lundi 16 juillet 2018

Les maladies neurologiques provoquées par les produits psychiatriques qui persistent après l'arrêt des produits.

(mise à jour avril 2021)
Les personnes qui font confiance aux prescriptions psychiatriques et celles qu'on intoxique de force sont en danger de devenir malades de façon persistante, même après l'arrêt des produits. Les maladies neurologiques consécutives aux traitements psychiatriques sont mal connues, ne sont pas indemnisées, et l'information à leur sujet n'est pas disponible. Ces maladies sont dites iatrogènes, elles sont provoquées par les traitements.


Le risque est cumulatif

Au moins chez certaines personnes, peut-être chez toutes, il existe un risque cumulatif en rapport avec la dose et la durée d'administration. Les personnes plus agées sont plus à risque. Les risques sont augmentés par les polymédications et par la consommation d'alcool.


Tous ces produits psychiatriques sont dangereux

- Les neuroleptiques (dits aussi antipsychotiques) peuvent provoquer des psychoses d'hypersensibilité à la dopamine: le cerveau s'adapte aux neuroleptiques en multipliant les récepteurs à la dopamine, c'est la psychose d'hypersensibilité à la dopamine, qui peut se manifester et persister après le sevrage des médicaments. Ce n'est pas une rechute, mais c'est une maladie provoquée par le médicament. Egalement des dyskinésies tardives, qui sont des mouvements anormaux incontrôlables, des hypertonies, et des akathisies. Aussi des atrophies de substance cérébrale, des insuffisances cérébrales chroniques, des démences. Ces conditions peuvent être masquées par les traitements et ne se révéler que lors du sevrage ou dans les mois ou les années qui suivent. Le sevrage des médicaments peut être très long et difficile.

- Les benzodiazepines peuvent provoquer des insomnies chroniques, des douleurs chroniques, des constipations chroniques, des démences de type Alzheimer. Le sevrage des médicaments peut être prolongé et difficile.

- Les antidépresseurs ISRS peuvent provoquer des troubles sexuels chroniques, c'est à dire que votre vie sexuelle sera détruite; ce n'est pas rare, mais c'est presque la règle. Egalement des troubles digestifs chroniques, des troubles chroniques de la vessie, et même des dommages cérébraux. Le sevrage des médicaments peut être difficile.

- Le lithium aussi. C'est un poison pour le corps, ce n'est pas un oligo-élément. Les oligo-éléments chez l'homme sont: manganèse, fer, cobalt, cuivre, zinc, sélénium, molybdène et iode. Le lithium n'en fait pas partie.

La liste n'est pas complète.


Nous devons agir:

1 - Réinformer, alerter, reconnaître ces conditions.

2 - Les étudier et apprendre à les soigner et à les prévenir.

3 - Indemniser les victimes.

4 - Zéro tolérance par rapport à la corruption pratiquée par l'industrie pharmaceutique.


Quelques liens internet:
Syndrome de dysfonction sexuelle après antidépresseurs ISRS
https://rxisk.org/post-ssri-sexual-dysfunction-pssd/

Les anti-dépresseurs peuvent endommager le cerveau
http://www.toxicpsychiatry.com/antidepressant-brain-damage

Sur les dyskinésies tardives
http://breggin.com/antipsychotic-drugs-and-tardive-dyskinesia-resources-center/

Les neuroleptiques récents sont aussi dangereux que les anciens:
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3109728/

Chouinard Guy, et collègues, 2017: Antipsychotic-Induced Dopamine Supersensitivity Psychosis: Pharmacology, Criteria, and Therapy
https://www.karger.com/Article/FullText/477313

Etude qui explique les difficultés liées au sevrage des neuroleptiques.
Horowitz, M. A., Jauhar, S., Natesan, S., Murray, R. M., & Taylor, D. (2021). A method for tapering antipsychotic treatment that may minimize the risk of relapse. Schizophrenia Bulletin.
https://academic.oup.com/schizophreniabulletin/advance-article/doi/10.1093/schbul/sbab017/6178746

Références sur le dommage cérébral consécutif aux prises chroniques de neuroleptiques.
http://www.mindfreedom.org/kb/psychiatric-drugs/antipsychotics/neuroleptic-brain-damage/mosher-bibliography

Séquelles des benzodiazepines sur le fonctionnement cérébral:
https://www.madinamerica.com/2018/01/cognitive-impairment-long-term-benzodiazepine-use-remains-even-drug-withdrawal/

The Ashton manual (Dr Heather Ashton) sur les benzodiazepines.
https://benzo.org.uk/manual/bzcha03.htm#27

Dossier en français sur le site de l'association d'usagers Neptune
https://www.forumpsy.net/t568-benzodiazepines-anxiolytiques-hypnotiques-effets-secondaires-a-long-terme-apres-le-sevrage


21/10/2018 Le 'syndrome de sevrage prolongé aux benzodiazépines'

On a parlé récemment de la démence induite par les benzodiazépines. On parle moins du 'sevrage prolongé aux benzodiazépines'. Pourtant un certain nombre de personnes souffrent de cela pendant des années après le sevrage.

C'est connu depuis plus de 30 ans... Votre médecin vous a-t-il informé?

Article Benzodiazepine Awareness Day:

D'après les preuves actuelles, les symptômes les plus susceptibles de durer sont l'anxiété et l'insomnie, les troubles cognitifs, la dépression, divers phénomènes sensoriels et moteurs et les troubles gastro-intestinaux.

Symptômes - Cours habituel
  • Anxiété - Diminution progressive sur un an (peut persister *)
  • Dépression - peut durer quelques mois (peut persister *)
  • Insomnie - diminuant progressivement sur 6 à 12 mois (peut persister *)
  • Symptômes sensoriels: acouphènes, picotements, engourdissements, douleurs profondes ou brûlantes dans les membres, sensation de tremblement intérieur ou de vibrations, sensations cutanées étranges - Reculant graduellement mais pouvant durer au moins un an et parfois plusieurs années
  • Symptômes moteurs: douleurs musculaires, faiblesse, crampes douloureuses, tremblements, tremblements, spasmes, attaques par tremblements - Reculant graduellement mais pouvant durer au moins un an et parfois plusieurs années
  • Mémoire et cognition médiocres - En recul graduel mais pouvant durer au moins un an et parfois plusieurs années
  • Symptômes gastro-intestinaux - S'améliorant progressivement mais pouvant durer un an et parfois plusieurs années

(*) Les témoignages des communautés de sevrage des benzodiazépines signalent que ces symptômes ,ainsi que de nombreux autres, persistent pendant plusieurs années, ainsi que dans les syndromes de sevrage prolongés.
Cela toucherait 10 à 15% des personnes qui ont pris des benzos pendant plus de 2-4 semaines.

Traduit depuis ce site:

Les benzodiazepines sont les anxiolytiques, somnifères, certains antiépileptiques et sédatifs et myorelaxants: xanax stilnox havlane imovane lexomil valium temesta veratran llikozam rivotril nordaz seresta lyzanxia tranxene urbanyl victan nuctalon havlane noctamide mogadon et génériques: Alprazolam, Bromazépam, Clobazam, Clorazépam, Clotiazépam, Diazépam, Ethyl loflazépate; Lorazépam, Nitrazépam, Oxazépam, Prazépam, Estazolam, Loprazolam, Lormétazépam, Midazolam, Nitrazépam, Zolpidem, Zopiclone, Clonazépam, etc