jeudi 27 mars 2014

Les victimes de la psychiatrie

"La folie est relative: elle dépend de qui tient qui enfermé dans quelle cage." Ray Bradbury.

Le silence des médias sur les dégâts provoqués par les pratiques psychiatriques

44 fois plus de suicides chez les hospitalisés psychiatriques [1][2].

La moitié des hospitalisés psychiatriques sont gravement traumatisés [3].

Davantage d'efforts en santé mentale = davantage de suicides, étude sur 100 pays [4].

Torture psychiatrique : enfermements, contentions, isolements, torture aux neuroleptiques, menaces, humiliations, perte des droits, tutelles forcées. Pratiques de droguage amnésiant, acceptation forcée d'une étiquette psychiatrique, endoctrinement dans l'idéologie psychiatrique (projection de films réalisés par les labos), menaces de rétaliations par hospitalisation forcée et torture, droguage par injection à durée indéfinie, refus des demandes de sevrage, désinformation sur les produits et les alternatives, menace d'électrochocs, tout cela au nom d'une souffrance ou d'un handicap psycho-social ou d'antécédents de psychiatrisation. Telles sont les expériences vécues par mes amis en France.

Maladies fabriquées par le système : Les drogues psychiatriques fabriquent les symptômes, les syndromes de sevrage, les dommages cérébraux chroniques, et d'autres maladies [5][6][7][8]. Les médecins interprètent faussement les effets des médicaments et des traumatismes d'hospitalisation comme des signes de maladie psychiatrique. Ils assimilent abusivement les syndromes de sevrage médicamenteux à des "rechutes", alors que ceux-ci sont intenses, retardés jusqu'à un mois, et présents pour de faibles baisses de dosage. Les médecins ignorent les effets secondaires et les dommages chroniques. Ils ne savent pas sevrer des médicaments, refusent de le faire et pratiquent une absurde et nuisible pérennisation des prescriptions.

Anti-dépresseurs : Couples détruits par les anti-dépresseurs, apathie, indifférence, dysphorie tardive, dépressions, manies, bipolarités, aggravations, besoins d'alcool, troubles sexuels, dysfonctions sexuelles après ISRS, qui peuvent persister après arrêt du traitement, difficultés à déféquer persistantes, cystites interstitielles, akathisie, passages à l'acte, suicides, violences, obésités, accroissement de la mortalité cardiovasculaire, malformations. Le syndrome de sevrage peut être très sévère.

Anti-psychotiques (neuroleptiques) : Akathisies, dyskinésies, hypertonies, psychose d'hypersensibilité, syndromes de sevrage, dyskinésies dites "tardives", troubles cognitifs, apathie, inattention, perte d'intérêt, de talent, de créativité, instabilité émotionnelle, déficiences cérébrales chroniques, troubles sexuels, troubles endocriniens, gynécomastie, obésité, diabète, maladies cardiaques, mort, syndrome de sevrage néonatal, malformations?

Syndrome de sevrage des neuroleptiques, quand on arrête ou qu'on baisse les doses, cela peut être retardé jusqu'à 4 semaines. C'est surtout de l'insomnie et de l'akathisie mais il peut y avoir des signes physiques. Le sevrage des neuroleptiques devrait être progressif, par exemple par paliers de baisse de 10% de la dose restante, et il est recommandé de retourner au palier antérieur en cas d'insomnie (Breggin). La fin du sevrage peut être très difficile à cause de l'hypersensibilité à la dopamine induite par le traitement, qui peut persister des mois. Des dyskinésies peuvent apparaître en cours de sevrage. Attention: le sevrage est dangereux et peut entraîner suicides ou homicides. S'adresser à un médecin compétent, se faire suivre par un psychologue et s'assurer le soutien de son entourage.

Benzodiazépines : Tolérances et addictions, troubles cognitifs, atrophies cérébrales, démences, anxiétés chroniques et troubles du sommeil chroniques, désinhibitions, violences, suicides, syndrome de sevrage néonatal, malformations?

Syndrome de sevrage aux benzodiazépines: peut être très intense, anxiété, insomnie, troubles physiques, troubles cognitifs, risque épilepsie, psychose, suicide. Le sevrage doit être progressif. Le sevrage peut être extrêmement difficile et et les syndromes de sevrage peuvent persister des mois, quelquefois des années.

Psycho-stimulants (TDAH) : perte de la spontanéité, obsession-compulsion, dépression, apathie, léthargie, insomnie, manie, bipolarité, psychose, addiction, overdose, usage cocaïne, déficit de croissance osseuse, risque cardio-vasculaire, non prise d'indépendance, défaut de contrôle de soi-même, obésité, QI moins élevé.

Lithium : neurotoxique, dysfonction rénale, fatigue, défauts de l'attention, troubles de la thyroïde, parathyroïde, arythmies, gains de poids, pertes des cheveux, maladies de peau, tremblements, troubles gastro-intestinaux, malformations.

