dans vos pays, qui sont censés voter sur le projet de protocole additionnel ou peuvent nous rejoindre en tant qu'alliés, à savoir :

  • Représentant-es du Ministère de la Santé
  • Représentant-es du Ministère des Affaires Étrangères
  • Médiateur ou médiatrice de votre pays
  • Organisme national de prévention contre la torture dans votre pays
  • Conseils nationaux des personnes handicapées
  • Associations de personnes handicapées
  • Associations de juristes
  • Associations travaillant dans le domaine de la santé mentale
  • Associations travaillant en faveur des droits des personnes LGBTI
  • Toute autre association travaillant en faveur des droits de groupes fragilisés

La liste est ouverte et n'est donnée qu'à titre indicatif. Veuillez nous faire savoir si vous avez à l'esprit d'autres intervenants clés et potentiels à contacter.

Nous espérons que cette note vous a convaincus de la nécessité urgente de combattre ce « projet de protocole additionnel sur la protection des droits de l'homme et de la dignité des personnes atteintes de troubles mentaux en matière de placement involontaire et de traitement involontaire », car il représenterait un pas en arrière total par rapport aux progrès que nous avons déjà réalisés et que nous prévoyons de réaliser à l'avenir depuis l'adoption de la CDPH de l'ONU, comme la capacité juridique dans tous les cas, la liberté, le droit de ne pas être soumis à la torture et à d'autres mauvais traitements, et le droit à des soins de santé fondés sur le consentement libre et éclairé. ENUSP souligne que le projet de protocole additionnel doit être retiré et remplacé par un instrument qui soutient et conduit à la mise en œuvre complète de la CDPH de l’ONU en ce qui concerne son application aux soins de santé mentale et du soutien social dans toute l'Europe, y compris le passage de l'exclusion à l'inclusion et le passage de la coercition à de véritables soins de santé mentale.

Il ne devrait pas exister un système de droits de l'homme "à deux vitesses", en fonction de la CDPH de l’ONU et des instruments promulgués par le Conseil de l'Europe. Avec l'adoption éventuelle du projet de protocole additionnel, les gouvernements auraient une excuse formelle pour ne pas mettre en œuvre les réformes importantes encore nécessaires, permettant ainsi aux violations graves des droits de l'homme à l'encontre des personnes en situation de handicap psychosocial de se poursuivre et générant des conflits entre les différents systèmes juridiques régissant les droits de l'homme dans le monde entier.

Heureusement, le Portugal a officiellement déclaré qu'il ne votera pas en faveur de ce projet de protocole et est le seul État membre du Conseil de l'Europe à avoir présenté cette position jusqu’à présent. Toutefois, une fois qu'un État membre retire son soutien, il est beaucoup plus facile pour les autres États membres de faire de même.

ENUSP compte sur vous pour prendre d'urgence des mesures contre le projet de protocole dans votre pays et nous restons à votre disposition pour toute question ou tout soutien dont vous pourriez avoir besoin à cet égard.

S'il vous plaît, aidez-nous à défendre notre rêve européen partagé afin que chaque citoyen et citoyenne d'Europe puisse jouir pleinement de ses droits humains.

Olga Kalina
ENUSP - European Network of (Ex)Users and Survivors of Psychiatry
Vesterbrogade 103, 1.sal
1620 Copenhagen, Denmark

enusp.info@gmail.com / www.enusp.org
1 version française : https://www.coe.int/fr/web/bioethics/news/-/asset_publisher/EV74osp47zWZ/content/public-consultation-on-a-working-document?inheritRedirect=false
2 Pour plus d'informations sur la Convention de l'ONU relative aux droits des personnes handicapées voir : http://www.ecoute.ch/files/upload/Convention%20ONU%20droits%20des%20personnes%20handicap%C3%A9es%20prise%20de%20position%20forom%20%C3%A9coute%20FAQ.pdf
2  Voir : Joint letter https://mhe-sme.org/statement-of-enusp-and-mental-health-europe-on-additional-protocol/

Et les réponses de l'ENUSP:
http://enusp.org/wp-content/uploads/2016/03/ENUSP_response-to-draft-Protocol-Oviedo_2017.pdf, http://enusp.org/wp-content/uploads/2016/03/ENUSP_response-to-draft-Protocol-Oviedo_involuntary-2015.pdf


Joignez vous à cette campagne pour la défense de nos droits. 
 
La campagne ENUSP: http://enusp.org/2018/04/18/enusp-started-campaign-against-the-draft-additional-protocol-to-the-oviedo-convention/

Le courrier adressé au Conseil de l'europe par les ONG:
European Disability Forum www.edf-feph.org
European Network of (Ex)-Users and Survivors of Psychiatry (ENUSP) www.enusp.org
Mental Health Europe www.mhe-sme.org
Inclusion Europe www.inclusion-europe.eu
Autism-Europe www.autismeurope.org
International Disability Alliance www.internationaldisabilityalliance.org
http://edf-feph.org/newsroom/news/disability-organisations-urge-council-europe-withdraw-addition-protocol-oviedo

La lettre ouverte adressée aux membres français du Comité de bio-éthique DH BIO du Conseil de l’Europe:
http://enusp.org/wp-content/uploads/2018/04/Lettre-aux-membres-fran%C3%A7ais-Comit%C3%A9-DH-BIO-26-04-18.pdf

Contactez ENUSP, Advocacy-France ou utilisez le formulaire de contact sur ce blog, colonne de droite.

D'autres articles:

Sur le blog Zinzin Zine: http://www.zinzinzine.net/contre-le-projet-de-protocole-additionnel.html

En Italie aussi: http://www.ilcappellaiomatto.org/2018/05/v-i-scriviamo-per-informarvi-sulla.html
#withdrawoviedo

vendredi 13 avril 2018

Consultation sur la participation des personnes handicapées dans l'application et le suivi de la CDPH de l'ONU

L'International Disability Alliance lance une consultation sur la participation des personnes handicapées dans l'application et le suivi de la CDPH de l'ONU (Convention Droits des Personnes Handicapées).

Je pense que c'est important que les assos et groupes français y participent, car la non participation me semble forte dans notre pays, en particulier pour le handicap psychosocial.

Le lien en français est là:

https://www.surveymonkey.com/r/J5F9MLL

En anglais c'est là:

http://www.internationaldisabilityalliance.org/consultation…

Il y a un document word à télécharger ou bien un questionnaire en ligne, c'est très ouvert.

C'est urgent. Clôt le 30 avril.

La convention ONU CDPH interdit la psychiatrie forcée, articles 12, 14, 15, 17, 19, 25, Commentaire général 1 sur article 12, guidelines on article 14.

La convention en français:
http://www.un.org/french/disabilities/default.asp?id=1413

Commentaire Général 1 sur article 12:
http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/CRPD/Pages/GC.aspx

Guidelines on article 14:
http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/CRPD/GC/GuidelinesArticle14.doc


Pétition France:
https://www.change.org/p/abolir-les-hospitalisations-forc%C3%A9es-et-traitements-forc%C3%A9s-en-application-de-la-convention-droits-des-personnes-handicap%C3%A9es-de-l-onu


https://quotefancy.com/quote/1673011/Judi-Chamberlin-Nothing-about-us-without-us