tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post7918534434007099063..comments2024-01-07T17:57:56.640+01:00Comments on Collectif Arrêt des traitements forcés: Pourquoi le traitement psychiatrique forcé doit être prohibé, par Jolijn Santegoeds, Campagne No Forced TreatmentDepsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-52283586663091739422017-01-08T23:02:51.981+01:002017-01-08T23:02:51.981+01:00Partie 2/2
D) « Dans l’histoire il y avait l’asil...<strong>Partie 2/2</strong><br /><br />D) « Dans l’histoire il y avait l’asile, et maintenant nous faisons mieux. » Prouvez-le ! Vous n’avez pas étudié ! En 1880 et 1890, la prévalence de la « maladie mentale » aux États-Unis était estimée, selon les premières enquêtes démographiques scientifiques, à 0,18 % (Wines, 1888, p. VII ; North, 1907, p. 6). Aujourd’hui, elle est de 18.29 %, chez les adultes (Mental Health America, 2017, p. 19) ! La psychiatrie a progressé sans discontinuer pendant tout le XXe siècle, en “diagnostiquant” et en “soignant” une part toujours plus importante de la population. Depuis les années 50, le nombre d’« épisodes psychiatriques » par 100000 habitants a presque quadruplé. Quant au taux d’hospitalisation de la population, qui aurait miraculeusement baissé « grâce » aux neuroleptiques, il est en fait revenu à son niveau de 1900. On a tout simplement transformé les enfermés en drogués, et on en a démultiplié le nombre sans aucun résultat thérapeutique ! Au contraire, le nombre de « malades mentaux » augmente, presque 1 personne sur 5 aux États-Unis ! Vous vous rendez compte s’il en avait été de même pour des maladies réelles, comme la tuberculose ? Si on avait dit aux statisticiens du début du 20e qu’on trouverait presque <strong>100 fois</strong> plus de malades mentaux cent ans plus tard (en pourcentage, pas en valeur absolue !), ils auraient pensé que la société du 21e siècle est complètement folle, et que les psychiatres ne sont pas les moins fous. Alors que les hôpitaux psychiatriques des années 30 et 40 étaient des oubliettes, ils sont maintenant des portes d’entrées dans la toxicomanie forcée d’un nombre beaucoup plus grand de personnes, notamment des enfants, sans oublier les cellules d’isolement, les camisoles de force et les électrochocs qui existent toujours. « Maintenant nous faisons mieux ». En effet, quel progrès !<br /><br />Sources :<br /><br /> Wines, F. H. <i>Defective, dependent, and delinquent classes of the population of the United State, as returned at the tenth census (June 1, 1880)</i> (1888), Department of the Interior, Census Office.<br /><br /> North, S. N. D. <i>Insanes and Feeble-Minded In Hospitals and Institutions, 1904</i> (1906), Department of the commerce and Labor, Bureau of the Census.<br /><br /> Mental Health America, <i>The State of the Mental Health in America 2017</i> (2017), Mental Health America.<br /><br />Et d’autres sources, je les rassemblerai plus tard…études collectiveshttps://www.blogger.com/profile/16916869963089864088noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-44163245283085228702017-01-08T23:01:02.892+01:002017-01-08T23:01:02.892+01:00Partie 1/2
Si je puis me permettre un commentaire...<strong>Partie 1/2</strong><br /><br />Si je puis me permettre un commentaire constructif :<br /><br />A) Jolijn Santegoeds ne comprend pas du tout ce qu’est la psychiatrie. La psychiatrie est une institution de répression des comportements déviants, et une entreprise vendant de la drogue. Son but n’a jamais été le “soin” ni ne le sera jamais. Son intérêt n’est pas du tout d’interdire les traitements forcés, c’est même tout le contraire. En effet, certaines personnes déviantes refusent de devenir ses clients. Il est donc naturel d’utiliser la contrainte, pour servir l’état, la société et la famille.<br /><br />B) Il ne faut surtout pas que les “soins” soient gratuits. C’est justement à cause de la Sécurité Sociale que la psychiatrie est si prospère. La psychiatrie est comme une sangsue qui pompe l’argent de la société en échange de la répression des déviants. Les médecins -- et donc les psychiatres -- contrôlent quels types de “soin” seront remboursés et quels autres non. Comment pouvez-vous imaginer que les psychiatres se tirent une balle dans le pied en interdisant leurs méthodes ? Pourquoi croyez-vous que la psychothérapie n’est pas remboursée, sauf lorsqu’elle est exercée par un psychiatre ? Pourquoi croyez-vous que les psychologues se soumettent à la psychiatrie, si ce n’est parce que la psychiatrie leur fournit des postes stables dans les hôpitaux, les cliniques, les maisons de retraite, dont les “soins” sont remboursés, tandis qu’en libéral, ils sont en concurrence avec ces gens qui se payent royalement sur la Sécurité Sociale ? Le mieux qui puisse arriver, c’est au contraire un resserrement drastique des remboursements de la Sécurité Sociale.<br /><br />C) les traitements psychiatriques ne sont pas pires dans le tiers-monde, quel préjugé… En fait, plus la psychiatrie est riche, pire elle est. Cela a été démontré par l’ONU à propos du traitement de la schizophrénie, dont les résultats sont meilleurs dans le tiers-monde, justement parce que la psychiatrie est moins développée (moins de neuroleptiques, moins de matériel “médical”, moins de personnel “formé”, etc.). Eh oui, le Nigéria, l’Inde, etc. ont un taux de rétablissement des schizophrènes très supérieurs à celui des pays occidentaux ! Cela ne veut pas dire que la psychiatrie est bonne dans le tiers-monde… Cela veut juste dire qu’elle est moins nocive par manque de moyens.études collectiveshttps://www.blogger.com/profile/16916869963089864088noreply@blogger.com