Electrochocs : pertes de mémoire définitives, déficiences cérébrales chroniques, épilepsie, accidents d'anesthésie, mort.





Références:

[1] Hjorthøj CR, Madsen T, Agerbo E, et al. Risk of suicide according to level of psychiatric treatment: a nationwide nested case-control study. Soc Psychiatry Psychiatr Epidemiol 2014;49:1357–65.

[2] Large MM, Ryan CJ. Disturbing findings about the risk of suicide and psychiatric hospitals. Soc Psychiatry Psychiatr Epidemiol 2014;49:1353–5.

[3] Les hospitalisations et soins sans consentements provoquent des syndromes de stress post-traumatiques et des conduites d'évitement. Dans cette étude la moitié des patients sont traumatisés (Priebe S., Bröker S., Gunkel S., 1998):
http://www.researchgate.net/publication/13608566_Involuntary_admission_and_posttraumatic_stress_disorder_symptoms_in_schizophrenia_patients

[4] Aust N Z J Psychiatry. 2004 Nov-Dec;38(11-12):933-9.
Do nations' mental health policies, programs and legislation influence their suicide rates? An ecological study of 100 countries.
Burgess P1, Pirkis J, Jolley D, Whiteford H, Saxena S.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15555028

[5] Lucire Y (2016) Pharmacological Iatrogenesis: Substance/Medication-Induced Disorders That Masquerade as Mental Illness. Epidemiology (sunnyvale) 6:217. doi:10.4172/2161-1165.1000217

[6] Dr Peter Breggin, "Psychiatric drug withdrawal", 2013
http://www.breggin.com/


[7] RxISK Medical Team, 2016, "What is akathisia?"
http://rxisk.org/akathisia/ 

[8] Revue Prescrire:
http://www.prescrire.org/fr/101/325/47320/0/PositionDetails.aspx

[9] Contention, mises à l'isolement, droguage forcé, des dessins
https://pamelaspirowagner.com/2017/02/05/torture-in-hospitals-continues-to-this-day/




L'article de 2014:

Pourquoi torture-t-on des personnes innocentes ?

Je pense que les pratiques de psychiatrie forcée, hospitalisation forcée, droguage forcé, contention, isolement, endoctrinement, droguage perpétuel, tutelle forcée, tout cela ne poursuit qu'un seul but: briser la personne.

On brise la personne afin qu'elle renonce à lutter. On la brise afin qu'elle accepte les très fausses, très inhumaines et très destructrices conceptions que la famille, la société et les médecins (aidés par big pharma) entretiennent à son sujet.

Ce sont ces mauvaises conceptions que l'on doit exposer, et que notre humanité exige d'abandonner. Au contraire, nous devons apprendre à communiquer sans imposer nos pré-conceptions, par exemple par l'approche de dialogue ouvert (Open Dialogue), et redonner à la personne tous ses droits ainsi que les moyens de se défendre et de se réaliser, enfin nous devons rendre justice aux victimes, et garantir que les abus ne se répèteront pas.


Les patients psychiatrisés sont les boucs émissaires de l'idéologie de la maladie mentale.

Une idéologie dogmatique tend à désigner des boucs émissaires et à les persécuter. La stigmatisation est l'acte de désignation de tels boucs émissaires.

Les boucs émissaires de la psychiatrie sont stigmatisés en étant "diagnostiqués" comme "malades mentaux" selon une nomenclature qui est un jargon et en évaluant des critères qui me semblent essentiellement idéologiques et comportementaux: ce sont des jugements moraux, et non pas de la science.

La psychiatrie répond à des demandes de normalisation familiales et sociales par la violation des droits des personnes, en appelant cela des "maladies mentales". Elle s'autorise la fourniture de produits psychotropes dangereux et difficiles à arrêter, sans fournir une information honnête mais en affirmant des maladies prétendues, non prouvées par la biologie, non caractérisées par la pathologie.

La persécution consiste à enfermer les victimes, à réduire leur supposée "maladie" par la diminution de leur potentiel intellectuel, à les droguer avec des produits neurotoxiques, à interpréter les conséquences des traumatismes et des drogues administrées comme des maladies psychiatriques et à les endoctriner dans la soumission à l'autorité psychiatrique.




Des témoignages poignants.

En parcourant internet, on trouve des témoignages poignants, qui n'appartiennent pas aux horreurs mieux connues du passé, mais qui sont bien actuels. La plupart sont en anglais, mais voici quelques liens en français:

Contentions et isolement à durée indéterminée dans les établissements de santé mentale France
Le rapport 2016 de la Controleure générale des lieux de privation de liberté:
http://www.cglpl.fr/2016/isolement-et-contention-dans-les-etablissements-de-sante-mentale/

Contentions systématiques à l'hopital psy de Saint-Etienne:
http://www.forumpsy.net/t1663-hopital-psychiatrique-de-saint-etienne-avis-de-maltraitance

Témoignages sur le site de l'asso Groupes Info Asiles:
http://groupeinfoasiles.org/allfiles%20accueil%20dossiers/temoignages/accueil%20temoignages.htm

Témoignages sur le site Advocacy France:
http://www.advocacy.fr/pages/prises-de-position/temoignages,15



Des livres-témoignages:

"Dors, demain cela ira mieux. 3 ans dans l'engrenage des hôpitaux psychiatriques", de Lucie Monnac, 2014. 

