mardi 9 août 2022

Le mensonge sur la sérotonine: comment Big Pharma vend ses pilules

"La maltraitance, la pauvreté, la discrimination, la perte, les difficultés, l'inégalité, les relations toxiques, le travail inutile, etc, sont tous réels. Les déséquilibres chimiques ne le sont pas."
James Davies, auteur du livre "Sedated", 2021 [1].


Si vous êtes déprimé(e), il y a une cause à cela.
 

Elle peut-être psychosociale (toutes les formes de mal-être et de difficultés), ou bien médicale (par exemple thyroïde, hypotension, médicaments, toxiques, carences - vit. B6, B12, D -, maladies). 

Mais le supposé déséquilibre chimique de la sérotonine dans le cerveau est une pure invention mensongère destinée à vendre des pilules.

Le mensonge du déséquilibre de la sérotonine est exposé.

Par cette étude systématique récente menée par l'équipe de Joanna Moncrieff, en libre accès en suivant ce lien (c'est en anglais) [2]:

https://www.nature.com/articles/s41380-022-01661-0

Le blog "se libérer de la psychiatrie" a traduit l'étude en français [3]:

https://selibererdelapsychiatrie.wordpress.com/2022/08/03/theorie-de-la-serotonine-il-nexiste-aucune-preuve-convaincante-que-la-depression-est-associee-a-une-baisse-des-concentrations-ou-de-lactivite-de-la-serotonine/

L'étude a suscité énormément de réactions, de la part des usagers surtout. Les auteurs de l'étude y répondent sur Mad in America [4]. Cet article a été traduit en français aussi [5]:

https://selibererdelapsychiatrie.wordpress.com/2022/08/04/les-chercheurs-repondent-aux-critiques-de-leur-article-sur-la-serotonine/

 

Les produits n'adressent pas la cause de la dépression.

Les produits improprement appelés "antidépresseurs" de la classe ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), sont des psychotropes qui provoquent un engourdissement émotionnel. Ce sont les produits: citalopram (Séropram), duloxétine (Cymbalta non commercialisé en France), escitalopram (Séroplex), fluoxétine (Prozac), fluvoxamine (Floxyfral), paroxétine (Deroxat), sertraline (Zoloft). Les ISRS-NA sont: milnacipran (Ixel), venlafaxine (Effexor). Ces produits peuvent provoquer des passages en état maniaque, des suicides [6], des altérations de la personnalité (la personne n'est plus elle-même.) Ils entraînent des dépendances et donnent des syndromes de sevrage. Ils sont responsables de troubles sexuels, urinaires et sphinctériens, et on a montré que les troubles sexuels peuvent persister après l'arrêt du traitement [7]. Ils peuvent être tératogènes. Ils n'aident pas à changer ce qui ne conviendrait pas dans la vie et dans la psyché de la personne. Ils risquent d'empêcher la résolution naturelle d'un épisode dépressif et peuvent chroniciser la demande d'aide. Ces produits peuvent aussi être prescrits dans certaines douleurs neuropathiques.

 

ATTENTION ! Les médicaments psychiatriques créent des dépendances. Ne les arrêtez jamais brusquement car les réactions de sevrage peuvent être constituées de graves symptômes émotionnels et physiques qui peuvent être dangereux et conduire au suicide, à la violence et à l'homicide [8].

 

Dessin: Big Pharma explique sa stratégie.

 
 
 
Références:
 
[1] Le livre de James Davies: Sedated, How Modern Capitalism Created our Mental Health Crisis, 2021
 
[2] Moncrieff, J., Cooper, R.E., Stockmann, T. et al. The serotonin theory of depression: a systematic umbrella review of the evidence. Mol Psychiatry (2022). https://doi.org/10.1038/s41380-022-01661-0
 
[3] Se libérer de la psychiatrie: Théorie de la sérotonine : « Il n’existe aucune preuve convaincante que la dépression est associée à une baisse des concentrations ou de l’activité de la sérotonine. » 2022.
 
[4] Response to Criticism of Our Serotonin Paper, Joanna Moncrieff, MD & Mark Horowitz - Mad in America, July 2022.
 
[5] Se libérer de la psychiatrie: Les chercheurs répondent aux critiques de leur article sur le rôle de la sérotonine dans la dépression. 2022.
 
[6] Sur le risque de suicide associé aux produits ISRS.
Hengartner MP, Amendola S, Kaminski JA, et al
Suicide risk with selective serotonin reuptake inhibitors and other new-generation antidepressants in adults: a systematic review and meta-analysis of observational studies
https://jech.bmj.com/content/75/6/523.full
 
[7] Les dysfonctions sexuelles après traitement sont décrites sur le blog de David Healy, (en anglais)
 
[8] Kit de survie en santé mentale et sevrage des médicaments psychiatriques par Peter C. Gøtzsche, 2021.
Le livre peut être commandé en suivant ce lien.
La version sérialisée publiée sur ce blog est archivée ici.

[9] Council for evidence-based psychiatry, UK
 
[10] Le site de Joanna Moncrieff, ses livres.
 

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