dimanche 29 novembre 2015

Le DSM, un édifice de mensonges au service d'un crime contre l'humanité.

Par Luc.

Mensonge dogmatique N°1: La médecine est compétente pour répondre à toutes les demandes. Cela revient à dire que la médecine est par principe omni-sciente et omni-potente. Il s'agit d'un acte de foi dans une médecine définissant le vrai (la science) et le faux (le délire), le bien (le sain) et le mal (le malade).

Mensonge dogmatique N°2: Le schéma: [ Maladie, Diagnostic, Traitement ] est approprié pour répondre à toutes les demandes. (C'est faux, par exemple une demande contraceptive n'est pas une maladie.)

Abus N°1: On désigne comme psychiatrie la spécialité médicale chargée de répondre aux demandes que la médecine ne comprend pas. Avec cet artifice la médecine devient compétente là où elle ne l'est pas.

Confusion N°1: Toute demande de la personne ou de sa famille ou de la société adressée à la médecine constitue une maladie authentique. (A partir d'ici je désigne comme métamaladie une telle demande adressée à la médecine.)

Confusion N°2: Toute action entreprise pour répondre à une telle demande est désignée comme thérapeutique. (A partir d'ici je désigne comme métathérapeutique une telle intervention du personnel médical.)

Confusion N°3: L'amoindrissement d'une telle demande est assimilé à une amélioration de la métamaladie.

Abus N°2: Les scientifiques prétendent valider des tests métathérapeutiques sur des critères d'amoindrissement de la demande et publient ces essais dans les revues scientifiques comme si cela validait à la fois les métamaladies comme des maladies authentiques et les métathérapeutiques comme des traitements appropriés et efficaces. (Par exemple couper la langue d'une personne qui se plaint ne prouve rien. L'administration d'une drogue peut inhiber l'expression d'une demande mais cela ne prouve rien sur la nature de la demande, ni sur la pertinence de l'intervention. En revanche on a fabriqué une personne muette, ou dépendante...)

Abus N°3: Les agences de santé avalisent cette imposture et les visiteurs médicaux la vendent aux prescripteurs.

Abus N°4: Les demandes adressées à la médecine qui violent les droits de la personne sont considérées comme valides en psychiatrie au lieu d'être rejetées comme contraires à l'éthique. Pour faire accepter cela, on utilise le concept de psychose.

Abus N°5: On désigne comme psychose le fait pour une personne de ne pas adhérer à la perception de la réalité telle qu'elle est définie par les psychiatres. Cela inclut la non-adhésion aux mensonges et/ou la dénonciation des abus sus-mentionnés.

Abus N°6: L'information et le consentement de la personne désignée comme psychotique ne sont pas requis. (Ceci permet de répondre aux demandes de violer les droits de la personne.)

Mensonge dogmatique N°3: Une personne psychotique souffre de la maladie du cerveau dite anosognosie. (La personne n'est pas consciente de sa métamaladie.) Cette construction pseudo-scientifique est un mensonge facile à exposer en interrogeant les personnes concernées. Elle sert à légitimer la violation des droits de la personne désignée.

Mensonge dogmatique et criminel N°4: La restriction de liberté, la pharmacologie consentie ou non, le traumatisme, la torture et les chocs électriques sont considérées implicitement comme des réponses appropriées et suffisantes à toutes les demandes psychiatriques. (Ce mensonge aboutit à désigner des actes de torture comme des thérapies pratiquées au nom de la santé mentale.)

Confusion N°4: Assimiler les conséquences des abus: traumatismes, pharmacologie, effets secondaires, sevrages, désespoir, à des signes de la métamaladie. Prétendre valider des tests métathérapeutiques qui ignorent ces conséquences iatrogènes des abus.

Abus N°7:  Comme il n'existe pas de caractérisation anatomopathologique de la métamaladie, ni de biologie, ni d'imagerie, alors on agit comme si c'était le cas, en masquant l'affaire avec de la pseudoscience. (par exemple, prétendus déséquilibres biochimiques du cerveau, anomalies génétiques supposées.)

Mensonge dogmatique et criminel N°5: Assembler un collège de pontifes pour produire le DSM, qui formalise la confusion N°1 au mépris de toute éthique. Deviennent ainsi des métamaladies les demandes suivantes: demande de mise à l'écart de la société des personnes désignées, demande de restriction de liberté arbitraire, demande disciplinaire privée, demande de pacification asilaire, demande de droguage forcé, demande de normalisation, demande de destruction de la personnalité, demande d'hébergement, de sécurité ou de fourniture de psychotropes. Demande de l'industrie de s'assurer des débouchés lucratifs (la transformation de la demande en métamaladie crée un marché). Demande de la profession d'accroître ses pouvoirs et l'étendue de ses compétences.


Elle est une imposture et un crime contre l'humanité. 
Abolition universelle de la psychiatrie. 
Réparations selon les principes ONU. 

Tu n'es qu'une viande de plus à droguer...

Les crimes de la psychiatrie:
  • Crime n°1: Détruire le cerveau et le potentiel de ses victimes et appeler cela des traitements.
  • Crime n°2: Désigner la diversité humaine comme des maladies, discriminer et stigmatiser.
  • Crime n°3: Répondre aux demandes d'aide par la coercion, le traumatisme, la punition et le droguage. Violer les droits des personnes.
  • Crime n°4: Fabriquer des dépendances aux médicaments à vie. Faire croire aux victimes qu'elles sont malades. Réinterpréter les maladies iatrogènes en ce sens.
  • Crime n°5: Fournir un alibi à la maltraitance des personnes handicapées.
  • Crime n°6: Fournir un instrument de diffamation et d'exclusion sociale. Pratiquer l'esclavage pharmacologique. Définir une sous-citoyenneté.
  • Crime n°7: Médicaliser la torture.
  • Crime n°8: Inventer des maladies bidon pour droguer les enfants. Ignorer les conséquences à long terme. Vendre des théories bidon.
  • Crime n°9: Fournir un alibi au démantèlement des familles.
  • Crime n°10: Vendre des essais bidons. Pratiquer l'expérimentation humaine sans information ni consentement (car rien n'est prouvé biologiquement en psychiatrie, et les traitements sont en fait des essais).
  • Crime n°11: Traiter des innocents comme des criminels, les persuader de crime par nature, malades, intraitables et inguérissables.
  • Crime n°12: Punir indéfiniment les personnes désignées, les empêcher de s'amender. 
  • Crime n°13: Fournir les instruments d'une police de la pensée. S'ériger en religion d'état.
  • Crime n°14: Ruiner l'éthique médicale.
  • Crime n°15: Corrompre les publications et l'enseignement des sciences au service d'intérêts industriels. Pratiquer la propagande en exploitant la peur et en présentant les personnes psychiatrisées comme dangereuses.
Le DSM est une supercherie.

C'est l'aveu même de ses rédacteurs.

Aveu du Dr Allen Frances, directeur du comité de rédaction du DSM-IV, interviewé en 2012 par James Davies:

"Nous savions [en rédigeant le DSM-IV] que la plupart des décisions qui sont intervenues avant cela [héritées du DSM-III et antérieurs] étaient arbitraires."

Et encore:
"Si nous voulions ajouter ou retirer des diagnostics [héritées du manuel DSM-III] il aurait fallu pour cela des preuves scientifiques substantielles; simplement il n'y en avait pas."

"Pas de preuve scientifique substantielle".
Texto. Le DSM, la bible de la psychiatrie est pseudo-scientifique. C'est à peu près aussi scientifique que le serait un moderne traité de démonologie à l'usage des praticiens exorcistes, qui seraient armés de pilules de drogues au lieu d'un goupillon rempli d'eau bénite.


L'incroyable irresponsabilité d'une profession.

Vous avez bien lu: cela signifie que des millions d'adultes, et d'enfants, de par le monde, sont diagnostiqués comme atteints d'une "maladie mentale" et "traités" comme tels, avec ou sans leur consentement, alors qu'il ne sont pas malades.

Prenez bien le temps de réaliser ce que signifient ces quelques lignes, et considérez que les "traitements" en question sont des psychotropes dont certains fort dangereux, réduisant la substance grise, laissant des séquelles, et des convulsions artificielles laissant des séquelles aussi, d'une part, et des mesures d'internement assorties de harcèlement moral, de stigmatisation et de discrimination, d'autre part...

Peut-être que l'eau bénite valait mieux, finalement.


STOP DSM


"Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorders", publié fièrement par l'American Psychiatric Association, et qui en est à sa cinquième édition.