"J'ai survécu à la psychiatrie", de Christelle Rosar, 2013.


La lobotomie chimique:

Vous connaissez la camisole chimique ? Saviez-vous que les traitements psychiatriques au long cours réalisent une lobotomie chimique, qu'ils endommagent le cerveau jusqu'à créer une déficience cérébrale chronique ? Mon article ici:
http://depsychiatriser.blogspot.fr/2015/03/la-lobotomie-chimique-le-dommage.html


Le retour de la barbarie, déguisée en soins.

Aujourd'hui il y a encore des professionnels pour pratiquer et faire l'apologie des électro-chocs:
En particulier en France, ici dans le journal le Monde:

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/11/15/volte-face-sur-l-electrochoc_1791344_1650684.html

(On notera l'agressivité, l'arrogance triomphaliste de l'article, l'absence flippante d'empathie et d'humanité dans le discours, l'opacité des chiffres. Si j'ai bien compris l'article, l'épilepsie artificielle qui réalise un dommage cérébral prouvé, "replastifie" la personnalité du client contrariant. Le mot qui vient à l'esprit est lavage de cerveau. Le consentement oui ou non, apparemment c'est pareil. Oser appeler cela une thérapie ! )



La convulsivo"thérapie" ou Homo psychiatricus


Les "survivants de la psychiatrie" nous proposent un ton radicalement différent: 

Réseau européen des usagers et survivants de la psychiatrie:
http://www.enusp.org/

Asso US, international: Centre des droits de l'homme usagers et survivants de la psychiatrie:
http://www.chrusp.org

Association US, internationale: liberté de l'esprit:
http://www.mindfreedom.org/


On peut aller en justice et exiger d'être indemnisé:

Asso Psych Rights US, international
http://psychrights.org/

Procès devant la cour européenne des droits de l'homme:
http://psychrights.org/Countries/ECHR/110201ECHRHumanRightMentaHealthCases.pdf

Site du Dr Breggin, avocat US des usagers et survivants de la psychiatrie
http://www.breggin.com/

En France, c'est extrêmement difficile:
https://www.aaavam.eu/

Bryan Sutherland, Canada, poursuit en justice son psychiatre pour 10 ans d'empoisonnement au nom d'une prétendue 'maladie du cerveau', la 'schizophrénie', alors que tous ses examens biologiques sont normaux... Le psychiatre se rétracte et nie puis avoue et s'enfuit.
https://www.madinamerica.com/2018/02/seeking-justice/


Les procès d'indemnisation adressent un message fort.

Ces procès d'indemnisations sont faits aux USA, me direz-vous, mais cela arrivera en France aussi, ne serait-ce que par impact. Ces procès me paraissent porteurs d'un message adressé aux psychiatres: "Arrêtez ces abus dès aujourd'hui et renoncez à l'idéologie qui les a suscités."


Les enfants et les personnes faibles sont les premières victimes de la machine psychiatrique.

Les premières victimes sont les enfants, en particulier avec la prescription d'amphétamines à la mode (Ritalin). Le DSM-IV a inventé un "syndrome" spécialement pour justifier cette prescription à des enfants dont les résultats scolaires ne correspondraient pas aux espérances de leurs parents. C'est le: "déficit de l'attention avec hyper-activité". Vous jugerez vous même les prescripteurs qui se livrent à cette masquerade.
(Mais voilà mon opinion: on ne donne pas d'alcool aux enfants, et encore moins de la cocaïne, au nom de quoi s'autorise-t-on à les obliger à avaler des amphétamines en continu ? C'est de la maltraitance, et c'est un cas particulièrement grave d'abus sur mineur. Sottise et inhumanité: honte aux parents, honte au médecin, honte au labo, honte à la société qui a permis cela.)

L'association Psych Rights (US) gagne en justice contre la prescription de drogues aux enfants:
http://psychrights.org/Education/ModelQuiTam/ModelQuiTam.htm



Le cauchemar de l'enfermement, les gens sont brisés.

Considérez maintenant l'épreuve qu'il y a à se retrouver enfermé comme un criminel, sans crime, sans tribunal, sans avocat, sans durée de la peine, réduit par la camisole chimique et quasiment sans recours autre que la soumission à l'autorité psychiatrique et la reconnaissance du bien-fondé de son jugement. C'est à dire que la porte de sortie ne s'ouvre que si l'on se convertit à l'idéologie et si l'on remercie l'institution qui vous persécute. C'est la perte du respect de soi-même. Un tel procédé s'appelle briser la personne.
(Humilier, briser la personne, l'enfermer, l'obliger à remercier son bourreau et la droguer, lui faire croire qu'elle est tarée à vie, ce sont des techniques de conditionnement psychique, de dressage, pratiqués entre autres par les trafiquants d'êtres humains).


