dimanche 24 janvier 2016

Le traitement forcé, la machine à briser les êtres humains

Avertissement: l'algorithme qui suit n'existe pas dans les textes, il n'est pas enseigné non plus.
Il est davantage une sorte de boutade destinée à faire comprendre l'absurdité d'un système.
C'est mon analyse de ce qui se passe quand une institution et ses rouages se mettent à appliquer l'imposture pseudo-scientifique de la psychiatrie.
J'ai montré cet algorithme à des survivants: certains m'ont confirmé ceci et qu'ils étaient obligés de jouer la comédie du malade et de la guérison pour parvenir à sortir de l'enfer des droguages abrutissants qui leur étaient imposés.




mercredi 20 janvier 2016

Campagne pour l'interdiction de l'internement et du traitement forcé, en application de la convention CPDH de l'ONU

Campagne de soutien pour l'interdiction absolue de l'internement et du traitement non consenti conformément à la Convention ONU relative au Droits des Personnes Handicapées (CDPH).




Le blog de la campagne:

https://absoluteprohibition.wordpress.com/


10/2/2016 Les documents ont été traduits en français !

https://absoluteprohibition.wordpress.com/2016/02/10/documents-en-francais/

dimanche 3 janvier 2016

Nouveau conte: Sur la planète Ubu.

Nouveau conte: Sur la planète Ubu.

Sur la planète Ubu, des scientifiques entreprenants mettent au point un nouveau traitement: l'ablation chirurgicale de la langue.

On finance alors des essais thérapeutiques: Les plaignants sont évalués dans l'intensité de leur plainte au moyen de grilles scientifiques, puis traités par le nouveau traitement, ou par un placebo.

Voilà les résultats de l'essai: Tous les patients traités ne se plaignent plus verbalement. Tous ont survécu.

Conclusion: le nouveau traitement est plus efficace que le placebo dans le traitement du syndrome de plainte.

Cocorico ! L'essai a validé la nouvelle maladie, et le nouveau traitement !

La nouvelle maladie reçoit le nom scientifique de Syndrome PEP, ou syndrome de Plainte Ennuyeuse Persistante. Elle reçoit un code et on engage des études statistiques épidémiologiques, qui montrent qu'il s'agit d'un problème de santé publique majeur. On publie, on se réjouit : avant on ne savait pas, mais maintenant on est capable de diagnostiquer et de soigner la maladie.

Les politiciens se sentent très concernés, ils font des déclarations et des promesses. On alloue des crédits à la recherche. Des philanthropes s'engagent. Les journaux publient des tests afin que les lecteurs puissent déterminer si ils font partie des personnes à risque de faire la maladie.

Des chercheurs analysent les grilles et s'apercoivent qu'un certain nombre de patients traités ne se plaignent plus du tout, ni verbalement, ni par écrit, ni autrement.  Ils affirment alors que l'ablation de langue a permis de les guérir complètement !

On s'enthousiasme, on s'extasie, on nobélise.

Certains chercheurs ont l'idée de proposer maintenant l'ablation chirurgicale de la tête, mais après quelques essais les résultats sont moins encourageants.

Pour le public, on explique que la maladie est dans une forme d'excès de langue en quelque sorte.

Tout le monde est content et applaudit, et on envisage des traitements préventifs chez les enfants.

Il y a bien certains patients qui semblent contester mais après tout c'est leur maladie de se plaindre et puis ils n'y connaissent rien. Personne ne prête attention à ceux-là.

Voilà, vous l'avez compris: c'est la planète psychiatrie. C'est à nous de changer cela.

<3

Jules