L'interview citée est dans le livre: "Cracked. Why psychiatry is doing more harm than good", James Davies, 2012.


Les spécialistes confessent l'absence de preuve scientifique.

Voulez-vous une autre opinion ? En avril 2005, le Critical Psychiatry Network adressa au parlement britannique un memorandum qui explique en gros la même chose:
"La base factuelle sur laquelle notre preuve repose est que la grande majorité des conditions psychiatriques communes (comme la dépression ou la psychose) sont, à la différence d'autres conditions médicales, telles qu'il n'existe pas de preuve pour confirmer le point de vue que ces conditions seraient causées par des désordres sous-jacents dans le fonctionnement du cerveau."

- Absence de commentaire. -


Les rédacteurs du DSM sont achetés par les labos:

Article du New York Times: Plus de la moitié des rédacteurs du DSM IV ont touché de l'argent des labos.

... D'après cet article, on arrive même à 100% de corruption pour certaines sections du manuel.

C'est à dire qu'on peut considérer le DSM comme l'instrument d'une industrie, qui contrôlerait ainsi sa propre prescription, en inventant des maladies, puis en fabriquant les malades qui vont consommer ses produits.


Le DSM, c'est aussi un arsenal répressif:

DSM V:
"Oppositional defiant disorder" 313.81:
Maladie d'opposition:  Si vous êtes un opposant au régime, alors vous êtes malade.

"Conduct disorder" 312:
Maladie des comportements: Un fourre-tout bien commode pour réprimer.

"Antisocial personality disorder" 301.7: 
Maladie de personnalité anti-sociale: Pratique pour faire interner les militants.

"Nonadherence to medical treatment" V15.81:
Votre maladie ici consiste à manquer de rigueur dans la prise des drogues obligatoires.

"Religious or spiritual problem" V62.89:
Votre maladie consiste à avoir des opinions religieuses ou spirituelles.


Le bel arsenal répressif que voilà ! Le DSM est un outil idéal pour les dictateurs, fascistes, et intolérants en tous genres. Grâce au DSM, vous ne réprimez pas, vous "traitez". KGB, Gestapo, Inquisition, vous êtes dépassés: Le DSM fait mieux que vous.



C'est toute la psychiatrie qui est pseudo-scientifique.

C'est du moins l'avis des chercheurs qui étudient les sciences, qui notent:
  1. Une longue histoire d'échecs.
  2. Pas de base théorique ancrée dans la réalité biologique.
  3. Se repose sur un livre (le DSM).
  4. Conflits d'intérêt (argent des labos, qui corrompt chercheurs, universités, médecins, associations, presse, abus des systèmes d'assurance, recrutement de nouveaux "malades", création de dépendances).
  5. Absence d'évaluation de la qualité des pratiques.
  6. Ignorance des critiques.
  7. Focalisé sur les symptômes au lieu des causes.
  8. Erreurs de catégorisation: confusion entre réalité et classification arbitraire.
  9. Tentative d'amalgamer des entités complexes en simples catégories.
  10. La préoccupation de consensus et de continuité l'emporte sur les observations empiriques.
  11. Efforts laborieux, torturés, pour élaborer des théories.
  12. Apprêt scientifique de schémas d'escroquerie pour prétendre à la légitimité.
  13. Vaines promesses de s'amender dans le futur.
  14. Attentes non remplies que les autres sciences viendront légitimer la psychiatrie.

Cette liste d'arguments est tirée de cet article:
http://www.evolutionnews.org/2013/05/how_a_scientifi071931.html


Une fausse semiologie: Si on drogue un patient, on n'examine plus le patient mais on examine la drogue.

J'ajouterai à cette liste d'arguments que la sémiologie psychiatrique, sur quoi tout l'édifice repose, est bidon, pour une raison bien simple: C'est qu'en matière psychique, si on drogue un patient, on n'examine plus le patient mais on examine la drogue. La condition supposée sous-jacente n'a jamais été prouvée, et c'est la semiologie de la drogue qui prétend la valider.

Et si l'on enferme sans consentement, ou si l'on menace de le faire, ou si l'on tente de reconditionner mentalement quelqu'un, c'est exactement pareil: on n'examine plus le patient mais on examine les conséquences psychiques et les réactions au viol des droits et de la dignité de quelqu'un.

C'est particulièrement évident avec les termes: "dissociation" et "schizo", du grec "skhizein", mais aussi "réticence", "barrage", "quérulent", "non-compliant", "défi", "opposition". Ce sont des sémiologies du conflit, et ces observations sont directement liées à la coercion pratiquée. Le concept de "dissociation", par exemple, vient de l'étude des "hystériques", c'est à dire des simulateurs, un domaine où le conflit est au coeur de l'affaire. Et voilà, patatras: tout un pan de la psychiatrie est par terre dès lors qu'on exerce son simple bon sens.

Même topo pour les observations faites sur des personnes dont les fonctions supérieures, la sensibilité ou l'appétit à la vie sont altérés par une médication. Vous avez une foule de mots en "a-quelque chose" qui ne sont pas signifiants simplement parce que les gens observés sont médiqués.

La plupart des observations psychiatriques qui sont à l'origine de l'élaboration du système ont été faites sur des personnes contraintes ou médiquées, et c'est une des raisons de son invalidité.



La mise en oeuvre de la psychiatrie constitue un acte de foi.

Si la psychiatrie n'est pas une science, alors elle relève davantage de la croyance. Dans ce cas, la mise en oeuvre des recommendations psychiatriques constitue un acte de foi.

Ajoutez à cela la violence institutionnelle de l'enfermement involontaire et les menaces de traitements imposés dont certains sont assimilables à des tortures, et la psychiatrie institutionnelle devient philosophiquement indiscernable de l'inquisition du moyen âge.


Si la neurologie étudie les maladies du cerveau, alors à quoi sert la psychiatrie ? 

Et bien la réponse donnée par les psychiatres à cette intrigante question existentielle, c'est que la psychiatrie est la science des théories des maladies du cerveau que l'on découvrira dans le futur.
Et pour illustrer ce concept, on explique comment le psychiatre allemand Aloïs Alzheimer a décrit en 1906 la "démence presenile", qui est maintenant reconnue par la communauté scientifique comme une maladie neurologique indéniable et parfaitement prouvée.

Selon ce concept, la psychiatrie serait la seule discipline médicale à ne s'occuper que de théories, tandis que la neurologie serait la seule discipline médicale pour laquelle il ne serait pas légitime d'élaborer des théories...

C'est du moins le genre de conception que les auteurs de DSM V souhaiteraient faire accepter, en mélangeant dans leur épais bouquin, et dans la plus grande confusion, les théories psychiatriques les plus extravagantes avec la fameuse maladie d'Alzheimer, de diagnostic biologique.

Cette conception est un parfait non-sens. En réalité le Dr Alzheimer était un neuropathologiste qui a identifié les plaques amyloïdes caractéristiques de la maladie dans le cerveau des patients décédés. La démence associée aux lésions est un signe neurologique et non pas psychiatrique.

Pauvre neurologie, qui n'aurait pas le droit de développer une sémiologie des capacités intellectuelles supérieures, ni d'essayer d'identifier des entités nosologiques à partir de telles observations !


La nosologie psychiatrique n'est qu'un prétexte.

Si la psychiatrie n'était que la science des entités nosologiques théoriques non encore prouvées de la neurologie, alors on verrait le champ de la psychiatrie se rétracter et se rétrécir en peau de chagrin, au fur et à mesure de la découverte des maladies biologiques correspondant aux entités nosologiques théoriques sus-mentionnées, qui passeraient logiquement du champ théorique de la psychiatrie, vers le champ biologique de la neurologie.

Ce n'est pas le cas !

Bien au contraire, la nosologie psychiatrique ne fait que s'enfler de manière exponentielle, à la manière du crapaud de la fable de La Fontaine, qui voulut tant se faire passer pour un boeuf.

Je ne résiste pas au plaisir de citer l'excellent moraliste Livre 1, Fable 3:

Une Grenouille vit un Bœuf,
Qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse s’étend, et s’enfle et se travaille,
Pour égaler l’animal en grosseur ;
Disant : Regardez bien, ma sœur,
Est-ce assez ? dites-moi ? n’y suis-je point encore ?
Nenni. M’y voici donc ? Point du tout. M’y voilà ?
Vous n’en approchez point. La chétive pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages:
Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs ;
Tout petit Prince a des Ambassadeurs :
Tout Marquis veut avoir des Pages.