La stigmatisation détruit les vies.

Considérez comment une telle stigmatisation par "diagnostic" psychiatrique, et les destructions d'affection, de confiance, d'intégrité et de perspectives qui en résultent, affecteront des vies entières.

Considérez le cauchemar vécu au sein des familles à la suite d'une telle stigmatisation. Imaginez la quantité de non-dit, de non-communication et de malaise qui va en découler.

La stigmatisation sociale étend son ombre sur les proches et affecte les perspectives professionnelles et matrimoniales, ainsi que la sécurité des autres membres de la famille grâce à la théorie génétique des "maladies mentales".




Ils voulaient soigner les autres, mais l'idéologie les oblige à droguer de force et à enfermer.

Les victimes de l'idéologie ne sont pas seulement les plus évidentes: Les psychiatres sont confrontés au dilemne d'avoir à choisir entre dénoncer la pseudoscience et les abus qui en découlent, c'est à dire trahir la profession, ou bien s'en trouver complice. Le personnel soignant, c'est pire encore, est nourri de mythes et de peurs autour de l'idéologie de la maladie mentale, sans avoir généralement les moyens de s'affranchir des faussetés et des sottises qu'on leur enseigne (visitez ce site, par exemple: 100% pseudoscience !!!): Résultat: ce personnel met ses qualités humaines et son dévouement, au service d'une machine d'imposture chargée de droguer et de réprimer...  La profession médicale toute entière, est aussi affectée par le conflit éthique, elle est soumise à la propagande pharmaceutique et se fait complice des abus psychiatriques.




Tout le monde est concerné.

Finalement c'est la société elle-même qui est incitée à vivre plus ou moins dans la peur de la "maladie mentale", dans la dénonciation d'autrui, y compris de ses proches, dans le conformisme, dans le renoncement, la déresponsabilisation, dans l'auto-abrutissement, dans l'abus des médicaments psychotropes, la perte d'autonomie, et avec la conséquence de détruire les vies, de ruiner les talents: la psychiatrie se nourrit de sacrifices humains.

C'est la dystopie idéologique. Il revient à chacun d'entre nous de prévenir et de changer cela.



La machine psychiatrique ne doit pas s'auto-évaluer.

Voyez ci-dessous combien le passé de la psychiatrie est chargé d'abus. Je dirais que ce passé représente un véritable monument dédié à l'inhumanité auto-justifiée. La nature même de l'idéologie psychiatrique et les mécanismes d'intéressement qui l'animent font qu'il n'est pas réaliste de faire confiance à cette profession pour s'évaluer elle-même.

Le psychiatre qui dénoncerait l'imposture serait comme le bûcheron qui scie la branche sur laquelle il est perché. Horrifié, il découvre qu'en grattant quelque peu le vernis de l'édifice psychiatrique, il le fait se déballonner comme une baudruche entièrement remplie de vapeurs pseudoscientifiques. Au mieux, on ne peut espérer de ceux-là que des efforts de "réforme", c'est à dire placer des rustines là où le tissu de mensonges a manifesté quelques faiblesses et laissé échapper quelques frustrations.




Détruisons la machine idéologique, libérons les êtres humains qu'elle asservit.

Mais finalement, parce qu'elle est mensongère et parce qu'elle est nuisible, on ne réforme pas l'idéologie psychiatrique, on la perce, elle se dégonfle, on la regarde se vider entièrement, et ensuite on la jette comme on le ferait d'un préservatif usagé, afin de libérer les hommes et les femmes qu'elle a emprisonnés.



La dénonciation des abus viendra des consommateurs.

Les utilisateurs ont du bon sens, collectivement et prennent en charge la défense de leurs intérêts. Une des cuirasses du léviathan psychiatrique est constituée des efforts d'endoctrinement de l'institution qui considère comme un élément clé du "traitement" de bien "éduquer" et "ré-éduquer" ses victimes, patients, familles et sociétés dans la foi en son caractère scientifique et certain, dans la validité de ses pratiques, ainsi que dans la soumission envers ses praticiens, qui sont aussi leurs bourreaux. Mais cela ne marchera pas toujours, et les consommateurs réaliseront qu'on les a trompés, qu'ils sont floués, et si la confiance n'est pas possible, alors le consommateur n'a pas d'autre choix que de boycotter le produit.

(J'assimile la psychiatrie à un leviathan, selon le terme inauguré par Thomas Hobbes en 1651, dans son livre du même nom, parce qu'elle prétend altérer et redéfinir les termes du contrat social, en s'arrogeant des pouvoirs étendus.)





