jeudi 27 novembre 2014

Les dérives sectaires de la psychiatrie française

Par Luc.

Cela a commencé comme une boutade: Quelle est la secte la plus abusive en France ?
Réponse: la psychiatrie.

Abus : coercion psychiatrique, arrestation publique, dégradation par étiquetage, contention, isolement, drogue sans consentement ni information.

Conséquences : traumatismes sévères, séquelles, dommages neuro-cérébraux, dépendances, destructions d'affections et de perspectives socio-professionnelles.

Victimes : enfants, personnes faibles, adultes, personnes âgées.

Coupables : psychiatres.

Nom de la secte qui abuse, le plus, et de très loin : la psychiatrie, la sacro-sainte psychiatrie française, charlatanerie et religion d'état. Prétexte pour tous ces abus: une pseudo-science, qui se dispense de prouver quoi que ce soit par une prise de sang ou par l'imagerie, qui s'est construite sur les prétentions réductrices et déshumanisantes des responsables des asiles, et qui ne s'excuse pas pour les abus pratiqués.


Les critères de la Miviludes

En France, on n'aime pas les sectes. Il y a même un organisme d'état chargé de les combattre. C'est la Miviludes, payée avec l'argent des contribuables pour "lutter" contre les dérives sectaires. Mais la Miviludes semble bien embarassée quand il s'agit de définir ce qui est secte, ce qui est religion, et ce qui est simple opinion. L'organisme définit donc dix critères qui permettront d'identifier une dérive sectaire.

Site de la Miviludes:
http://www.derives-sectes.gouv.fr/quest-ce-quune-d%C3%A9rive-sectaire/comment-la-d%C3%A9tecter

Les dix critères de la dérive sectaire selon la Miviludes:
  • la déstabilisation mentale
  • le caractère exorbitant des exigences financières
  • la rupture avec l’environnement d’origine
  • l’existence d’atteintes à l’intégrité physique
  • l’embrigadement des enfants
  • le discours antisocial
  • les troubles à l’ordre public
  • l’importance des démêlés judiciaires
  • l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels
  • les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics

C'est là où c'est amusant, parce que huit sur dix de ces critères peuvent s'appliquer très bien à la psychiatrie française:

- La déstabilisation mentale: elle est réalisée par l'entretien psychiatrique et par la drogue psychiatrique: imposer sans preuve biologique un pseudodiagnostic terrifiant à vie, diminuer les défenses par la drogue, les menaces, la contention, l'isolement, les efforts de reconditionnement dans l'acceptation du pseudodiagnostic psychiatrique, dans la soumission et l'observance de la prise de drogue: effet d'annihilation de la volonté.

- Le caractère exorbitant des exigences financières : voir les émoluments des psychiatres dans le privé, il est courant qu'une consultation coûte 60 euros ou plus. Pour parler un peu. Et cela ne sert à rien, on doit reprendre rendez-vous aussi sec.

- La rupture avec l’environnement d’origine : réalisée par l'hospitalisation sans consentement et par la mise à l'écart de la société au moyen du diagnostic psychiatrique. Tout le monde fuit celui ou celle qui est diagnostiqué(e) psychiatrique et n'a plus de rapports simples et francs avec cette personne, surtout si la drogue psychiatrique est perceptible dans le discours et le comportement.

- L’existence d’atteintes à l’intégrité physique : dommages neurologiques par la drogue médicamenteuse, la contention, les complications, voire les électrochocs.

- L’embrigadement des enfants : C'est la prescription en pédo-psychiatrie qui fait des enfants des drogués, et incite les autres enfants à se droguer aussi avec les drogues psychiatriques.

- L’importance des démêlés judiciaires : nombreuses main-levées ordonnées par le juge en hospitalisation sans consentement, nombreux abus, la plupart non jugés.

- L’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels: les cotisations obligatoires s'alourdissent sans bénéfice prouvé pour la société, mais avec bénéfice pour Big Pharma, les multinationales des médicaments.

- Les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics : lois d'hospitalisation et de droguage forcé, taillées sur mesure avec les mots de l'idéologie psychiatrique, en déni des droits de l'homme, police au service de la prescription forcée, détournement politique de la demande sécuritaire au service d'une charlatanerie dont les bénéfices sécuritaires n'ont jamais été prouvés.



Quant aux deux critères restants, discours antisocial et troubles à l’ordre public, ils ne sont évidemment pas remplis par la psychiatrie, parce que celle-ci est déjà une religion d'état.


Notes:
Sur le recrutement de nouveaux adeptes (dits "patients") par la religion psychiatrique:
Anatomy of an epidemic, par Robert Whitaker, 2010

La sainte psychiatrie française: on a déjà Saint Pinel, et Saint Esquirol, qui ont leur statue. Le prosélytisme, c'est la promotion de la "santé mentale", le dépistage et la prévention des "maladies mentales" pour tous. La peur de l'enfer c'est la peur de la folie. L'entrée en religion, le baptème, c'est le diagnostic psychiatrique. La sortie de religion, ce n'est pas prévu, on ne peut pas contester un tel diagnostic. La sainte hostie, c'est la pilule psychotrope. La confession c'est l'entretien psychiatrique. La rémission des péchés, c'est l'irresponsabilité pour "troubles mentaux". Le couvent où l'on enferme les indésirables, c'est l'hôpital et la drogue psychiatrique. La torture des sorcières, c'est la torture psychiatrique des internés non-consentants, pratiquée pour les soumettre. Les croisades ce sont les efforts de diffusion mondiale de l'idéologie psychiatrique: oui, menées par l'OMS. Et la dénonciation des hérésies, pardi, c'est le travail de la Miviludes. Mais tous ces efforts n'ont rien de scientifique, en réalité c'est culturellement spécifique, et essentiellement chrétien: "sauver les âmes". C'est étouffant pour la société, et c'est abusif et destructeur pour les victimes d'un tel système.


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