Et c'est ainsi que le DSM, la référence de nos chers psychiatres, pas plus sages que cela, tend à s'enfler si bien qu'il en va sûrement crever.

1917: l'APA reconnait 59 troubles psychiatriques.
1952, DSM I, 106 troubles psychiatriques.
1968, DSM II, 182 troubles psychiatriques.
1980, DSM III, 265 troubles psychiatriques.
1987, DSM IIIR, 292 troubles psychiatriques.
1994, DSM IV, 297 troubles psychiatriques.
2000, DSM IVTR, 422 troubles psychiatriques.
2013, DSM V, 954 troubles psychiatriques.

Notez que ces irresponsables charlatans parlent bien dans ce livre de diagnostics et non pas de théories. Si l'enflure nosologique est patente, elle n'est rien comparée à l'explosion du nombre de malheureux, dont pas mal d'enfants qui n'en peuvent mais, "diagnostiqués" et "traités", contents ou pas, par rapport à des maladies qui n'existent pas. C'est l'ingénierie d'épidémies de pseudo-maladies, dénoncée par Robert Whitaker dans son livre "Anatomy of an epidemic".





L'objet de la psychiatrie est insaisissable.

Il suffit de parcourir les critères de diagnostic définis dans le DSM pour réaliser qu'on a affaire à un salmigondis. Pêle-mêle, on y retrouve pour chaque "maladie", une association à géomètrie variable de considérations sociales, de jugements de valeur, de considérations culturelles, et d'interprétations subjectives de phénomènes de ceci ou cela, au petit bonheur la malchance de tomber sur un praticien dont les intérêts ou les opinions ne seraient pas favorables au patient. C'est à dire que l'objet de la psychiatrie est insaisissable.

C'est parce que ce DSM représente un effort destiné à faire rentrer la réalité dans un schéma construit sur des prémices erronés. Ces prémices sont ceux de la "maladie mentale" constitutionnelle, à diagnostiquer et à prendre en charge par des moyens "médicaux", de coercion, de pharmacologie, de psychochirurgie et de reconditionnement : le résultat de ces efforts est une farce grotesque, qui nie l'humanité de chacun. Cette psychiatrie-là représente une prétention de normalisation universelle à la fois sinistre, dangereuse, et dystopique.


Finalement, les auteurs du DSM V ont bien travaillé.

Oui, car en poussant à bout la mécanique de l'imposture, en étalant son caractère grotesque de façon si large que les non-médecins, et en particulier les consommateurs y ont accès, les auteurs du DSM ont permis d'exposer la supercherie.

On réalisera alors que c'est toute la psychiatrie, cet énorme échaffaudage, qui repose sur des mystifications pseudo-scientifiques héritées du 19ème siècle.








Références:

L'enquête de James Davies:
"Cracked. Why psychiatry is doing more harm than good", James Davies, 2012.


Sur les nouvelles épidémies:
Robert Whitaker: "Anatomy of an epidemic: magic bullets, psychiatric drugs, and the astonishing rise of mental illness in America", 2010.

Pour comprendre le concept de la "maladie mentale", ce livre est incontournable:
Thomas Szasz, 1997: "Insanity: the idea and its consequences."

Big Pharma expliqué de l'intérieur:
"Médicaments psychotropes : Confessions d'une visiteuse médicale", Gwen Leslie Olsen, 2014.


Memorandum adressé au parlement britannique par le Critical Psychiatry Network, 2005:
http://www.publications.parliament.uk/pa/cm200405/cmselect/cmhealth/42/42we13.htm

Article du New York Times sur la corruption des auteurs du DSM, 2006:
http://www.nytimes.com/2006/04/20/health/20psych.html?_r=1&


La psychiatrie n'a jamais établi la preuve de ses présupposés, article Dr Philip Hickey, juin 2014
http://www.behaviorismandmentalhealth.com/2014/06/26/lingering-doubts-about-psychiatrys-scientific-status/


Le DSM est tellement une norme que même l'Agence du médicament, en France, s'y réfère, dans sa version IV du moins, pour valider telle ou telle indication.
http://ansm.sante.fr/

Une autre opinion ?
ISEPP: International Society for Ethical Psychology and Psychiatry
http://www.psychintegrity.org/isepp_statement_on_the_dsm5.php

Le 4/3/2013 au conseil des droits de l'homme des Nations Unies, à Geneve, le rapporteur spécial sur la torture demanda d'arrêter les interventions psychiatriques forcées comme la médication de restriction mentale forcée, les electrochocs, la psychochirurgie, les contentions et l'isolement, et pour l'abolition des lois qui autorisent le traitement et l'enfermement psychiatrique obligatoire.
http://www.madinamerica.com/wp-content/uploads/2013/03/torture.pdf

"Involuntary Mental Hospitalization is a crime Against Humanity": Thomas Szasz, The myth of Mental Illnes, 1961.
http://www.brown.edu/Courses/BI_278/Other/Clerkship/Didactics/Readings/Crime_Against_Humanity.pdf

Collusion avec l'industrie, conflits d'intérêt au plus haut niveau de la rédaction du DSM, étude de Paula Caplan, 2010-2015:
http://www.oa.uottawa.ca/journals/aporia/articles/2015_01/commentary.pdf


En 2001 à Berlin, le Tribunal Russel a jugé les violations des droits de l'homme en psychiatrie, Le verdict majoritaire a dénoncé de sérieux abus, l'usage de la force et l'absence de transparence. Lien en anglais:
http://psychwatch.blogspot.fr/2007/06/summary-of-russell-tribunal-on-human.html

L'accusation de Ron Leifer au "Tribunal Foucault", Berlin, 1998.
http://ronleifer.zenfactor.org/writings/the-foucault-tribunal.htm

Le blog réquisitoire de Wayne Ramsay, avocat volontaire à psychrights.org (US).
http://www.wayneramsay.com/

Le réquisitoire de Philip Hickey, 2015, "Why Is There An Anti-psychiatry Movement?"
http://www.madinamerica.com/2015/03/anti-psychiatry-movement/


Basic Principles and Guidelines on the Right to a Remedy and Reparation for Victims of Gross Violations of International Human Rights Law and Serious Violations of International Humanitarian Law Adopted and proclaimed by General Assembly resolution 60/147 of 16 December 2005
http://www.ohchr.org/EN/ProfessionalInterest/Pages/RemedyAndReparation.aspx


lundi 12 octobre 2015

"La Dignité doit prévaloir" - Un appel des Nations Unies pour abolir les traitements psychiatriques non consentis.

"La Dignité doit prévaloir" - Un appel des Nations Unies pour abolir les traitements psychiatriques non consentis.

Office du Haut Commissaire aux Droits de l'Homme.
10 Octobre 2015 Journée Mondiale de la Santé Mentale.

http://www.ohchr.org/en/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=16583&LangID=E

Extraits traduits de l'anglais :

« Enfermées dans des institutions, liées par des contentions, souvent en isolement, injectées de force par les psychotropes et sur-médiquées, ce ne sont que quelques illustrations de la façon dont les personnes handicapées ou perçues comme telles sont traitées sans leur consentement, avec des conséquences sévères pour leur intégrité physique et mentale.

Globalement, les personnes souffrant de troubles du développement et psychosociaux font face à la discrimination, à la stigmatisation et à la marginalisation et sont victimes de violence psychologique et physique dans les établissements de santé mentale et dans la communauté. Et chaque année, les droits et la dignité de centaines de milliers de personnes à travers le monde sont violés à la suite d'interventions psychiatriques non consenties.

Trop souvent, les personnes souffrant de troubles du développement et psychosociaux sont formellement ou informellement dépourvues de leur capacité juridique et privées arbitrairement de leur liberté dans les hôpitaux psychiatriques, les autres institutions spécialisées et d'autres milieux similaires.

La dignité ne peut être compatible avec les pratiques de traitements forcés qui peuvent équivaloir à la torture. Les États doivent mettre un terme à cette situation d'urgence et respecter l'autonomie de chacun, y compris le droit de choisir ou de refuser les traitements et les soins.

Sans la liberté d'échapper à la violence et aux abus, l'autonomie et l'autodétermination, l'inclusion dans la communauté et la participation à la prise de décision, la dignité inhérente de la personne deviennent concepts vides. La communauté internationale doit reconnaître l'ampleur de ces violations, qui sont largement acceptées et justifiées au nom de la psychiatrie considérée comme une pratique médicale.