Ne croyons plus à la psychiatrie.

Refusons les étiquettes et le jargon. Exigeons une information complète sur les drogues utilisées, sur l'objectif précis de leur prescription, sur leurs effets, sur leurs dangers, et sur l'offre alternative, non chimique. Exigeons la démarche volontaire du consommateur avant fourniture ou administration de ces drogues et de personne d'autre que le consommateur lui-même. Désertons l'institution psychiatrique. Exposons ses mensonges. Dénonçons ses abus.

Attention: l'arrêt brutal de la consommation d'un produit utilisé en psychiatrie est dangereux et peut déclencher des syndromes de sevrage: veuillez pour cela consulter un médecin.




Notes: les horreurs du passé:

40000 lobotomies pratiquées aux USA, 17000 en GB ...
Lire cet excellent article en français: Blog Liberation Agnes Giard

L'homosexualité considérée et traitée comme une "maladie mentale", au moyen de "traitements" et tortures variés.

Les stérilisations forcées, le programme T4 et l'extermination au nom des théories génétiques des maladies mentales, Allemagne, USA, Danemark, Norvège, Suède et Suisse.

L'union soviétique inventa la "schizophrénie progressive" pour désigner le manque d'entrain envers le régime, publia très sérieusement sur le sujet (cela ressemble au DSM) et traita la nouvelle maladie par les nouveaux neuroleptiques à fortes doses...

Psychiatry and the dark side: eugenics, Nazi and Soviet psychiatry, Jason Luty, 2014 (Royal College of Psychiatry)
http://bjp.rcpsych.org/content/206/4/315

Irmfried Eberl: psychiatry and the Third Reich – extra
Ciaran Somers 2015 (The British Journal of Psychiatry)
http://bjp.rcpsych.org/content/206/4/315

La "névrose épileptique": Les personnes souffrant d'épilepsie considérées comme des psychopathes dangereux et enfermés comme tels au début du vingtième siècle.

La masturbation considérée comme une "maladie mentale" et les enfants "atteints" torturés et amputés à ce titre.

La complicité psychiatrique dans l'oppression générale des femmes considérées comme "hystériques", c'est à dire stricto sensu "malades mentales" par défaut, du simple fait de posséder un utérus.

Le "désir irrationnel de liberté" ou "drapetomania": la "maladie mentale" des esclaves noirs d'Amérique qui tentaient de s'évader, et ses "traitements" (voir le film Django ...)

Les chaînes et les punitions, les dispositifs de contention, les dispositifs rotatoires, les bains de choc, les bains sur trois semaines, les chocs à l'insuline, les fièvres, les convulsivants utilisés comme moyens "thérapeutiques".

Combien d'innocents condamnés à être emmurés à vie dans l'histoire des établissements psychiatriques ? 

Est-ce que la psychiatrie s'est jamais excusée pour toutes ces horreurs ?

Et avant cela... les sorcières et hérétiques, torturés et brûlés par l'Inquisition, qu'on peut considérer comme le précurseur, l'ancêtre, voire le modèle de la psychiatrie.



Retour sur les électro-chocs:

En gros, l'argument des promoteurs de la pratique c'est que "cela marche". Le dommage cérébral s'accompagne d'une libération d'ACTH et d'hormones euphorisantes. C'est connu depuis les années 1950 ! Et ces messieurs dames prétendent reinventer cette abominable pratique.

Considérez que les tortures et exécutions publiques "marchaient" aussi, à leur niveau. De même un tortionnaire efficace ne manque pas de "repentis" à exhiber. La psyché humaine a ainsi évolué que la victime peut aller jusqu'à remercier voire "aimer" son bourreau: Cela ne rend pas ces pratiques légitimes. Au mépris de toute espèce de considération éthique, le Dr Frankenstein électrocute et flingue les neurones de sa marionnette: "Lèves-toi et marches !" Excusez-moi de ne pas m'extasier, mais c'est de la barbarie pure et simple. L'opprobe futur est garanti, et les procès probables. Simple bon sens: Rangeons la machine à convulser au musée des horreurs, à coté de la panoplie de l'Inquisition.

Bien sur, je ne suis pas le seul à parler de torture à propos de la l'"électroconvulsivothérapie" ou ECT. Lisez le courrier adressé à la Food and Drug Administration US par le Center for the Human Rights of Users and Survivors of Psychiatry (CHRUSP) en 2009.

Le témoignage d'un survivant de la psychiatrie sur l'ECT, 2010:
http://www.iaapa.de/frank_letter_fda.htm
"Les électrochocs représentent une technique brutale, déshumanisante, détruisant la mémoire, abaissant l'intelligence, endommageant le cerveau, lavant le cerveau, un risque vital. ECT dérobe aux gens leurs mémoire, leur personnalité et leur humanité. Cela réduit leur capacité à mener des vies pleines, riches de sens; cela leur broie l'envie de vivre. Pour faire simple, l'electrochoc est une méthode pour éventrer le cerveau afin de controler et de punir ceux qui échappent ou sortent de la norme, et pour intimider les autres qui seraient sur le point de le faire..."

