1: Sur
la souffrance : si vous souffrez autant, c'est disproportionné,
donc pathologique. C'est donc votre cerveau qui déconne. Inutile de
chercher d'ou vient la souffrance, c'est congénital, vous n'y pouvez
rien.
2: Si
vous êtes schizo, maniaco, etc... , c'est à vie. Mais bon, une
maladie mentale, c'est comme un diabète, ça se traite mais ne se
guérit pas. (Citation d'une infirmière : « la
psychiatrie n'a pas pour vocation de guérir »)
3: Tout
médicament a des effets secondaires, c'est normal, donc.
4: Vous
voulez dire que c'est le vécu de la personne qui l'a rendu malade ?
« Oh, vous savez, c'est comme l'histoire de la poule et de
l'oeuf, on ne peut pas savoir qui était là avant » (cit.!)
5: Si
vos parents toxiques persistent à s'inviter dans la loge du
psychiatre, sachez que : les parents ont toujours raison et sont
évidemment toujours bienveillants à l'égard de leur enfant. Ils
déforment tous vos propos, faits et gestes ? C'est vous qui
n'êtes pas dans la réalité et c'est vous qui les faites beaucoup
souffrir avec votre maladie, soyez-en conscients
6: Plus
la dose prescrite est forte, plus vous allez vous remettre
rapidement, on pourra toujours baisser après, pour un « traitement
au long cours »...
7: Vous
parlez de votre âme comme si elle existait et avait la plus grande
importance, c'est forcément un délire mystique de votre cerveau
malade
8: Vous
demandez des preuves scientifiques, le Vidal, des explications, bref
vous êtes en opposition et il faut vous remettre à votre place de
malade qui est censé écouter et obéir au médecin.
9: Règle
absolue : Il ne faut jamais dire à un psychiatre « vous
n'avez pas le droit » (bien sûr, les psychiatres ont tous les
droits même s'ils n'ont pas d'arguments).
10 :
Vous trouvez que l'ambiance dans le service est totalitaire et osez
émettre des critiques : c'est donc que vous avez un grave
trouble du comportement.
11 :
« Ah non, les neuroleptiques n'affectent pas les capacité
intellectuelles »...
Mais
non, ils ne rendent pas malheureux, dépressif, angoissé, c'est
votre maladie et il faut donc revoir votre traitement à la hausse
ou changer pour une molécule plus lourde qui va vous anesthésier la
conscience, vous verrez, vous n'aurez même plus conscience d'être
dans la merde...
12 :
« Vous êtes en soins sous contrainte, donc c'est nous qui
sommes responsables de vous, vous perdez vos droits, etc »...
Le
patient : « et vous, vis-à-vis de moi, vous êtes
redevable de quoi ? »
« Je
vous triple la dose, vous avez de graves troubles du comportement »
(cit. d'une psychiatre lors d'un premier entretien)
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