Le concept de «nécessité médicale» qui sous-tend le placement et le traitement non consentis ne répond pas aux validations scientifiques ni à des critères solides. L'héritage de l'usage de la force en psychiatrie est contraire au principe «primum non nocere» (ne pas faire de mal d'abord) et ne devrait plus être accepté.

La Convention relative aux droits des personnes handicapées offre une occasion prometteuse pour un changement de paradigme dans les politiques et pratiques de santé mentale. Cette année, la Journée mondiale de la santé mentale souligne plus que jamais la nécessité d'élaborer de nouveaux modèles et pratiques de services communautaires respectueux de la dignité et de l'intégrité de la personne.

Il est opportun de faire le point sur la récente entrée en vigueur de la Convention relative aux droits des personnes handicapées afin d'ouvrir un dialogue entre toutes les parties prenantes, y compris les utilisateurs des services, les décideurs et les professionnels de la santé mentale, qui peuvent apporter des réponses aux questions posées par les normes de la Convention.

Nous demandons aux États de mettre un terme à toutes les formes de détention arbitraire, d'institutionnalisation forcée et de traitement forcé, de veiller à ce que les personnes souffrant de troubles du développement et psychosociaux soient traitées avec dignité et bénéficient de leur droit à faire respecter leurs décisions à tout moment, d'avoir accès au soutien nécessaire et à l'accompagnement pour communiquer efficacement de telles décisions. »

lundi 28 septembre 2015

Abolition de la psychiatrie forcée, réparations selon les principes ONU

Statistiques psychiatrie 2014 de l'ATIH-Santé en France.
En hausse, la coercion dite "non-consentement", l'isolement dit "thérapeutique".

75400 Hospitalisations "sans consentement" en 2014. 24500 personnes ont en plus "bénéficié" de l'isolement dit "thérapeutique". Il s'agit de torture, c'est la responsabilité politique du gouvernement français.



Tu n'es qu'une viande de plus à droguer.


Nul n'a le droit d'enfermer ni de droguer quiconque de force pour motif psychiatrique.

Masquerade de médecine, imposture de justice à la tête du client, esclavage, empoisonnement, escroquerie, propagande idéologique, collusion avec les intérêts industriels: la psychiatrie se comporte comme une secte pharmacologique élévée au dessus des lois, piétinant allègrement les droits élémentaires comme celui de la dignité humaine.


La pratique de la psychiatrie forcée représente un crime contre l'humanité.


La coercion n'est pas une thérapie, le traumatisme n'est pas une thérapie, le choc n'est pas une thérapie, la torture n'est pas une thérapie, le droguage n'est pas une thérapie, le lavage de cerveau n'est pas une thérapie, l'amnésie n'est pas une thérapie, le dommage cérébral n'est pas une thérapie, la perte de QI n'est pas une thérapie, la perte d'autonomie n'est pas une thérapie, la docilisation n'est pas une thérapie, l'incitation à l'auto-destruction médicamenteuse n'est pas une thérapie.

Avertissement: l'algorithme qui suit n'existe pas dans les textes, il n'est pas enseigné non plus.
Il est davantage une sorte de boutade destinée à faire comprendre l'absurdité d'un système.
C'est mon analyse de ce qui se passe quand une institution et ses rouages se mettent à appliquer l'imposture pseudo-scientifique de la psychiatrie.
J'ai montré cet algorithme à des survivants: certains m'ont confirmé ceci et qu'ils étaient obligés de jouer la comédie du malade et de la guérison pour parvenir à sortir de l'enfer des droguages abrutissants qui leur étaient imposés.


Pris dans l'engrenage, broyé, détruit.


Une liste de crimes imputables à la psychiatrie.
  • Crime n°1: Détruire le cerveau et le potentiel de ses victimes et appeler cela des traitements.
  • Crime n°2: Désigner la diversité humaine comme des maladies, discriminer et stigmatiser.
  • Crime n°3: Répondre aux demandes d'aide par la coercion, le traumatisme, la punition et le droguage. Violer les droits des personnes.
  • Crime n°4: Fabriquer des dépendances aux médicaments à vie. Faire croire aux victimes qu'elles sont malades. Réinterpréter les maladies iatrogènes en ce sens.
  • Crime n°5: Fournir un alibi à la maltraitance des personnes handicapées.
  • Crime n°6: Fournir un instrument de diffamation et d'exclusion sociale. Pratiquer l'esclavage pharmacologique. Définir une sous-citoyenneté.
  • Crime n°7: Médicaliser la torture.
  • Crime n°8: Inventer des maladies bidon pour droguer les enfants. Ignorer les conséquences à long terme. Vendre des théories bidon.
  • Crime n°9: Fournir un alibi au démantèlement des familles.
  • Crime n°10: Vendre des essais bidons. Pratiquer l'expérimentation humaine sans information ni consentement (car rien n'est prouvé biologiquement en psychiatrie, et les traitements sont en fait des essais).
  • Crime n°11: Traiter des innocents comme des criminels, les persuader de crime par nature, malades, intraitables et inguérissables.
  • Crime n°12: Punir indéfiniment les personnes désignées, les empêcher de s'amender.
  • Crime n°13: Fournir les instruments d'une police de la pensée. S'ériger en religion d'état.
  • Crime n°14: Ruiner l'éthique médicale.
  • Crime n°15: Corrompre les publications et l'enseignement des sciences au service d'intérêts industriels. Pratiquer la propagande en exploitant la peur et en présentant les personnes psychiatrisées comme des criminels en puissance.

La psychiatrie n'est pas une médecine légitime.

Absence de preuve biologique des "maladies". Absence de caractérisation anatomo-pathologique des "maladies". Confusion entre symptomes et "maladies". Interprétation médicale abusive des demandes psychosociales. Absence d'objet: la science n'appréhende pas l'âme humaine, car la question de l'âme est métaphysique: La neurologie est une médecine légitime, la psychiatrie ne l'est pas.

Analysez un peu plus l'affaire, et vous réaliserez que la psychiatrie est un bluff: c'est un château de cartes de mensonges, de confusions et d'impostures.



Cette psychiatrie est une idéologie et un dogme : une sorte de croyance dont la métaphysique consiste à réduire l'être humain à des neurotransmetteurs et des hormones. C'est stupide et destructeur, et c'est impossible à réformer.


Abolition universelle de la psychiatrie forcée. Excuses publiques. Indemnisation des victimes, Réparations selon les principes de l'ONU.

La psychiatrie forcée est un crime contre l'humanité.
Elle doit être abolie. Pour toujours.
Dans tous les pays.
Et confinée dans les musées.
A coté de la torture, de l'inquisition, des génocides.
Pour servir d'enseignement aux générations futures.


Pour les victimes de la coercion psychiatrique, hospitalisation forcée ou traitement forcé, nous demandons:

- Toute la vérité. Ce qui se passe. Ce qui s'est passé. Les conséquences. Des excuses publiques, première étape de réintégration sociale, de justice et de guérison. Des réparations individuelles et collectives.

- Des réparations:

1) Restitution de la liberté et de la jouissance de tous les droits du citoyen et de l'usager.

2) Compensation pour les dommages économiques, physiques et mentaux causés par la coercion, en particulier perte d'emploi, d'éducation, pertes matérielles et morales, frais de justice, de médecine et dépenses sociales.

3) Réhabilitation des victimes dans leur inclusion et participation entière à la vie de la société. Restaurer leur indépendance physique, mentale, sociale et vocationnelle.

4) Satisfaction: mesures effectives de cessation de la violation des droits. Enquêtes, sanctions, exposition publique des faits, excuses publiques, reconnaissance de responsabilité.

5) Garantie de non-répétition: combattre l'impunité, prévenir les violations futures, changer les lois qui les ont permis.