Le dossier sur l'ECT rassemblé par le Dr Breggin: ECT = trauma cérébral, mort neuronale, fausse euphorie.
http://www.ectresources.org/

Dommages cognitifs 6 mois après ECT:
Sackeim, H., Prudic, J., Fuller, R., Keilp, J., Lavori, P., & Olfson, M. (2007). The cognitive effects of electroconvulsive therapy in community settings. Neuropsychopharmacology, 32, 244-254.
https://www.nature.com/articles/1301180




Rappel sur la torture psychiatrique:
Le 4/3/2013 au conseil des droits de l'homme des Nations Unies, à Geneve, le rapporteur special sur la torture demanda d'arrêter les interventions psychiatriques forcées comme la médication de restriction mentale forcée, les electrochocs, la psychochirurgie, les contentions et l'isolement, et pour l'abolition des lois qui autorisent le traitement et l'enfermement psychiatrique obligatoire

Raport UN sur la torture psychiatrique
 

Le manifeste des survivants:

En 1982, à Toronto, la Conference Internationale sur les Droits de l'Homme et de l'Oppression Psychiatrique a adopté 30 principes forts:

http://www.mindfreedom.org/kb/act/movement-history/1982-principles

Déclaration de principes de la 10e Conférence internationale annuelle sur les droits de l'homme et l'Oppression psychiatrique

Toronto, Canada le 14 à 18 mai, 1982 a adopté les principes suivants:

1. Nous nous opposons à toute intervention psychiatrique involontaire, y compris l'hospitalisation forcée et l'administration des procédures psychiatriques ( «traitements») par la force ou la contrainte ou sans le consentement éclairé.


2. Nous nous opposons à toute intervention psychiatrique involontaire parce qu'il s'agit d'un acte contraire à l'éthique et un viol du droit constitutionnel à la liberté, à une procédure légale régulière et au droit à être laissé en paix.


3. Nous nous opposons à toute intervention psychiatrique involontaire parce qu'elle est une violation du droit de l'individu à contrôler sa propre âme, son esprit et son corps.


4. Nous nous opposons à toute procédure psychiatrique forcée telle qu'administration de drogues, électrochocs, psychochirurgie, contentions, isolement, et "modification du comportement oppositionnel."


5 Nous nous opposons à toute procédure psychiatrique forcée parce que celles-ci humilient, handicapent, blessent, incapacitent, et tuent les personnes.


6. Nous nous opposons à toute procédure psychiatrique forcée parce que celles-ci sont au mieux du charlatanisme et au pire des tortures, qui peuvent causer et en fait réalisent des dommages graves et irréversibles à l'être des personnes qui les subissent dans leur intégrité.


7. Nous nous opposons au système psychiatrique parce qu'il est intrinsèquement tyrannique.


8. Nous nous opposons au système psychiatrique parce qu'il est une force de police parallèle extra-judiciaire qui supprime la dissidence culturelle et politique.


9. Nous nous opposons au système psychiatrique parce qu'il punit les personnes qui ont eu ou prétendent avoir eu des expériences spirituelles et invalident ces expériences en les définissant comme des «symptômes» de la «maladie mentale».


10. Nous nous opposons au système psychiatrique, car il utilise les signes extérieurs de la médecine et de la science pour masquer la fonction de contrôle social qu'elle dessert.


11. Nous nous opposons au système psychiatrique parce qu'il invalide les besoins réels des populations pauvres en offrant la protection sociale sous le couvert de "soins et traitements" psychiatriques.


12. Nous nous opposons au système psychiatrique parce qu'il se nourrit sur les pauvres et ceux qui n'ont pas le pouvoir, les personnes âgées, les femmes, les enfants, les minorités sexuelles, les personnes de couleur et les groupes ethniques.


13. Nous nous opposons au système psychiatrique, car il crée une classe stigmatisée de la société qui est facilement opprimée et contrôlée.


14. Nous nous opposons au système psychiatrique car son influence croissante dans l'éducation, les prisons, le militaire, le gouvernement, l'industrie et la médecine menace de transformer la société en un état psychiatrique constitué de deux classes: ceux qui imposent le «traitement» et ceux à qui il a été imposé ou qui sont susceptibles de l'être.


15. Nous nous opposons au système psychiatrique parce qu'il est terriblement similaire à l'Inquisition, à l'esclavage et aux camps de concentration nazis.


16. Nous nous opposons au modèle médical de «maladie mentale» parce que celui-ci justifie une intervention psychiatrique involontaire dont le droguage forcé.


