tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post4688849492006291355..comments2024-01-07T17:57:56.640+01:00Comments on Collectif Arrêt des traitements forcés: Perspective: quand la soit-disant 'psychose' est une relation dysfonctionnelle.Depsychiatriserhttp://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-62859370891798491152020-06-12T21:30:05.036+02:002020-06-12T21:30:05.036+02:00Tout a fait VRAITout a fait VRAIAnonymoushttps://www.blogger.com/profile/13719658483298403876noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-3643198943909363782019-08-21T21:55:09.797+02:002019-08-21T21:55:09.797+02:00Merci achabe de votre analyse.Merci achabe de votre analyse.Depsychiatriserhttps://www.blogger.com/profile/12771600565843636864noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6096421206866562960.post-9559110987666973412019-08-21T21:33:01.343+02:002019-08-21T21:33:01.343+02:00Tu as parfaitement décrit le fonctionnement de la ...Tu as parfaitement décrit le fonctionnement de la psychiatrie coercitive.<br /><br />J'ajoute pour ma part quelques éléments. L'institution psychiatrique est de fait une institution répressive qui relève plus de l'administration carcérale que du soin médical.<br /><br />L'entrée d'un "patient" – le mot approprié est l’interné - à l'HP se fait TOUJOURS dans des conditions de violences multiples : injonctions parfois contradictoires, moqueries, insultes, menaces, contentions, injection de drogues à fortes doses, parfois attouchements et viols. Ces violences, parce qu'elles sont institutionnelles, sont tolérées, systématisées, encouragées. L'objectif est l'anéantissement psychologique de l'interné : le choc de l’enfermement, la privation de la liberté qui est un droit fondamental en démocratie, ajouté au choc des violences institutionnelles, visent à détruire tout sentiment de sécurité et toute estime de soi. Les bases psychologiques de l’interné sont altérées, alors peut commencer le travail de reprogrammation.<br />Le schéma habituel :<br />1) Pour l’institution, l’interné souffre d’une maladie mentale, il en fait un déni et doit donc être soigné de force. Par conséquent, l’interné a obligation de prendre un traitement médicamenteux aux effets secondaires multiples et délétères, pour une durée indéterminée, voire à vie.<br />2) Tout refus est un symptôme de sa maladie, par conséquent l’usage de violences institutionnelles est préconisé pour imposer le « soin ». En particulier, l’usage de harcèlement psychologique est très efficace, selon le principe qu’il est toujours facile de faire passer la victime d’un harcèlement pour paranoïaque, c’est même une défense assez classique de la part des harceleurs.<br />3) L’interné étant un « malade mental », sa parole, actuelle et future, ne vaudra dorénavant plus rien. Par conséquent, quand l’interné relate les violences institutionnelles subies, au mieux il fabule, au pire il délire, c’est sa maladie qui réapparait.<br /><br />Quand l’interné sort de l’institution, il est stigmatisé partout : les rumeurs se sont propagées, au mépris du secret médical. Tout le monde est au courant, et quelques abrutis dans la rue se défoulent sur l’interné, selon le principe qu’une personne fragilisée se défendra moins, voire pas du tout, de peur d’être encore plus stigmatisée. La réhabilitation de l’interné dans la société est quasi-impossible.<br /><br />En conclusion, l’institution psychiatrique a au final joué le même rôle que jouait jadis le goulag dans les pays soviétiques, l’hémoglobine en moins. Les commissaires politiques sont ici les psychiatres, censés jouir d’une crédibilité médicale, qui n’est en fait que l’alibi scientifique à cette entreprise de répression.<br />Les aléas du droit participent à la poursuite de la répression psychiatrique : période de 12 jours avant que l’interné ne soit présenté à un juge ; incompétence du juge pour estimer la validité des certificats médicaux et par conséquent, validation quasi-systématique de ceux-ci ; experts psychiatres toujours en appui de leurs confrères, par esprit de corps ; juridiction civile pour contester des hospitalisations sans consentement, ce qui exclut des juridictions pénales qui seraient aptes à estimer et évaluer les violences subies et leurs préjudices, et à punir leurs auteurs ; absence de juridiction pour contester les suivis médicaux hasardeux imposés dans les CMP du secteur ; primauté de l’ordre des médecins, vieille institution vichyste où des médecins jugent des médecins, autant dire que rien n’y est jamais jugé.<br />achabehttps://www.blogger.com/profile/00222231481421335887noreply@blogger.com