Références:

Statistiques 2014 Psychiatrie France
http://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/2790/rapport_2014_psychiatrie.xlsx

Le 4/3/2013 au conseil des droits de l'homme des Nations Unies, à Geneve, le rapporteur spécial sur la torture demanda d'arrêter les interventions psychiatriques forcées comme la médication de restriction mentale forcée, les electrochocs, la psychochirurgie, les contentions et l'isolement, et pour l'abolition des lois qui autorisent le traitement et l'enfermement psychiatrique obligatoire.
http://www.madinamerica.com/wp-content/uploads/2013/03/torture.pdf

"Involuntary Mental Hospitalization is a crime Against Humanity": Thomas Szasz, The myth of Mental Illnes, 1961.
http://www.brown.edu/Courses/BI_278/Other/Clerkship/Didactics/Readings/Crime_Against_Humanity.pdf

Collusion avec l'industrie, conflits d'intérêt haut plus au niveau de la rédaction du DSM, étude de Paula Caplan, 2010-2015:
http://www.oa.uottawa.ca/journals/aporia/articles/2015_01/commentary.pdf

En 2001 à Berlin, le Tribunal Russel a jugé les violations des droits de l'homme en psychiatrie, Le verdict majoritaire a dénoncé de sérieux abus, l'usage de la force et l'absence de transparence. Lien en anglais:
http://psychwatch.blogspot.fr/2007/06/summary-of-russell-tribunal-on-human.html

L'accusation de Ron Leifer au "Tribunal Foucault", Berlin, 1998.
http://ronleifer.zenfactor.org/writings/the-foucault-tribunal.htm

Le réquisitoire de Philip Hickey, 2015, "Why Is There An Anti-psychiatry Movement?"
http://www.madinamerica.com/2015/03/anti-psychiatry-movement/

Basic Principles and Guidelines on the Right to a Remedy and Reparation for Victims of Gross Violations of International Human Rights Law and Serious Violations of International Humanitarian Law Adopted and proclaimed by General Assembly resolution 60/147 of 16 December 2005.
http://www.ohchr.org/EN/ProfessionalInterest/Pages/RemedyAndReparation.aspx

L'enfer des UMD, "Unités pour Malades Difficiles", un témoignage.
http://psychiatrie.crpa.asso.fr/IMG/pdf/2016-02-16-temoignage-sdre-epsm-rhone-alpes_2.pdf

La psychiatrie instrument de répression politique, le militant écologiste Eric Pépétin interné (reporterre 2 février 2016).
http://www.reporterre.net/Pourquoi-etes-vous-hospitalise-depuis-quelques-semaines

Dimitri, 19 ans de maltraitance d'une personne adulte handicapée en institution: attaché, drogué, envoyé en UMD.
https://www.facebook.com/Soutien-%C3%A0-Dimitri-Fargette-1665872200308023/

"La Dignité doit prévaloir" - Un appel des Nations Unies pour abolir les traitements psychiatriques non consentis.
Office du Haut Commissaire aux Droits de l'Homme.
10 Octobre 2015 Journée Mondiale de la Santé Mentale.
http://www.ohchr.org/en/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=16583&LangID=E

Timothée, interné et drogué, pour crime d'autisme, l'ONU intervient.
http://blogs.lexpress.fr/the-autist/2015/09/19/communique-de-presse-de-lonu-sur-linternement-abusif-de-timothee-autiste/

samedi 29 août 2015

Non assistance à personne en danger (dessin)



Le dogme psychiatrique est une imposture, sa pratique représente un crime contre l'humanité.

Nous exigeons l'abolition universelle de la psychiatrie, des excuses publiques, l'indemnisation des victimes, des réparations selon les principes de l'ONU.

jeudi 20 août 2015

Aux députés de la commission des lois: Les neuroleptiques fabriquent et entretiennent les psychoses

Par Luc.

Madame, Monsieur le Député de la Commission des Lois,

Des études récentes prouvent que les médicaments neuroleptiques sont toxiques pour le neurones, les réseaux de dendrites, les cellules gliales. Ils altèrent la perfusion cérébrale et entrainent des pertes de matière grise. Ils provoquent des psychoses d'hypersensibilisation à la dopamine, des psychoses de sevrage, des psychoses tardives et des déficits cérébraux chroniques.

D'autres études sur plusieurs années montrent que les schizophrénies guérissent quand les patients arrêtent leurs traitements contre avis médical, tandis que les patients compliants ne guérissent pas.

Il me parait évident que de tels produits sévèrement neurotoxiques sont susceptibles de créer et d'entretenir les psychoses et que leur prescription est abusive. A fortiori, de prescrire de tels produits sans information ni consentement, c'est à dire injectés de force à des personnes désignées pour cela sans preuve biologique, comme la loi française le permet.

Les pétitionnaires (lien) demandent que les lois n° 2013-869 du 27 septembre 2013, et loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge, et lois afférentes, soient changées afin de redonner pouvoir aux usagers contre les abus médicaux et psychiatriques.

Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur le Député, l'expression de ma considération distinguée.




Références:

Un guide récent bien documenté sur les neuroleptiques,
http://www.madinamerica.com/wp-content/uploads/2015/08/Guide-to-Minimal-Use-of-Neuroleptics-.pdf

Les dits schizophrènes qui arrêtent d'eux-mêmes les neuroleptiques guérissent, les autres non. 2012; etude sur 20 ans, Chicago, Illinois.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22340278

Rétrécissement localisé du cerveau immédiat, l'effet neurotoxique est violent.
http://www.nature.com/news/2010/100606/full/news.2010.281.html

Perte définitive de substance grise, "bienfaits" prétendus...
http://www.nature.com/news/2011/110207/full/news.2011.75.html

Joanna Moncrieff fait le point sur la perte cérébrale:
http://www.madinamerica.com/2013/06/antipsychotics-and-brain-shrinkage-an-update/

Toxicité sur les réseaux de dendrites:
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0006322300010581

lundi 17 août 2015

"Entrée en soins psychiatriques": La répression des comportements par le statut d'esclave.

Par Luc.

Hospitalisation et soins forcés: un instrument de contrôle social

L' "hospitalisation sans consentement" n'est pas une hospitalisation, mais la perte de tous les droits de la personne (et pas seulement de la liberté), sous la forme d'une dégradation sociale pire que l'emprisonnement.

Le "soin sans consentement" n'est pas un soin, mais c'est une sanction, et une peine faite d'incapacitation, de punition et de rétribution disproportionnées par rapport à des actes et des comportements passés et/ou futurs présumés qui le plus souvent n'ont pas été jugés ni prohibés par la loi.

Psychiatrisation ou prison: une idéologie et une imposture.

La psychiatrisation forcée ou soins forcés est souvent présentée comme une alternative aux peines de prison. Les promoteurs de cette pratique la présentent comme "plus humaine" voire comme "plus scientifique". Je souhaite vous montrer combien ces vues peuvent être trompeuses et produire des aberrations. (En France, on parle maintenant d'entrée en soins psychiatriques.)

La loi définit les comportements interdits, ainsi que des sanctions proportionnées...

Toute société est confrontée au besoin de réprimer les comportements qu'elle considère inacceptables. En démocratie, les lois votées par les représentants des citoyens déterminent quels sont les comportements que la société punit ainsi que les peines encourrues. Les sanctions sont en principe proportionnées à la faute.

La sanction poursuit en principe les buts suivants:
- La rétribution: Les victimes et leurs familles sont dissuadées de se venger elles-mêmes par le sentiment qu'une punition proportionnée a été infligée à l'auteur.
- La dissuasion: La punition est supposée dissuasive vis à vis d'une récidive du comportement inacceptable et supposée servir d'exemple pour autrui.
- L'incapacitation: La prévention directe des récidives par empêchement. (dans ce cas: empêchemnt par des moyens physiques ou pharmacologiques).
- La réinsertion:  La réintégration professionnelle dans la société.

... Mais la psychiatrisation des comportements est anti-démocratique.

La corporation médicale définit certains comportements comme pathologiques, c'est à dire comme des maladies, en fonction des demandes qui lui sont faites, et pas au nom des citoyens. Ces définitions sont vagues, et subjectives (lisez le DSM pour vous en convaincre). L'existence biologique de ces maladies n'est généralement pas prouvée, mais ce sont seulement des hypothèses statistiques. Pourtant l'imposture consiste pour cette profession à vendre aux patients, aux familles et à la société ces hypothèses statistiques comme des maladies prouvées.

La définition des comportements pathologiques se moque des lois et de la constitution.

Pour établir ces définitions, la corporation médicale ignore les lois, la constitution, les droits de l'homme. Cette corporation n'admet nul contre-pouvoir, mais rejette d'emblée toute critique qui n'émanerait pas d'un de ses membres. 'Taisez-vous, vous n'êtes pas médecin." Le dogme sous-jacent à ces prétentions est le monopole médical de la science de l'homme, l'omniscience du praticien, l'omnipotence de la médecine.

Par exemple la constitution reconnait la liberté de croyance, mais le psychiatre voit dans une croyance minoritaire un signe clinique de schizophrénie.

La sanction du comportement pathologique est une dégradation sociale irrémédiable. Elle n'est pas proportionnée à la faute.