17. Nous nous opposons au modèle médical de «maladie mentale» parce qu'il dupe le public dans la recherche et l'acceptation d'un traitement «volontaire» en promotant l'idée que les problèmes fondamentaux de l'homme, qu'ils soient personnels ou sociaux, puissent être résolus par des moyens médicaux ou psychiatriques.


18. Nous nous opposons à l'utilisation des termes psychiatriques parce qu'ils substituent un jargon à un langage simple et parce qu'ils sont fondamentalement stigmatisants, humiliants, non scientifiques, mystificateurs et de nature superstitieuse. Exemples:


En langage clair ......................................... Dans le jargon psychiatrique

Détenu psychiatrique ................................. Malade mental

Institution psychiatrique ............................ Hôpital psychiatrique / centre de santé mentale

Système psychiatrique ............................... Système de santé mentale

Procédure psychiatrique ........................... Traitement / thérapie

Les difficultés personnelles ou sociales dans la vie ....... La maladie mentale

Caractéristique ou trait socialement indésirable ............ Symptôme

Drogues .......................................................................... Médicaments

Droguage ....................................................................... Chimiothérapie

Electrochocs .................................................................. Electroconvulsivothérapie

Colère ............................................................................ Hostilité

Enthousiasme ................................................................ Mania

Joie ................................................................................ Euphoria

Peur ............................................................................... Paranoia

Tristesse / frustration .................................................... Dépression

Vision / expérience spirituelle ...................................... Hallucination

Non-conformité ............................................................ Schizophrénie

Croyance non conformiste ............................................ Délire


19. Nous croyons que les gens doivent avoir le droit de vivre de quelque manière ou mode de vie qu'ils choisissent.


20. Nous croyons que les pensées et / ou les tentatives de suicide ne doivent pas être traitées comme un problème psychiatrique ou juridique.


21. Nous croyons que la dangerosité présumée, que ce soit à soi-même ou d'autres, ne doit pas être considéré comme un motif pour refuser la liberté individuelle, et que les seuls actes criminels prouvés devraient être à la base de ce refus.


22. Nous croyons que les personnes accusées de crimes devraient être jugés pour leurs actes criminels présumés dans le respect de la loi, et que les professionnels psychiatriques ne devrait pas avoir statut d'expert-témoin dans une procédure pénale ou les juridictions de droit.


23. Nous croyons qu'il ne devrait y avoir aucune intervention psychiatrique involontaire dans les prisons et que le système pénitentiaire doit être réformé et humanisé.


24. Nous pensons qu'aussi longtemps que la liberté d'un individu est injustement restreinte, alors personne n'est vraiment libre.


25. Nous croyons que le système psychiatrique est, en fait, un programme de pacification contrôlé par des psychiatres et soutenu par d'autres professionnels de la santé mentale, dont la fonction principale est de persuader, de menacer ou de forcer les gens à se conformer aux normes et aux valeurs établies.


26. Nous croyons que le système psychiatrique ne peut être réformé, mais doit être aboli.


27. Nous croyons que les réseaux communautaires bénévoles alternatifs au système psychiatrique devraient être largement encouragés et soutenus. Des alternatives telles que les groupes d'entraide mutuelles et de s'aider soi-même, les groupes de défense des droits et d'advocacy, les maisons en coopérative, les centres de crise et d'accueil devraient être contrôlés par les utilisateurs eux-mêmes pour répondre à leurs besoins, tout en veillant à leur liberté, leur dignité et le respect de soi.


28. Nous exigeons la fin de l'intervention psychiatrique involontaire.


29. Nous exigeons la liberté individuelle et la justice sociale pour tous.


30. Nous avons l'intention de faire de ces mots une réalité et nous n'aurons pas de repos qu'il en soit ainsi.

(traduit de l'anglais)



8 commentaires:

  1. Pour une simple dépression, vous pouvez entrer dans un circuit de deux ans pour peu que vous ayez des effets iatrogènes gravissimes considérés alors comme une pathologie. 5% de la population a un enzyme cyp2D6 défaillant , les analyses permettant de le prouver existent mais aucun médecin ne veut les prescrire. Le principe moyennageux est le tâtonnement jusqu'au bon produit. La réponse des experts est que si vous avez un parkinson, les troubles du comportements doivent être attribués au traitement. Si vous êtes déprimé par contre toutes les dérives du type délire, autoagression,comportement apparemment psychotique sont considérés comme faisant partie de la maladie ou comme des "aleas thérapeutiques" .
    Merci pour votre carrière, le moral de vos enfants et l'image que vous gardez de
    vous-même. Quel médecin sera assez courageux pour prescrire ces examens de
    pharmacogénétique ?