L'entrée en soins psychiatriques, qui est forcée, représente une dégradation sociale et une déchéance des droits de la personne humaine, une forme de sous-citoyenneté et d'esclavage moderne, une objectification de la personne humaine par le pouvoir médical, une domination du corps et de la volonté de la personne, un viol des limites du soi. Son objectif n'est pas la dissuasion des récidives mais la transformation de ce qu'elle considère comme sa propriété, la personne humaine, car elle considère la personnalité comme une maladie à corriger.

Le mépris des principes de justice les plus élémentaires, comme la présomption d'innocence.

En psychiatrie le comportement jugé inacceptable n'a pas besoin d'être manifeste ni de faire l'objet d'une enquête ou d'un jugement équitable, contradictoire. Car la logique médicale autorise à faire de la "prévention" et du "dépistage" des "personnes à risque" et de les "traiter", sans trop d'égard vis à vis de leur consentement ou de leur droit à l'information. Il suffit par exemple qu'un "diagnostic" antérieur ait été porté antérieurement par quelque collègue, généralement sans la moindre preuve biologique, pour que la personne soit coupable d'emblée, au mépris des principes de justice les plus élémentaires.

Non conscience de la faute, de ses conséquences, déresponsabilisation.

Avec la psychiatrie biologique l'auteur du comportement qui a nui à d'autres n'est responsable de rien. C'est le médecin qui est responsable de le traiter, mais pas lui-même qui devrait considérer les conséquences de ses actes. Il ne comparait pas, il ne voit pas s'exprimer les souffrances que ses comportements ont causé. Il n'y peut rien, c'est sa "maladie", ses "pulsions". L'auteur du comportement se considère malade, pas criminel. Il ne parvient pas à s'amender.

La sanction psychiatrique est interminable.

Comme la responsabilité est tranférée au médecin et n'est plus celle de l'auteur du comportement, on comprend que le médecin soit fort réticent à prendre le risque d'être responsable des récidives. Comme les diagnostics sont établis sans preuve biologique, on ne peut guère prouver non plus une guérison. Avec la psychiatrie, la sanction, même pour une faute mineure, devient interminable.

Un "traitement" qui est une lente destruction de la personne.

Le traitement va consister à éliminer la personnalité qui est supposément à l'origine  des comportements  qu'on estime inacceptables, et à créer une nouvelle personnalité différente, qui ne manifestera plus ces comportements. Si toutefois, la personne survit à ce bras de fer terrible. Si l'institution échoue à réaliser cet objectif, alors l'escamotage de la personne se transforme en disparition à vie, dans une sorte d'oubliette de donjon, financée au moyen de l'argent des cotisations obligatoires.

"Alors que les médicaments peuvent aider les personnes qui ont à vivre avec un être humain en détresse, ils ne font rien pour aider la personne qui les prend elle-même, et au fil du temps ils entraînent de sérieux préjudices. Les drogues sont simplement un moyen de contrôler le comportement que ceux qui ont le pouvoir trouvent indésirable. La psychiatrie est un moyen de répression commode." Bonnie Burstow. (ma traduction de l'anglais).

L'hospitalisation psychiatrique involontaire est un crime contre l'humanité (Thomas Szasz).

Ce que propose la psychiatrie est une incapacitation des comportements qu'elle définit arbitrairement comme pathologiques au moyen de la destruction de la personnalité de leur auteur. Voilà une perspective attractive aux yeux d'un certain nombre de parents, de conjoints, de voisins, d'enseignants, de professionnels de la sécurité, de juges et de politiciens ... A ceci près qu'elle représente un crime contre l'humanité.

La psychiatrie criminalise des comportements dont la plupart n'ont rien de criminel:

Voici quelques comportements qui ont pu faire diagnostiquer la personne comme ceci et comme cela, et affirmer son besoin de "soins":

- Ne pas fournir un travail.
- Etre handicapé.
- Décevoir les attentes familiales ou scolaires, entrer en conflit familial ou scolaire.
- Entrer en conflit avec son conjoint, divorcer.
- Entrer en conflit avec son employeur ou une organisation sociale, menacer de témoigner.
- Etre indigent, SDF, mendier.
- Consommer des substances hors prescription médicale.
- Refuser les soins et ne pas se conformer aux prescriptions médicales, conflit avec le personnel ou l'institution médicale.
- Choisir son alimentation, altérer ou modifier son propre corps ou son genre et disposer de sa vie ou revendiquer un de ces droits.
- Pratiquer des sexualités non conventionnelles.
- Manifester des opinions ou des croyances non conventionnelles, changer de religion.
- Manifester une dissidence politique.






Une société malade de la psychiatrie.

C'est ainsi que la médecine s'arroge le pouvoir de remplacer la pénologie, et crée pour cela un espace de non-droits de l'homme, d'opacité, géré par la profession elle-même, et l'entoure d'un glacis de peur et de non-communication. Cette psychiatrie coercitive manie l'hypocrisie en parlant de soins, de santé, de thérapeutique pour des pratiques qui s'apparentent à de la torture, elle alimente une propagande au moyen d'un jargon pseudo-scientifique, elle pratique le recrutement actif auprès des familles, elle fournit aux media un language de discrimination et des mythes de dangerosité, enfin elle se drape dans la dignité du service et du soignant.

J'ai honte de mon pays.

Un exemple, en France, avec les "Unités pour Malades Difficiles" ou UMD: Notez que les victimes de ce système ne sont pas des personnes humaines, mais des "malades", appréciés non pas comme des criminels objectifs mais comme des objets qui posent un souci de gestion. Rappelons que c'est la psychiatrie qui a inventé le terme "psychotique" pour désigner les internés involontaires qui refusaient de coopérer... Rien ne semble avoir changé vraiment depuis les asiles où l'on internait de force les malades et les indigents pour répondre à la demande d'hygiène sociale. J'ai honte pour mon pays et pour cette passivité générale qui fait qu'on tolère ces sinistres enfers où chaque jour des innocents sont torturés sans espoir pour crime de handicap, et par là même sont devenus quasiment esclaves et propriété de l'état.



L'entrée en soins psychiatrique est un statut d'esclave.

Si on ne veut pas risquer de devenir un sous-citoyen au nom de l'idéologie psychiatrique, il ne faut jamais demander une consultation psychiatrique. Si on aime ses proches et qu'on veut que leurs droits soient respectés, il ne faut jamais les faire consulter pour un motif psychiatrique, et cela dès l'enfance. Et c'est à vie.


Références:

Hickey Philip, 2016, Psychiatry and Crime.
http://www.madinamerica.com/2016/01/psychiatry-and-crime/

Szasz Thomas, 1997: Insanity: The idea and its conséquences.

Szasz Thomas, 2011: Suicide prohibition: the shame of medecine.

Burstow Bonnie, 2015: Psychiatry and the Business of Madness: An Ethical and Epistemological Accounting.

Breggin Peter, 2016, forced treatment is torture.
http://www.madinamerica.com/2016/06/forced-treatment-is-torture/

France, un rapport accablant de la controlleure générale des lieux de privation de liberté, 2016
http://www.liberation.fr/france/2016/05/25/un-rapport-fustige-les-derives-d-hopitaux-psychiatriques_1455035


jeudi 6 août 2015

mardi 30 juin 2015

Arrêt de la coercion psychiatrique et réparations selon les principes de l'ONU

Pour les victimes de la coercion psychiatrique, hospitalisation forcée ou traitement forcé, nous demandons:

- Toute la vérité. Ce qui se passe. Ce qui s'est passé. Les conséquences. Des excuses publiques, première étape de réintégration sociale, de justice et de guérison. Des réparations individuelles et collectives.

- Des réparations:

1) Restitution de la liberté et de la jouissance de tous les droits du citoyen et de l'usager.

2) Compensation pour les dommages économiques, physiques et mentaux causés par la coercion, en particulier perte d'emploi, d'éducation, pertes matérielles et morales, frais de justice, de médecine et dépenses sociales.

3) Réhabilitation des victimes dans leur inclusion et participation entière à la vie de la société. Restaurer leur indépendance physique, mentale, sociale et vocationnelle.

4) Satisfaction: mesures effectives de cessation de la violation des droits. Enquêtes, sanctions, exposition publique des faits, excuses publiques, reconnaissance de responsabilité.

5) Garantie de non-répétition: combattre l'impunité, prévenir les violations futures, changer les lois qui les ont permis.