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  2. Une main mise absolue, une gueule de loup , et Justice est associé à cette imposture
    bénéfice du doute, ...on croit sur parole le psy, je suis venu au cabinet du psy 40 minutes
    à l'avance (trains, etc) j'ai pas d'auto, le psy me stigmatise de grand anxieux,
    à ce compte là tu es mal parti pour le reste, des jugements à l'emporte pièce

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  3. J'aimerai bien vous voir tenir ce discours devant un ami agité qui menace de vous tuer ou de se tuer pour un délire ou à cause d'hallucinations ou devant votre mère (ou père ou n'importe quel proche) qui se jette du haut d'une falaise parce que la douleur morale est trop forte même si on n'arrive pas à en trouver la raison (tout va bien à la maison, il a tout que veut-il de plus??) ... ce n'est pas avec ces élucubrations que vous aiderez les gens... la psychiatrie est une discipline scientifique, qui se base bien entendu sur la pharmacologie (comme toutes les disciplines médicales) avec toujours des soucis avec les médicament (tout n'est que balance bénéfice-risque dans toutes disciplines médicales) et qui au moins offre une éventualité au patient de retrouver sa vie... après on peut refuser de se traiter d'un cancer sous prétexte que "la chimiothérapie c'est trop toxique".... l'histoire de la médecine en entier n'est pas glorieuse (rappelez-vous des chirurgiens barbiers) et ce n'est pas pour autan qu'on va venir dénigrer l'importance (vitale) des chirurgiens sous prétexte qu'ils charcutaient les patients...

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    1. Bonjour,
      Joli mille-feuille argumentatif.
      Je me doit d'y répondre malgré les ~4 ans qui séparent votre commentaire du miens. En fait, vous représentez l'exemple parfait du bullshit pro-psychiatrie.
      -Je tiendrait ce discours devant votre ami agité et menaçant car les malades mentaux ne sont responsables que d'un meurtre sur 50 (en France.) et la psychiatrie est une spécialité médicale, pas un instrument de lutte contre la criminalité, d'autant qu'aucun médicament n'existe contre l'agressivité.
      -Se tuer est statistiquement plus fréquent après une hospitalisation psychiatrique et les unités fermés augmentent le risque de suicide.
      -Les schizophrènes sont deux fois plus a avoir un emploi et un conjoint SANS les traitements qui les feraient "retrouver leur vie"
      -Pour ma part, je ne suis pas contre la psychiatrie si elle n'est pas coercitive. Pour reprendre vos exemples, est-ce qu'on injecterait de force de la chimiothérapie anticancéreuse a un patient car son cancer va le tuer ? Non. Opérerait-on un patient de force ? Non plus. Ce qu'on veut, ce n'est pas dissoudre la psychiatrie, mais que se soigner ou refuser les soins soit une liberté individuelle absolue.
      -La psychiatrie n'est pas glorieuse au XXIe siècle : 10 000 internements abusifs par an en France.

      Cordialement, une victime de la psychiatrie que vous défendez comme un religieux défendrait sa paroisse.

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  4. Peut-être que le rôle du médecin n'est pas de gérer des menaces de violences, envers soi-même ou envers autrui, en dehors des intoxications. Peut-être que son rôle est de comprendre comment on a pu fabriquer ces expressions violentes, par exemple en enfermant, en droguant et en ne communiquant pas.
    Le cancer est objectivé et caractérisé par le pathologiste, le trouble psychiatrique généralement ne l'est pas, et c'est pourquoi la comparaison échoue. Au contraire le trouble psychiatrique est une sorte de demande sociale ou métaphysique adressée abusivement à la médecine. La compétence est celle de l'acteur social, du psychologue ou du spirituel, selon les options de chacun. Au contraire la réponse par la psychopharmacologie et l'étiquettage n'est pas une option sur la durée, mais elle nuit gravement à la personne et à sa famille.

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  5. @Dr. Azzouzi: "J'aimerai bien vous voir tenir ce discours devant un ami agité qui menace de vous tuer ou de se tuer pour un délire ou à cause d'hallucinations" Vous savez très bien que les choses ne se passent absolument pas comme cela. Les choix de vos mots dénotent un parti pris et absolument pas une objectivation scientifiquement neutre. La réalité des internements est qu'ils sont déclenchés en large majorité, y compris sous contrainte, par des évènement beaucoup plus insignifiants que ce que vous mentionnez. Arrêtez le délire.

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  6. Pour les amis que j'ai perdu , ceux qui ont été rendus légumes à vie et pour ceux qui se font torturer actuellement psychiquement , psychologiquement et physiquement ...

    La police n'a aucun droit de regard sur ce qu'il se passe en toute discretion dans ces locaux .
    Ce que j'ai vu , entendu et surtout vécu et subi sera témoigné dans un des liens de ce super article limpide et préçis .
    Charles Perrens , criminels " médeçins " chefs dame Droulou et mr Bernard je ne sais plus comment , votre place est en prison , tout autant que ceux qui participent aux entreprises terroristes .
    On enferme pas un pacifiste en Unité pour Malade Difficile ...
    J'ai survécu par escapades intensives à la plupart de vos internements , mais un jour vous paierai le stresse post traumatique que vous m'avez causé .

    Léopold

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