Références:

Decision-Making and Moral Injury By Tina Minkowitz, Esq. June 22, 2015
http://www.madinamerica.com/2015/06/decision-making-moral-injury/

Torture and other ill-treatment in psychiatry – urgent need for effective remedies,
redress and guarantees of non-repetition Side-event to the CRPD Committee, 30 March 2015
Hege Orefellen World Network of Users and Survivors of Psychiatry and We Shall Overcome, Norway 
https://dk-media.s3.amazonaws.com/AA/AG/chrusp-biz/downloads/294485/Side_event_CRPD_Art15_March2015_Hege.pdf

Basic Principles and Guidelines on the Right to a Remedy and Reparation for Victims of Gross Violations of International Human Rights Law and Serious Violations of International Humanitarian Law
Adopted and proclaimed by General Assembly resolution 60/147 of 16 December 2005
http://www.ohchr.org/EN/ProfessionalInterest/Pages/RemedyAndReparation.aspx



jeudi 28 mai 2015

L'origine du mot psychiatrie, jugements sans justice, dogme et religion sans spiritualité.

Par Luc.

L'organe de l'âme.

Le mot psychiatrie a été inventé en 1808 par le médecin allemand Johann Christian Reil. Le Dr Reil espérait comprendre et traiter la folie en postulant l'existence d'un organe de l'âme. Il proposa donc de concevoir une discipline médicale en propre qui regrouperait la "médecine psychique" avec la prise en charge asilaire des criminels dont la responsabilité pénale serait diminuée par des maladies de cet organe. 


Une fusion du médical, du judiciaire et du religieux.

C'est donc à une fusion du médical, du judiciaire et du religieux que pensait cet homme. C'est à dire une médecine qui serait aussi une sorte de religion et un monopole d'état définissant le vrai et le faux, la morale et la normalité (la théologie), et qui serait chargée de médicaliser et de réprimer les troubles du comportement (la pratique pénale). C'est à dire en pratique remplacer les pouvoirs de l'Inquisition pratiquant l'exorcisme basé sur une démonologie.


Une moderne Inquisition, des professionnels agréés aux pouvoirs étendus.

Hier nous disions Asmodée, Lucifer et Belzebuth. Aujourd'hui, nous disons hyperactive, schizo-quelque-chose ou borderline. On a remplacé l'Inquisition pratiquant l'exorcisme à partir d'une démonologie par une psychiatrie institutionnelle qui piétine les droits de la personne au nom d'une croyance dans le DSM ou ses équivalents. Les possessions démoniaques n'ont pas été mises en évidence, et cependant tout le monde y croyait, y compris la force publique. Les maladies psychiatriques restent plus ou moins hypothétiques et d'interprétation variable, ignorent la diversité humaine et le contexte social, et cependant chacun y croit et pratique le stigmate, y compris l'état, les juges, les employeurs, les assureurs, famille et amis, ainsi que les media.


Chasser le démon du possédé par les chocs et la torture.

En France aujourd'hui, l'exorcisme moderne pratiqué par la psychiatrie institutionnelle usant de coercion est comme l'exorcisme ancien et repose encore sur la torture: arrestations publiques, dégradations, humiliations, privation d'information et de moyens de communication, camisole chimique, punitions et traitements punitifs, menaces, contentions et souillures, séjours en cellules dite d'isolement et si cela ne suffit pas, chocs électriques.


Confesser, par l'usage de la force.

L'inquisiteur faisait signer la confession et le psychiatre fait signer le consentement. L'inquisiteur assimilait le refus de confession à une personnalité dite négative (negativos) qu'il fallait éxécuter publiquement. Le psychiatre assimile le refus de consentir à une personnalité dite psychotique, qu'il tentera de rendre plus docile au moyen de prescriptions plus ou moins destructrices de la personnalité.


La psychiatrie institutionnelle pratiquant la contrainte réalise une triple imposture.

Peu de personnes en France réalisent aujourd'hui que la psychiatrie usurpe ainsi le judiciaire, mais sans justice, le religieux/éthique, mais sans spiritualité(*), et ment dans son discours scientifique, avec des hypothèses présentées comme des certitudes, l'usage d'un jargon, la croyance dans le bien-fondé de pratiques brutales, une science biaisée par les intérêts industriels, un passé chargé de prétentions fausses.


L'engrenage: les traitements appliqués pour soigner la folie rendent fous les patients.

Il semble probable qu'une large part des maladies dites psychiatriques soient produites par les pratiques psychiatriques elles-mêmes, soit à la suite des traumatismes liés aux hospitalisations et traitements forcés, soit par dépression ou suicide face aux perspectives de vie détruites par la stigmatisation psychiatrique, soit par conduites de dépendance liées aux médicaments, ou par syndrome de sevrage des médicaments, soit par toxicité directe des traitements, comme l'hypersensibilité adaptative à la dopamine, la psychose tardive ou encore la déficience cérébrale chronique, ou par retentissement d'autres maladies iatrogènes comme les dyskinésies, l'obésité, le diabète. Les pratiques actuelles de chimie et de coercion altèrent les moyens de l'usager dans le sens d'une perte d'autonomie et d'une moindre capacité d'auto-guérison.


Le rôle social de malade mental, une sous-citoyenneté de fait.

L'effort psychiatrique porte aussi sur l'acceptation par l'usager du rôle social de malade mental, qui représente une sous-citoyenneté de fait, une forme de caste moderne. Ceci est réalisé en altérant la personnalité des usagers dans le sens de la docilité et de la soumission, en offrant l'élargissement en récompense de l'acte de guérison sous traitement. Cet arrangement est entretenu par la consommation chronique, éventuellement sous contrainte, de drogues prescrites, puis scellé par le bénéfice des prestations sociales associées à ce rôle. Cette acceptation est perçue comme la résolution du conflit entre l'usager et la famille ou entre l'usager et la société, mais n'est-t-elle pas faite au service de l'intolérance, de la déshumanisation des familles et des sociétés et finalement au détriment de tous ?








(*) Je désigne comme spiritualité les pratiques issues des religions qui visent à apaiser le mental, à exprimer les émotions et à traverser les deuils, à soigner les traumatismes, à résoudre les conflits par la communication, à développer sa personnalité, à se connecter à son corps, à sa naissance ou à ses ancêtres, à fournir des réponses, à (ré)affirmer son but de vie et à le réaliser, à souder les communautés et à favoriser le support et l'entraide mutuelle. 


Références:

Reil J, Hoffbauer J. Beyträge zur Beförderung einer Kurmethode auf psychischem Wege. Curtsche Buchhandlung, 1808.

Psychiatry’s 200th birthday, Andreas Marneros, The British Journal of Psychiatry Jun 2008.

Szasz, Thomas, The Manufacture of Madness: A Comparative Study of the Inquisition and the Mental Health Movement,1970, 1997.

L'équipe de Nancy Andreasen prouve que le rétrécissement cérébral des patients étiquetés schizophrénie n'est du qu'aux drogues administrées:
http://archpsyc.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=211084

Une étude récente qui affirme le lien entre neuroleptiques et déficience cognitive retardée:
http://www.schres-journal.com/article/S0920-9964%2814%2900327-2/abstract

Peter R. Breggin parle de la déficience cérébrale chronique imputable aux traitements psychiatriques dans cet article: http://www.ectresources.org/ECTscience/Breggin_2011_Chronic_Brain_Impairment___Brain_Damage__Memory_Loss_.p

Les anti-dépresseurs sont concernés aussi:
http://www.toxicpsychiatry.com/antidepressant-brain-damage

Les benzodiazépines au long cours sont associées à davantage de démences de type Alzheimer.
http://www.vulgaris-medical.com/actualite-sante/le-lien-entre-benzodiazepines-et-maladie-d-alzheimer-est-confirme

Le sevrage des benzodiazépines peut réaliser une longue maladie iatrogène (étude Heather Ashton 2004):
https://sites.google.com/site/sevrageauxbenzodiazepines/Home/le-syndrome-de-sevrage/le-syndrome-de-sevrage-prolonge/le-syndrome-de-sevrage-prolonge---professeur-heather-ashton

Les traitements neuroleptiques sont fortement suspects de produire des crises psychotiques soit par syndrome de sevrage, soit par toxicité directe.
Autrement dit le médicament supposé soigner la folie rend fou. Joanna Moncrieff le montre pour la clozapine dans cette étude:
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1600-0447.2006.00787.x/abstract

"Supersentivity psychosis" (psychose tardive): altération du cerveau par les neuroleptiques au long cours, agitation, insomnie, manifestations psychotiques:

Etude Guy Chouinard, Virginie-Anne Chouinard, Montreal, 2008:
http://www.researchgate.net/profile/Pr_Chouinard/publication/5620936_Atypical_antipsychotics_CATIE_study_drug-induced_movement_disorder_and_resulting_iatrogenic_psychiatric-like_symptoms_supersensitivity_rebound_psychosis_and_withdrawal_discontinuation_syndromes/links/54429fe50cf2a76a3ccb02d8.pdf

Les neuroleptiques de longue durée sont un facteur de chronicisation et de non-guérison des épisodes dits psychose. Autrement dit les neuroleptiques fabriquent des maladies chroniques. Etude sur 7 ans.
http://archpsyc.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=1707650

Les hospitalisations et soins sans consentements provoquent des syndromes de stress post-traumatiques et des conduites d'évitement. Dans cette étude la moitié des patients sont traumatisés:
http://www.researchgate.net/publication/13608566_Involuntary_admission_and_posttraumatic_stress_disorder_symptoms_in_schizophrenia_patients


Rob Whitley, 2009, Is psychiatry a religion?
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2625374/






Anecdote:

Le docteur Reil dans ses Rhapsodies en 1803 suggérait l'existence de déséquilibres de trois "forces mentales", qu'il nomma conscience de soi-même en tant qu'entité, circonspection et attention. Il proposait de corriger de tels déséquilibres par des traitements dits de choc, comme de plonger le patient dans une baignoire remplie d'anguilles vivantes...

Reil, Johann Christian. Rhapsodieen über die Anwendung der psychischen Curmethode auf Geisterzerrüttungen. Halle: Curt, 1803


Et cette mise à jour sur l'histoire plus récente de la psychiatrie, grâce aux articles du Royal College of Psychiatry et The British Journal of Psychiatry:

En 1852, le médecin français Benedict Morel publia son "traité des dégenerescences" théorisant les malades mentaux comme des dégénérés.

1916: Ernst Rüdin, élève d'Eugen Bleuler, professeur de psychiatrie, et nazi, écrivit une étude sur la génétique de la schizophrénie et commença une campagne pour en "purifier" l'Allemagne.

En 1934 commencèrent les programmes de stérilisation forcée puis en 1939 d'extermination des personnes psychiatrisées par le troisième reich. Ainsi le programme d'euthanasie T4 et les camps de la mort étaient présentés comme un effort pour éradiquer la schizophrénie...

Outre l'Allemagne, des campagnes de stérilisations forcées furent pratiquées aux USA, Danemark, Norvège, Suède et Suisse. Ces persécutions furent pratiquées au nom de la pseudoscience de la santé mentale et des théories génétiques des maladies mentales et pas au nom du nazisme.

L'union soviétique inventa la "schizophrénie progressive" pour désigner le manque d'entrain envers le régime, publia très sérieusement sur le sujet (cela ressemble au DSM) et traita la nouvelle maladie par les nouveaux neuroleptiques à fortes doses...


Réferences:


Psychiatry and the dark side: eugenics, Nazi and Soviet psychiatry,
http://bjp.rcpsych.org/content/206/4/315

Irmfried Eberl: psychiatry and the Third Reich – extra
http://bjp.rcpsych.org/content/206/4/315

Gerrit Hohendorf , L’extermination de malades et handicapés mentaux sous le régime national-socialiste , Violence de masse et Résistance - Réseau de recherche, [en ligne], publié le : 17 Novembre, 2016, accéder le 20/05/2018, , ISSN 1961-9898
https://www.sciencespo.fr/mass-violence-war-massacre-resistance/fr/document/l-extermination-de-malades-et-handicapes-mentaux-sous-le-regime-national-socialiste

lundi 11 mai 2015

16 mai, jour de protestation internationale contre les électrochocs (dits "electroconvulsivothérapie")

Par Luc.

Nous exigeons l’abolition des thérapies par les électrochocs qui ont été reconnues comme « barbares et inhumaines » par le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la Torture en 2013.

Oser appeler cela une "thérapie" ! Le traumatisme cérébral provoque une fausse euphorie transitoire de réponse au stress. Les traumatismes répétés infligés au cerveau provoquent une déficience cérébrale chronique. C'est purement et simplement criminel.

"Cela marche" clame-t-on dans nos journaux (Le Monde). Voilà qui démontre à mes yeux combien les essais thérapeutiques en psychiatrie sont sans valeur. Est-ce qu'une personne humaine se résume à des cases à cocher sur une grille d'évaluation de l'humeur pratiquée une semaine après les chocs électriques infligés à l'usager ? Pertes de mémoire, destruction du cerveau et du potentiel de réalisation d'une personne humaine. Désinformation "c'est juste une anesthésie", instrument de peur et de menaces. Ah les beaux promoteurs de la torture de son prochain ! Mon opinion n'est pas nuancée: En prison les criminels. Et qu'on indemnise les victimes.

http://www.madinamerica.com/2015/03/may-16-2015-international-day-protest-shock-treatment/

http://www.mindfreedom.org/ect-day-of-protest-schedule-of-cities


Références:


Courrier adressé à la Food and Drug Administration US par le Center for the Human Rights of Users and Survivors of Psychiatry (CHRUSP) en 2009.

Le témoignage d'un survivant de la psychiatrie sur l'ECT, 2010:
http://www.iaapa.de/frank_letter_fda.htm

"Les électrochocs représentent une technique brutale, déshumanisante, détruisant la mémoire, abaissant l'intelligence, endommageant le cerveau, lavant le cerveau, un risque vital. ECT dérobe aux gens leurs mémoire, leur personnalité et leur humanité. Cela réduit leur capacité à mener des vies pleines, riches de sens; cela leur broie l'envie de vivre. Pour faire simple, l'electrochoc est une méthode pour éventrer le cerveau afin de controler et de punir ceux qui échappent ou sortent de la norme, et pour intimider les autres qui seraient sur le point de le faire..."

Le dossier sur l'ECT rassemblé par le Dr Breggin: ECT = trauma cérébral, mort neuronale, fausse euphorie.
http://www.ectresources.org/

Un article de Philip Hickey (lisez les commentaires ...):
http://www.madinamerica.com/2013/11/electroconvulsive-therapy-ect-effective/ 

Rapport thématique torture et soins du 1/2/2013 du rapporteur spécial contre la torture à l'ONU:
http://antitorture.org/wp-content/uploads/2013/03/A.HRC_.22.53_English_Thematic_Healthcare.pdf




Question:
Pourquoi certaines personnes se disent-elles améliorées par les électro-chocs ?

Avec les électro-chocs, le cerveau est traumatisé par le procédé et l'organisme répond au traumatisme, et cela provoque une euphorie.

Les études montrent que cette euphorie ne dure pas.

P.Breggin: "Après un, 2, 3 ECTs, le traumatisme cause des symptomes typiques de blessure sévère à la tête ou trauma crânien y compris céphalée, nausée, perte de mémoire, désorientation, confusion, perte du jugement, dépersonalisation, instabilité émotionnelle"

Le caractère dramatique de la procédure suffit à impressionner une personne déprimée en besoin d'attention. On peut assimiler les ECs à une technique de zombification: mort symbolique et renaissance. Ceci renforce le syndrome d'attachement traumatique ou syndrome de Stockholm, qui fait que la victime aime, remercie et défend ses bourreaux: Certains patients répondent par des gratifications des soignants et disent que les électro-chocs les ont beaucoup aidés. Ils vont jusqu'à recruter d'autres victimes.

La répétition des traumatismes cérébraux aux électrochocs produit des déficiences cérébrales chroniques,(c'est un peu la maladie des boxeurs professionnels et des épileptiques non traités). On peut observer:

- Troubles des fonctions cognitives, troubles de la mémoire à court terme, difficultés d'apprentissage, inattention, difficultés à se concentrer. Pertes de mémoire des évènements de la vie.

- Apathie et perte d'énergie et de vitalité, indifférence, fatigue. Perte d'intérêt dans les activités créatives et les efforts qui impliquent les capacités mentales supérieures, l'empathie et la spontanéité.

- Dysrégulation affective (instabilité émotionnelle), impatience, irritabilité, changements fréquents d'humeur et anxiété.

Les partisans des électrochocs de leur coté, proposent des théories pseudo-scientifiques de "replastification" du cerveau, qui n'ont pas été prouvées.

A ce titre, les électrochocs représentent une charlatanerie et une escroquerie. Comme ils sont pratiqués sur des personnes en situation de faiblesse ou facilement influençables, il s'agit d'une pratique criminelle. Quand les électrochocs sont utilisés comme menace et de force (on dit "sans consentement"), il s'agit d'une torture et d'un acte de barbarie.